Florent Amany condamné à un an de prison dont 6 mois avec sursis

Quelques détails de l’audience

Les détails de l’audience : À la barre Florent Amany (observateur) a affirmé qu’il ne parlait pas de Marie Paul Adjé, mais de Marie Dominique Akré dans sa vidéo … Le Juge a trouvé qu’il n’était pas du tout sérieux.

En plus le procureur a présenté une vidéo d’observateur (en tenue orange se présentant déjà comme un prisonnier) où il annonçait qu’il avait été convoqué à la PLCC.

Selon le Procureur, c’était de la provocation de trop.

Le procureur a aussi signifié que Florent Amany était un récidiviste des actes de diffamation et d’atteinte à la dignité humaine, déjà avec l’affaire Didi B.

Mais qu’en plus il prenait plaisir à faire ce genre de chose, car Florent Amany a annoncé publiquement qu’il gagnait de l’argent en retour sur ses pages grâce à ce genre de contenu (des centaines de milliers de dollars sur Facebook grâce à l’affaire Didi B).

Le procureur avait requis 5 ans de prison pour Florent Amany.

L’accusé a été finalement condamné à 1 an d’emprisonnement dont 6 mois fermes.

L-CI

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2 réflexions au sujet de “Florent Amany condamné à un an de prison dont 6 mois avec sursis”

  1. Je comprends et supporte Marie-Paule Adjé mais je crois que le message était perçu 5/5 après les aveux de mensonges du prévenu. Son combat et honneur étaient dès lors gagnés et regagnés. Je pense qu’elle aurait dû y mettre fin sans poursuites pour condamnation.

    Au jour de ta gloire ne t’élève pas. Maintenant que c’est fait qu’elle fasse aussi attention car son tour ou celui d’un proche pourrait venir un jour et personne n’aura de compassion. Rires aujourd’hui sur les réseaux comme elle le fait pour une soi-disant victoire éphémère c’est peut-être bien mais la même et puissante épée de la justice est bel et bien à double tranchant. À bon entendeur !

  2. Enorme jubilation constatée sur les réseaux sociaux depuis hier, pour ce verdict qui envoie un activiste derrière les barreaux. La vindicte populaire s’est déchaînée contre le “vilain” qui a osé dire qu’il a couché avec la “belle” la traitant au passage de péripatéticienne. “Dura lex sed lex”. Au-delà de cette affaire, constatons que par petits morceaux, la liberté d’expression est en train d’être arrachée à ce peuple dans une démarche de petits pas. Au grand ravissement de certains d’entre nous, soulevant ainsi la question de LA DÉMOCRATIE. De laquelle voulons-nous ? Certains répondent que c’est un idéal vers lequel nous tendons ; ou que c’est un processus toujours inachevé ; ou l’Afrique a sa propre lecture de la démocratie ; qu’elle universelle ; etc.

    Celle, à l’Occidental, permet à un journal de caricaturer Obama en singe, de traiter Macron de c*n, d’idiot, voire même de lui administrer une claque planétaire (aux sens propre et figuré). Des choses inimaginables en Russie et en Chine, pays aux rapports ambigus avec la démocratie.

    Il n’empêche, le paravent de la démocratie ne tient plus, ces dernières années nous le prouvent plus qu’abondamment. Exemples : en France aujourd’hui, il devient dangereux de ne pas soutenir l’Ukraine, de refuser la doxa officielle sur les vaccins, ou même de militer pour le Frexit. Des chaînes de télé sont interdites, des leaders invisibilisés, les communautés ostracisées, etc. Aux USA, auto-proclamés “plus grande démocratie au monde”, la justice est ouvertement instrumentalisée pour barrer la route à un dangereux adversaire politique dans la plus pure tradition des républiques bananières africaines ; des affaires de pots-de-vins, de pédophilie, de trafic d’influence sont étouffés et l’omerta règne en maître sur des sujets jugés tabous. On cherche à planquer tout sujet dérangeant sous le tapis, comme les affaires Snowden et Assange.

    Décomplexons-nous et assumons clairement notre position consistant à refuser de se déclarer “Etat de droit” ou “démocratie”, parce que ça ne tient pas la route : la Chine, aujourd’hui 1ère puissance économique au monde, en allant à l’essentiel, a fêté l’an dernier sa victoire contre la pauvreté. N’est-ce pas là l’essentiel, que les populations mangent, vivent, s’instruisent, prospèrent, se logent, respirent, assurés de leur sécurité assurée par un appareil étatique (même) répressif ? Gagnons temps comme disent les jeunes, et tant pis si de temps à autre, des personnes comme Observateur Ebène font les frais du besoin de réguler la société ou de faire plaisir à des personnes au carnet d’adresse aussi rebondi que leurs formes.

    Sinon en Occident, les gens se croient “libres et égaux en démocratie” simplement parce qu’ils votent et s’expriment librement (et encore !). Pour y gagner quoi au final ? Propulser au pouvoir des individus tenus et châtrés par l’oligarchie financière internationale, les organisations para-étatiques, incapables de la moindre initiative, de la moindre action, réduits à brasser du vent, s’agiter pour lisser leur image s’assurant ainsi de la longévité politique ? À Adjamé, on aurait dit “dictature est mié” ! 🙂

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