Au Togo une manifestation de l’opposition réprimée dans le sang, «deux morts» et plusieurs blessés

Une manifestation de l’opposition togolaise a été réprimée dans le sang ce samedi matin à Lomé. Des témoins signalent plusieurs blessés et « deux morts ».

La manifestation du Parti National Panafricain qui se tient ce samedi 19 août 2017 dans la capitale togolaise a été violemment réprimée par la police. Selon une information diffusée par BBC, des incidents survenus ce samedi matin à Agoe et à Lomé auraient fait plusieurs blessés lors d’une manifestation organisée par un parti de l’opposition.

“Les Forces de l’ordre ont lancé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants du Parti national panafricain (PNP), sur le grand contournement, à Agoe. Le PNP avait invité ses sympathisants à manifester dans toutes les grandes villes du Togo pour exiger le rétablissement de la Constitution de 1992” précise le site d’information de la BBC.

Sur les réseaux sociaux, on annonce déjà deux morts dans le rang des manifestations. Une annonce qui n’est pas encore confirmée ni par les autorités ni par les responsables du parti PNP. Selon un confrère joint au téléphone, la situation est toujours tendue dans la capitale togolaise.

Dans la presse locale du pays, on apprend que la manifestation aurait été interdite hier vendredi 18 août 2017 par le ministre de l’intérieur pour refus du respect de l’itinéraire prédéfinis par les organisateurs de la manifestation. Plus de détails dans nos prochaines publications

Avec beninwebtv.com

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1 réflexion au sujet de « Au Togo une manifestation de l’opposition réprimée dans le sang, «deux morts» et plusieurs blessés »

  1. Gnassimgbé fils au pouvoir depuis 12 ans, après que Gnassingbé père ait passé près de 38 ans à la tête de ce pays. Ce fils affiche ses intentions de vouloir faire comme papa pour poursuivre la dynastie de plus belle. La Constitution de 1992 était claire sur seulement 2 mandats pour tous sous cette République. Alors oui, il faut y revenir.

    On se rappelle aussi que cette Constitution fut violée quand le fils fut installé manu militari alors que le PAN devrait celui-là qui devait être désigné. Ah, mon Afrique, on a encore du pain sur la planche. On est pauvre aussi bien dans la poche que dans la tête…

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