7e conférence Côte-d’Ivoire/Burkina à Yamoussokro: 250 experts du Traité d’Amitié et de Coopération en conclaves

Dans le cadre du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, 250 Experts issus des deux pays tiennent depuis ce matin à l’Hôtel des Parlementaires, la traditionnelle réunion préparatoire du Conseil Conjoint de Gouvernements et cette année la 7eme Conférence au sommet des Chefs d’Etat prévus les 26 et 27 juillet à la Fondation Félix Houphouêt-Boigny de Yamoussoukro.

La réunion des Experts, première étape des activités préparatoires de cette 7eme conférence au sommet des Chefs d’Etat qui se tient les 23 et 24 juillet, a démarré ce matin avec l’intervention de madame Rouamba Olivia et M. Eric N’Dri Camille respectivement directrice générale des relations bilatérales au ministère burkinabè des Affaires Etrangères et directeur par intérim de la coopération, directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires Etrangères de la république de Côte d’Ivoire.

Occasion pour Mme Olivia Rouamba de traduire les salutations et remerciements du ministre burkinabè de la coopération régionale et des Affaires Etrangères, Alpha Barry à l’endroit de son homologue ivoirien, Marcel Amon-Tanoh pour l’accueil réservé à la délégation venue du Faso. « Le Traité d’Amitié et de Coopération est un vecteur de promotion de valeurs telles que la paix, le vivre ensemble et d’intégration des peuples, chères à nos deux Etats. Je voudrais aussi saluer le dynamisme de développement tracé par nos deux chefs d’Etat que sont le président Alassane Ouattara et Rock Christian Kaboré » a-t-elle délivré au nom du ministre Alpha Barry avant de laisser place à l’ivoirien Eric N’Dri Camille pour l’annonce détaillée du programme des travaux des Experts. Ce sont la mise en place des commissions. Quatre au total travailleront sur les décisions et recommandations issues de la 6e conférence au sommet du TAC tenue à Ouaga en 2017 ; Les Experts valideront ensuite les projets d’Accord signés lors de cette 6e conférence au sommet. Il faut noter que d’importants Accords ont été signés dans divers domaines dont la défense et la sécurité, le transport, l’économie, l’agriculture, la culture, l’énergie, la santé, l’éducation, la communication et les affaires sociales. Mais aussi de grands projets d’intérêt commun ont été initiés toujours sur la base de ces Accords. A savoir, le projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou ; Le projet de réhabilitation, de renforcement et de développement des réseaux routiers ; Le projet de réhabilitation du réseau ferroviaire ; Le projet de coopération en matière de transport aérien et enfin en matière de renforcement des capacités énergétiques et minières. Les experts élaboreront et adopteront le projet de Communiqué final et l’avant-projet d’ordre du jour de la conférence au sommet des Chefs d’Etat et enfin examineront et adopteront le rapport final de la réunion des experts.

Un Forum Economique ivoiro-burkinabè

Alors qu’il se tiendra un conseil conjoint de Gouvernements le jeudi 26 juillet dès 9h à la Fondation Félix Houphouêt-Boigny, aura lieu concomitamment un forum économique entre les deux pays en marge de cette 7e conférence de haut niveau, ce même jeudi dès 8h à la salle Félix Houphouêt-Boigny de l’hôtel président de Yamoussoukro en présence des deux Premiers ministres, ivoirien et burkinabè. Il a pour thème « Développement des partenariats entre les secteurs privés ivoiriens et burkinabè : Opportunités et défis », avec pour sous thème « Facilitation des échanges entre les deux pays et enjeux du Transport Routier Inter-Etat/ TRIE ». 150 participants sont attendus dont 70 entreprises ivoiriennes, 30 entreprises burkinabè, 15 institutions ivoiriennes, 10 institutions burkinabè et 25 autres participants.

Philippe Kouhon, envoyé spécial à Yamoussoukro

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2 réflexions au sujet de “7e conférence Côte-d’Ivoire/Burkina à Yamoussokro: 250 experts du Traité d’Amitié et de Coopération en conclaves”

  1. Oh que non, ne vous y trompez pas !!

    La Cote d’Ivoire est dans une vaste action de séduction envers le Burkina Faso, pour essayer d’aplanir les différents résultant de la tentative de coup d’état contre le pouvoir central, mené par DIENDERE, mais aussi le refus de livrer COMPAORE aux autorités de la volta pour le confronter à l’affaire SANKARA et répondre des crimes commis lors de sa chute.

    Les relations diplomatiques sont quasi gelées et aucun officiel ne s’est rendu au Burkina depuis de bons mois.

    Les biens de SORO et de nombreuses autres figures politiques ivoiriennes sont encore gelés ou nationalisés.

    De plus, les burkinabés vivant en Cote d’Ivoire sont en plein dans le doute, avec la réintroduction de la carte de séjour, le retour de la différenciation entre populations dans les dioulabougou et enfin l’augmentation du prix du transport vers l’hinterland.

    Des contrariétés économiques ont tout autant touché de nombreux hommes d’affaires burkinabé qui ont vu des français et des libanais plus nantis favorisés parle pouvoir ivoirien, passer avant eux, expulsés qu’ils étaient des marchés, mais aussi des sites d’orpaillages, de forets classées, de l’abattoir…

    De fait, le burkinabé n’est plus chaud pour présenter sa poitrine aux balles pour faire plaisir à OUATTARA, et la menace pro GBAGBO a fait place a une sympathie du genre GBAGBO KAFISSA, partagée avec les maliens, mais aussi une cessation de toute activité politique autour de meetings de pro OUATTARA, en perte de vitesse démocratique.

    Enfin, les écailles sont tombées des yeux de nos amis burkinabé, qui croyaient véritablement que OUATTARA serait le vainqueur des élections de 2010 et qui ont milité pour qu’il prenne le pouvoir qui aurait du lui revenir. Mais comme les maliens, les burkinabé se sont rendus compte que c’était une simple fiction et que c’étaient les français qui avaient installé OUATTARA au pouvoir, en éliminant celui qui avait réellement gagné les élections, et qui ne leur a jamais voulu de mal : GBAGBO LAURENT.

    Alors oui, des colloques, des séminaires, des accords, oui, il y en a des tas, vu que nos histoires sont intimement liées et qu’il faut aplanir le différent politique et diplomatique, mais autant il y a des actions en l’honneur de nos amis burkinabé dans ce pays, autant il n’y en pas ou peu chez les burkinabés en faveur d’ivoirien, car la simple invitation d’un ministre, d’un PAN ou de toute autre personnalité compromise dans le coup d’état, devient une sorte de piège dont on voudrait bien se passer.

    L’affaire DIENDERE sera donc gérée, mais seulement quand ce pouvoir tombera.

    Le Burkina est donc en attente de la fin de régime ivoirien, quand la Cote d’Ivoire multiplie les appels du pied !!

    OUATTARA aura commis une erreur grave, qui est celle de vouloir choisir qui devrait diriger le Burkina Faso, en y mettant les moyens, les hommes et les armes.

    Ca ne passera pas et cela ne sera pas oublié !!

    Dabakala

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