« Le processus » de Protection de l’appellation Attiéké est « en cours », assure ministre Jean Claude Brou

« Il faut protéger l’Attiéké pour que ceux qui produisent puissent tirer profit. La décision a été prise au niveau du gouvernement. Le processus est en cours. ». Le ministre de l’Industrie et des Mines, Jean Claude Brou, a donné l’assurance, ce vendredi 09 novembre 2017, à l’occasion du rendez-vous d’échanges du quotidien ivoirien Fraternité Matin dénommé « L’Invité des rédactions ».

Pour le représentant du gouvernement, il s’agira de protéger le produit (Attiéké) et tous son process de production.

Le ministre a aussi saisi l’aubaine pour dénoncer le fait que plusieurs autres pays fabriquent cet aliment, sous la même appellation et en tirent des profits. Une activité qui selon M. Jean Claude Brou est condamnée par le code de propriété.

Le gouvernement ivoirien avait adopté, lors du Conseil des ministres du 03 aout 2016, une communication relative à la protection juridique internationale de cette appellation. Et ce, à travers la création d’une marque, en raison de la notoriété de l’Attiéké et vu que cette denrée se pratique dorénavant hors des frontières de la Côte d’Ivoire.

L’Attiéké désigne un mets traditionnel ivoirien à base de semoule de manioc. Cette spécialité culinaire de certaines populations lagunaires (Sud) est devenue un élément du patrimoine culinaire de tout le pays.

Edouard Koudou
edouard.koudou@fratmat.info

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2 réflexions au sujet de “« Le processus » de Protection de l’appellation Attiéké est « en cours », assure ministre Jean Claude Brou”

  1. Ce processus est certes louable et bien mais les autorites et association productrices de cette denree doivent faire plus.

    L’attieke est est exportable et pourrais etre d’un plus grand apport pour le pays au dela du nutritionnelle. Toute la sous region ouest africaine connais cette denree que les Ebrie, Alladjan Adioukrou et autres riverains ont offert a la nation. Meme a l’etranger et dans les pays occidentaux, la grande partie des gens d’origine ouest africaine le reconnaisse et l’apprecie.

    Avec une etiquette appellation d’origine controllee, l’etat et les structure du tutelle devraient pouvoir taxer a l’export pour financer ce reseau de producteurs d’attiekeet les proteger.
    Meilleures salutations.

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