Le jeu de ping-pong entre parti au pouvoir et opposition reprend en Côte-d’Ivoire

La réaction du porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) puis du collectif des partis de l’opposition au discours du procureur de la République Adou Richard est diversement interprétée par le camp présidentiel représenté par le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie (RHDP). Dont la réplique ne s’est pas fait attendre.

Ce jeudi 6 janvier, le porte-parole principal du RHDP, Kobenan Kouassi Adjoumani, a dans un communiqué souligné que le PDCI et le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) se sont livrés à « un procès à la fois désobligeant et outrageant à l’égard d’Alassane Ouattara», le président de la République.

Le RHDP se dit surpris par la déclaration conjointe des deux partis de l’opposition qui prend à contre-pied, selon lui, les avancés enregistrées dans le cadre du dialogue politique comme le dégel des avoirs, la libération des prisonniers, le retour des exilés, la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI), les rencontres de haut niveau entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Pascal Affi N’Guessan.

« La justice ivoirienne est donc dans son rôle ; le procureur de la République est dans le champ de ses prérogatives lorsqu’il informe l’opinion publique des suites judiciaires d’une procédure, qui en réalité, n’a pas commencé le 27 décembre 2021, mais ne fait que se poursuivre », affirme le porte-parole principal du RHDP. Pour lui, les enquêtes visant à faire la lumière sur les violences survenues lors de la présidentielle de 2020 étaient déjà en cours.

ISSOUF KAMGATE
FinancialAfrik

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