Côte d’Ivoire – L’ex-chef de la sécurité de Gbagbo refute les accusations d’atteinte à la sûreté

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Par Serge Alain Koffi

Quatre proches de Laurent Gbagbo dont Me Patrice Bahi, membre de la sécurité de l’ancien président ivoirien, ont réfuté lundi les accusations d’atteinte à la sûreté de l’Etat, lors de leur procès en assises.

‘’ Je ne me reconnais pas dans les faits ’’, a dit Me Patrice Bahi lors de sa comparution devant la Cour d’assises.

Il a révélé avoir été recruté en 1990 en tant que garde du corps de Laurent Gbagbo, alors secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI).

Elu à la présidence de la République en 2000, l’ex-président lui a fait appel.

Sur la raison de sa présence à la résidence de l’ex-chef d’Etat, au moment de son arrestation, Patrice Bahi a soutenu avoir appris ‘’d’une chaine de télévision internationale le départ en exil de Laurent Gbagbo’’.

‘’Je me suis dit qu’il faut que je parte l’assister, c’est ainsi que je me suis rendu à sa résidence sans rien faire’’, a-t-il ajouté.

Interrogé sur sa participation à des réunions de la garde présidentielle, l’ex-président de la fédération ivoirienne de karaté a affirmé “qu’il se consacrait depuis janvier 2011, à la préparation de l’équipe nationale de karaté qui devait participer à une compétition internationale au Maroc’’. Ce qui ne lui permettait pas de participer à des réunions.

Garde du corps de l’ex président Laurent Me Patrice Bahi a comparu devant la justice avec trois autres accusés : Aimé Djécoury , ex membre de la sécurité présidentielle, Jean Louis Ziza Kaka, secouriste et le caporal Henri Théodore Gnabehi.

Ils sont accusés d’ “atteinte à la défense nationale, d’attentat ou de complot contre l’autorité de l’Etat, de constitution de bandes armées, de direction ou participation à une bande armée, de participation à un mouvement insurrectionnel, de trouble à l’ordre public, et de xénophobie’’.

Affi N’Guessan, président du FPI, Géneviève Bro Grégb , présidente des femmes patriotes et Kuyo Téa Narcisse, chef de cabinet de l’ancien président ivoirien devraient comparaitre mardi devant la cour.

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