Littérature Cote-d’Ivoire: « Il était 21h 17… » Des poèmes d’Eric Koffo pour « sensibiliser la jeunesse aux valeurs sociétales »

L’auteur

Né le 21 juin 1976 à Gagnoa, dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire, Eric KOFFO est diplômé de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) d’Abidjan. Inspecteur d’orientation en service à l’Université de Bouaké, il occupe en 2007 le poste de Secrétaire principal adjoint à l’UFR des Sciences Médicales, puis ceux d’Assistant du Directeur de l’Institut Multipolaire d’Etudes et de Recherche en Indicamétrie (IMERFI) et de Secrétaire principal dudit institut. En 2012, il exerce en tant que chargé d’études au Service Autonome de Contrôle et de Suivi de l’Organisation des Examens du BTS (SACSOEB) du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Et depuis janvier 2017, il est en charge du suivi-évaluation à la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle dont il est par ailleurs le Responsable de la communication. Promu au grade A5 l’année suivante, il est désormais Inspecteur principal, option orientation.

Marié et père de deux garçons, Eric KOFFO est un véritable passionné des lettres. Dans ce recueil de poèmes plaisants à lire, il fait preuve d’une imagination débordante en réussissant à manier les mots avec une incroyable dextérité. Aucun doute, cette œuvre est un pur délice littéraire d’autant plus qu’elle nous fait savourer joyeusement le nectar de la poésie. En somme, l’auteur réussit avec une facilité déconcertante à nous réconcilier avec ce genre littéraire dont les subtilités ne semblent pas toujours bien perçues par le citoyen lambda. Et pourtant, l’univers merveilleux de la poésie n’a pas fini de livrer ses charmes. Au demeurant, ce recueil de poèmes tout aussi singuliers les uns que les autres est la preuve que les mots ont ceci de magique qu’ils font vibrer nos émotions.

Il faut souligner qu’en dehors de sa profession d’Inspecteur principal, ce juriste de formation est poète, écrivain, scénariste, publicitaire, producteur, journaliste, chantre de l’Eternel et président du conseil de l’Eglise Génération Pour Christ. Par ailleurs, il est le président de l’Ong I-Tréma qui vise l’épanouissement d’une jeunesse responsable par l’éducation et la formation. Cette polyvalence lui a valu à ce jour, d’être lauréat d’une quinzaine de prix remportés brillamment lors des concours de poésie, de nouvelles et de journalisme. Avec plusieurs cordes à son arc, on comprend aisément comment l’inspiration et le talent d’Eric KOFFO ont fécondé pour enfanter ces ‘’bijoux’’ de valeur, à contempler sans modération.

L’œuvre

‘’Il était 21h17…’’ apporte un souffle nouveau à la poésie ivoirienne, voire africaine dans la mesure où quiconque n’aime pas ce genre littéraire réputé hermétique, trouvera de bonnes raisons de se réconcilier avec. A travers un style d’écriture simple, mais non moins dense, l’auteur aborde des thèmes d’actualité, notamment les affres de la guerre, le drame vécu par les enfants-soldats, la réconciliation nationale, la lutte contre l’insalubrité, le tabagisme, le phénomène des grossesses précoces en milieu scolaire, la lutte contre les IST et le SIDA etc.

Autant le dire, spécialistes et amateurs de poésie s’accordent à reconnaître que cet ouvrage est venu révolutionner la poésie ivoirienne, en la sortant des sentiers battus. Les commentaires élogieux à l’endroit du poète Eric Koffo n’en finissent pas ; ce n’est pas la présentatrice-vedette du journal télévisé de 20 heures de RTI1, Marie-Laure N’goran, qui dira le contraire. Elle qui n’a pas arrêté d’encenser l’auteur en affirmant avoir été séduite par la qualité et l’originalité de cette œuvre d’anthologie. C’était le Samedi 18 novembre 2017, dans le cadre de la rubrique ‘’page culture’’ du JT de 20 heures où notre écrivain multi-dimensionnel était l’invité spécial.

Il convient de préciser que le recueil de poèmes ‘’Il était 21h17…’’ est un véritable outil éducatif, pédagogique et didactique destiné à sensibiliser la jeunesse aux valeurs sociétales et aux vertus d’édification de la personnalité. C’est donc à juste titre qu’Eric Koffo fait déjà partie du cercle restreint des écrivains africains, ayant leurs œuvres agrées et recommandées par le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Assurément, pour un coup d’essai, celui qui se positionne comme un digne héritier du monument Bernard Dadié, a réussi un coup de maître. Attachez vos ceintures, c’est le temps des envolées lyriques…

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