Des députés en Côte-d’Ivoire désapprouvent « l’utilisation d’Interpol à des fins politiques »

Manuella YAPI

Les députés du groupe parlementaire Rassemblement ont désapprouvé mardi à Abidjan « l’utilisation d’Interpol (organisation internationale de police criminelle) à des fins politiques visant à écarter un candidat » à la présidentielle de 2020, suite à l’interpellation manquée de l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro à Barcelone en Espagne.

Le groupe parlementaire Rassemblement, dont M. Soro est membre, « marque sa stupéfaction et sa désapprobation quant à l’utilisation d’Interpol à des fins politiques visant à écarter un candidat à l’élection présidentielle », a dit le député de Fresco (Sud-ouest) Alain Lobognon, face à la presse.

Samedi lors d’une rencontre avec ses partisans à Valence, l’ancien président de l’Assemblée nationale a revélé que « dans la nuit du 07 au 08 octobre, des policiers espagnols, armés de pistolets automatiques (…) ont fait irruption » dans sa chambre d’hôtel à Barcelone, « prétextant exécuter un mandat d’arrêt émis par Interpol », a rappelé M. Lobognon.

Le député de Fresco a par ailleurs annoncé que le groupe Rassemblement compte « formuler deux questions orales avec débat adressées au ministre de la Sécurité et (celui en charge) des Affaires étrangères, afin de réclamer des explications et situer les responsabilités des autorités ivoiriennes » dans cette affaire.

Guillaume Soro, candidat déclaré à la présidentielles de 2020, a affirmé samedi qu’il allait porter plainte contre Interpol pour avoir été « assiégé » dans l’hôtel où il séjournait à Barcelone.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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