Le FPI refuse les ressorts des retrouvailles entre Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA (à droite) et Kouadio Konan Bertin dit KKB, ex-président de la J-PDCI.
Le 14 octobre 2019, ils ont fumé le calumet de la paix après des moments de brouille.
Tous ou presque, nous avons été surpris par ce dénouement. Les contacts ont été noués discrètement et à l’insu de tous, afin qu’ils n’échouent pas. Les vérités ont été dites a huis clos et avant leur apparition publique, le linge sale a été lavé, loin des regards et autres commérages. Et l’honneur sauf, chacun ressort grandi de cette paix retrouvée.
Au FPI, difficile de rêver à ce schéma d’humilité et de grandeur. Ici, tout le monde a raison et chacun veut la réconciliation mais selon ses conditions. Alors, dans des déclarations à l’emporte-pièce, chacun frappe sa poitrine, tape le tam-tam et danse en même temps pour montrer que c’est lui et lui seul.
Pis, tout soupçon de contacts ou est saboté publiquement ou fait l’objet de battage médiatique partisan parce que chacun veut en tirer un dividende politique, au détriment de l’autre que l’on cherche, d’une manière ou d’une autre, à humilier et à rabaisser.
Les égos sont ainsi désormais surdimensionnés.
Et personne n’entend faire machine arrière, assimilé à une inacceptable défaite politique.
F. M. Bally
Commentaires Facebook