Côte-d’Ivoire: SORO Guillaume doit être arrêté par la CPI

Les années Soro sont bel et bien terminées. Nous devons encourager la CPI à lancer un mandat d’arrêt contre SORO Guillaume qui a ouvertement revendiqué la paternité d’une rébellion toute aussi meutrière que le regime Gbagbo.

C’est fait, SORO Guillaume n’est plus le Premier Ministre de Côte d’Ivoire. Désormais, les Ivoiriens devront voir une autre personne à la tête du gouvernement. Les années Soro sont bel et bien terminées, pour l’instant du moins. Car il faut être prudent, très prudents même. Soro n’a pas l’âme de quelqu’un qui ira se reposer calmement à Ferkéssédougou en attendant les prochaines élections présidentielles.

Que va-t-il donc faire maintenant qu’il n’est plus Premier Ministre? L’histoire nous le dira même si sa carrière personnelle ne devrait pas être une affaire d’Etat. Ce qui compte en effet, c’est ce que vont faire les organisations internationales des droits de l’homme. Vont-elles saisir la justice internationale, notamment la CPI et demander l’arrestation de Soro pour crime contre l’humanité?

Des Ivoiriens supportent mal cette option et y voient l’occasion d’une autre crise. Mais pour être conséquents avec nous-mêmes, nous devons encourager la CPI à lancer un mandat d’arrêt contre SORO Guillaume qui a ouvertement revendiqué la paternité d’une rébellion toute aussi meutrière que le regime Gbagbo. N’oublions pas que, bien avant la crise post électorale, il y a eu des morts et des viols en Côte d’Ivoire du fait de la rébellion déclenchée et dirigée par SORO et que ces faits sont tout aussi condamnables que ceux commis par le régime Gbagbo.

Aujourd’hui, il serait injuste que Gbagbo soit détenu à la CPI et que Soro se promène librement en Côte d’Ivoire et à travers le monde. Par ailleurs nous avons un devoir de réconciliation qui nous oblige à rester neutre et objectif. C’est ce devoir qui nous fait dire que Soro doit être arrêté et jugé à la CPI. Sinon, nous donnerons raison à ceux qui accusent la justice de n’être que du Côté des vainqueurs.

Aussi, faut-il que tous ceux qui ont commis des crimes, avant et après la crise post électorale sachent qu’ils n’échapperons pas à la justice. Nul ne peut, en effet, avoir tué, violé et espérer vivre tranquillement sa vie.

Pour revenir au cas Soro, il est bon de rappeler qu’il a revendiqué la rébellion ivoirienne et tenté d’expliquer, dans un livre, pourquoi il est devenu rebelle. A la CPI, il devra donner plus d’explication pour justifier sa rébellion qui, il faut l’admettre, en plus de ne pas être un moyen démocratique d’expression, aura fait tué des milliers d’ivoirien.

En son temps, Gbagbo avait fait amnistier les rebelles des forces nouvelles. Seulement, les temps ont changé et les ivoiriens ont besoin de comprendre qui s’est rendu coupable de quel crime. Puisque Gbagbo et Soro ont été les deux principaux acteurs de la guerre en Côte d’Ivoire, il est évident qu’ils sauront expliquer à la justice les raisons de leurs actes. Et ne me dites surtout pas qu’il faut épargner Soro parce qu’il aurait le profil d’un brillant homme d’Etat ou qu’il a sauvé la Côte d’Ivoire. La justice s’accommode mal de ce genre d’argument.

Sylvain KEAN ZOH, Écrivain, Fondateur de la F.T.C.I
Plainte contre SORO

Fondation pour la Transparence en Côte d’Ivoire (FTCI) – (Organisation de lutte pour la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l’homme)

Ref: FTCI-64/2012

A Monsieur OCAMPO MORENO

PROCUREUR de la Cour Pénale Internationale,

OBJET: Mandat d’Arrêt contre Monsieur SORO Kigbafori Guillaume

Monsieur le Procureur,

Le 18 mars 2011, nous vous avons adresser une lettre pour porter plainte contre Laurent Gbagbo et ses collaborateurs qui tentaient de confisquer le pouvoir en Côte d’Ivoire. Dans ledit courrier, nous avons également souhaité l’ouverture d’un tribunal spécial pour la Côte d’Ivoire aux fins d’enquêter sur les Evénements s’y étant dérouler de 1999 à 2011. Vous avez accusez réception de notre message en nous promettant de nous tenir informer au moment venu.

Bien que n’ayant pas encore été contactés, nous constatons l’arrestation de Monsieur Gbagbo par la CPI et la décision d’étendre vos enquêtes jusqu’en 2002. Nous tenons à vous féliciter pour ces décisions qui font honneur à la justice. Seulement, en vue d’éviter des frustrations et ne pas donner l’impression d’une justice des vainqueurs, nous venons par la présente porter plainte contre monsieur SORO Kigbafori Guillaume, secrétaire Général des forces nouvelles de Côte d’Ivoire et ex premier ministre pour constitution d’une organisation ayant causé des crimes en Côte d’Ivoire dont des crimes de guerre commis de 2002 en 2011.

Nous accusons SORO Guillaume notamment de tueries, de viol, de pillage et de crimes économiques et nous tenons à votre disposition afin de vous apporter des preuves de nos accusations. Dans l’optique d’un témoignage contre Gbagbo et SORO, nous vous prions d’analyser notre demande et d’émettre dès que possible un mandat d’arrêt contre SORO Guillaume.

Que va-t-il donc faire maintenant qu’il n’est plus Premier Ministre? L’histoire nous le dira même si sa carrière personnelle ne devrait pas être une affaire d’Etat. Ce qui compte en effet, c’est ce que vont faire les organisations internationales des droits de l’homme. Vont-elles saisir la justice internationale, notamment la CPI et demander l’arrestation de Soro pour crime contre l’humanité?

Il est vrai que des Ivoiriens supportent mal cette option et y voient l’occasion d’une autre crise. Mais la FTCI est conséquente avec elle-même et encourage la CPI à lancer un mandat d’arrêt contre SORO Guillaume qui a ouvertement revendiqué la paternité d’une rébellion toute aussi meurtrière que le régime Gbagbo. N’oublions pas que, bien avant la crise post électorale, il y a eu des morts et des viols en Côte d’Ivoire du fait de la rébellion déclenchée et dirigée par SORO et que ces faits sont tout aussi condamnables que ceux commis par le régime Gbagbo.

Aujourd’hui, il serait injuste que Gbagbo soit détenu à la CPI et que Soro se promène librement en Côte d’Ivoire et à travers le monde. Par ailleurs nous avons un devoir de réconciliation qui nous oblige à rester neutres et objectif. C’est ce devoir qui nous fait dire que Soro doit être arrêté et jugé à la CPI. Sinon, nous donnerons raison à ceux qui accusent la justice de n’être que du Côté des vainqueurs.

Dans notre vision, tous ceux qui ont commis des crimes, avant et après la crise post électorale ne doivent pas échapper à la justice. Nul ne peut, en effet, avoir tué, violé et espérer vivre tranquillement sa vie.

Pour revenir au cas Soro, il est bon de rappeler qu’il a revendiqué la rébellion ivoirienne et tenté d’expliquer, dans un livre, pourquoi il est devenu rebelle. A la CPI, il devra donner plus d’explications pour justifier sa rébellion qui, il faut l’admettre, en plus de ne pas être un moyen démocratique d’expression, aura fait tuer des milliers d’ivoirien.

En son temps, Gbagbo avait fait amnistier les rebelles des forces nouvelles. Seulement, les temps ont changé et les ivoiriens ont besoin de comprendre qui s’est rendu coupable de quel crime. Puisque Gbagbo et Soro ont été les deux principaux acteurs de la guerre en Côte d’Ivoire, il est évident qu’ils sauront expliquer à la justice les raisons de leurs actes.

Convaincus que vous accordez une attention particulière à notre demande, nous vous prions monsieur le procureur, d’agréer l’expression de nos sentiments distingués.

Pour la FTCI, Le Président, Sylvain KEAN ZOH

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