Bloléquin et justice primaire en Côte-d’Ivoire: Une situation répétitive et extensive

Guy Roger Angora , le gendarme présumé lynché et tué par la population après son meurtre sur le motocycliste

La justice primaire et subjective, populaire et citoyenne pour ceux qui préfère cette terminologie, est un danger pour l’ordre républicain et la sécurité des personnes.

Il faut absolument arrêter avec ces comportements déviants. Les citoyens ont des droits qui ne peuvent être bafoués, de même, les victimes ont des droits qui peuvent être actionnés.

L’ignorer constitue une menace au bon fonctionnement de notre société et l’anarchie crée plus de problèmes, qu’elle n’en règle.

Attention, attention, nous sommes en train de rendre notre pays ingouvernable par nos attitudes et conduites sociales (racket, corruption. silences, indiscipline, violence).

Pierre Soumarey

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18 réflexions au sujet de “Bloléquin et justice primaire en Côte-d’Ivoire: Une situation répétitive et extensive”

  1. Le revers de la médaille de ce que certains appellent un succès.

    On sent qu’ il y a comme une violence primaire qui couve dans ce pays.

    La violence n est plus perçue comme quelque chose de négatif.

    Si ceux même qui sont notre rempart contre le désordre finissent ainsi , dans quelle société somme nous?

    E on va venir te saouler avec des discours d émergence ou de destin national!

  2. Le mi-cancre @cinetique vient certainement de naître en Côte d’Ivoire.
    Il va falloir lui conter l’histoire des microbes GPP, nourris et blanchis par la république refondatrice de Gbagba, qui attaquaient tout ce qui bougeait autour de leurs camps y compris les gendarmes. On pourrait aussi parler de la horde de microbes conduits par Blé la machette qui allaient jusqu’à s’en prendre aux forces de la paix – les casques bleues de l’ONU – venues éviter que nous nous entretuions. On a même vu de petits soldats bastonnader des généraux à mort pour avoir simplement déjeuné avec leurs homologues français. Tout était simplement normal pour notre mi-cancre fœtus @assouman-pédé certainement en gestation dans le ventre de sa chère maman. Souhaitons-lui donc la bienvenue dans le monde « apocalyptique » de Ouattara !!!

    té ande

  3. Cette anarchie n’est pas née sous le regime Ouattara. Nous pouvons trouver ses origines depuis Décembre 1993.

    Il y a une au moins une dizaines d’années de cela, pour un “OUI” ou un “NON” contre le pouvoir en place, un certain “Escadron-de-la-Mort” faisait eruption chez toi et t’assassiner gratuitement.

  4. A lire les uns et les autres on comprend pourquoi ça perdure.

    Si vous voulez parler du temps de Gbagbo, lorsque notamment un policier tuait un taximetre, il était mis aux arrêts, la réaction des chauffeurs se limitant à des grèves de protestation immédiate.

    Ici le sujet c est vindicte populaire contre les forces de l ordre en particulier et symboles de l autorité en general. rien à voir avec les balivernes que je lis.

    Avant ce qu on sait, exceptée dans la zone qu’ on sait, sous aucun régime on a vu cette récurrence d attaque massive contre les forces de l ordre par la population.

    Maintenant pour chaque événement on attaque la gendarmerie, la mairie et la préfecture. Ce mode opératoire on sait tous son origine.

    Je défend le respect de l uniforme par la population. Quelques indelicatesses ne peuvent pas remettre en cause cette clé sociale.

    Si la peur du gendarme disparaît ceux qui réfléchissent un tout petit peu savent ce qui adviendra.

    Mais comme on est dans la contradiction pour la contradiction continuez vos raisonnements à courte vue.

    La question intéressante aussi: pourquoi cette pratique tend à se généraliser?

  5. Nous ne cessons de dire que Ouattara doit plutôt mettre l’accent sur la vraie PAIX entre les peuples ivoiriens et surtout la sécurité qui reste précaire depuis sa prise du pouvoir.

    Ouattara est en train de commettre les memes erreurs que ses 3 prédécesseurs, en croyant qu’il maîtrise tout et tout est sous controle..
    le pouvoir politique est souvent satanique.

  6. “Ouattara est en train de commettre les mêmes erreurs que ses 3 prédécesseurs, en croyant qu’il maîtrise tout et tout est sous controle..”

    Non mon cher ami @srika, GBAGBO LAURENT ne maitrisait pas les rebelles de OUATTARA et les suppliait de venir à la table de négociation et de cesser leur tueries, tout comme il fustigeait le modèle violent et la défiance d’État (et biensur le non respect des lois et de la constitution) que ces rebelles proposaient comme mode d’expression aux ivoiriens (pour des cartes d’identités comme le dit SORO).

    Non mes amis, concernant les causes, chacun voudra citer l’autre comme responsable de la situation, mais dans les faits, ce qui est et demeure, c’est que ce pouvoir actuel, en charge et donc seul apte à corriger le tir, ne se donne pas les moyens, sinon la peine de donner aux ivoiriens la possibilité de laisser la justice s’exprimer et de faire confiance au système.

    Notre armée, sinon notre système judiciaire, n’a jamais été autant soumise au pouvoir en place, miné par des fléaux notables comme le tribalisme, le parti pris et l’incompétence des donneurs d’ordre, qui ont obtenu leur galons pour services rendus à OUATTARA.

    La notion de république n’existe plus et dans quelques mois, vous verrez que l’armée se donnera le droit de « parler », si jamais OUATTARA n’arrivait pas à trouver une solution qui puisse satisfaire tous les chasseurs de rats intégrés dans cette armée, qui continue d’attendre leur part du butin.

    Les populations ivoiriennes savent qu’aucune justice n’osera venir à leur secours et de plus en plus d’ivoiriens croient que la seule façon de régler leur problème passe par la défiance de l’autorité, le non respect de la loi et la violence instinctive et sauvage, à raison ou à tort !!

    Voici le cadre et la situation.

    Alors dire que ce serait à cause des GPP ou des “escadrons de la mort” dont on attend toujours la liste exhaustive des « crimes » qu’ils auraient commis, c’est plus que réducteur, car ces organes actifs ou fictifs n’ont pas eu suffisamment de temps et d’emprises sur les populations locales pour leur servir de modèle et de canevas comportemental. Ce sont avant tout des arguments politiques pour faire prospérer la perception de militants pro OUATTARA (la preuve, une fois au pouvoir, personne n ‘a été inculpé pour des crimes commis par des éléments GPP ou des « escadrons de la mort », les preuves étant inexistantes ou affabulatoires).

    Le régime de OUATTARA a été largement plus invasif, plus prononcé, et les méfaits causés par ses hommes (en partie incontrôlables, conférez vous au pillage systématiques d’Abidjan après la prise de la ville par exemple, qui servira de modèle pour les ivoiriens su jamais le système sécuritaire abidjanais venait à s’écrouler de nouveau) sont devenus des modèles pour les populations, les hommes de OUATTARA qui se sont permis à plusieurs reprise soit de brimer les populations ivoiriennes (l’armée sous GBAGBO ne le faisait pas, elle était non tribale), soit de prendre les armes spontanément pour exiger des perdiems égoïstes et non budgétisés, soit de pendre parti pour des gens qui ne le méritent pas (microbes protégés par des chefs de guerre, contre qui la police et la gendarmerie, voir la justice étaient inefficaces) !!

    La réaction de la population est donc logique et instinctive : la violence pour régler leurs problèmes immédiats, hier contre les microbes, aujourd’hui contre les corps habillés !!

    Pourtant, les populations ont épuisé les voies de recours : plaintes verbales auprès de la gendarmerie, sollicitation de l’action du préfet, du sous-préfet, etc…

    C’est donc tout un système qui s’écroule et la perte de confiance en l’autorité publique.

    Au passage, notez que cela se passe dans des villes qui ont payé le prix fort lors de la descente des rebelles vers le SUD et qui ont subi pendant de longues années les méfaits des rebelles venus prendre la ville, avant qu’un semblant d’autorité ne vienne les remplacer…

    Les populations en ont marre !!

    Il se peut que nous passions par le schéma que l’on voit en Centrafrique !!

    Que DIEU nous ne préserve !!

    Pop !! (Et après il y en a qui continueront à se moquer du match retour !! Il aura lieu, mais sous une autre forme -ici ce sont les prémices-, que personne ne saura contrôler et maitriser !!)

  7. @Srika Blah,
    “Il y a une au moins une dizaines d’années de cela, pour un “OUI” ou un “NON” contre le pouvoir en place, un certain “Escadron-de-la-Mort” faisait eruption chez toi et t’assassiner gratuitement.”

    Tous mais pas toi quand-même !! La stratégie de démolition de l’adversaire par l’entretien de rumeurs fantaisistes qui prospèrent via les grins, les bandjidrômes et les maquis, a vécu : sur la question de l’escadron de la mort, le puissant journal Le Monde a mordu la poussière en justice, dans son propre pays, incapables qu’ils ont été de prouver la matérialité dudit escadron. Le procès en cours à La Haye a été une belle tribune pour remettre au goût du jour la question de ce fameux escadron. Mais des 82 témoins triés sur le volet par dame Bensouda, aucun n’a pu matériellement ne serait-cer que citer le fameux escadron (parce que là, il aurait fallu le prouver).

    Alors, quand tu écris cette monumentale connerie “UN CERTAIN “ESCADRON-DE-LA-MORT” FAISAIT ERUPTION CHEZ TOI ET T’ASSASSINER GRATUITEMENT”, j’ose croire que tu pourras, à l’abri de l’anonymat que procure internet, citer ne serait-ce qu’un cas d’assassinat gratuit commis pour un oui ou un non. Oh bien sûr, je te vois rappliquer avec tes gros sabots débiter la liste habituelle : Dr Benoit Dacoury, Téhé Emile, Camara Yêrêfê dit H, Guy-André Kieffer. Qui d’autre ? Ça fait maigre pour un “escadron de la mort”, tu ne trouves pas ? En tout cas, bien en deçà des expéditions contre les habitants de Bouaké Sud, contre les villages de la périphérie de Bouaké, contre les danseuses d’adjanou, contre Guitrozon et Petit Duékoué et j’en passe. Toi qui es manifestement (par réflexe ethno-tribal) militant du PDCI, devrais te souvenir du même mode opératoire utilisé contre Bédié dès 1994 quand son rival a perdu la course à la succession de FHB. Qui a abouti à la sortie massive d’une population manipulée et chauffée à blanc des années durant, pour célébrer la connerie abyssale qu’est un coup d’Etat.

    Rends-toi service mon ami, en réfléchissant par toi-même et non au travers de rumeurs motivées par la haine et justifiées par le besoin de démolir à tout prix. Des rumeurs qui, dans la guerre de communication, ont pour but d’allumer des contre-feux pour détourner le regard des horreurs qu’on est soi-même en train de commettre dans les 60% du territoire qu’on administre. Il n’y avait pas plus d’escadrons de la mort qu’il n’y a de Martiens au sommet de la tour Eiffel. Merci et bonne journée.

  8. @Pierre Soumarey,
    “nous sommes en train de rendre notre pays ingouvernable”.
    Petit rappel historique et utile : le Big Guru d’une secte dont les prophéties selon ses ouailles se réalisent toujours, avait annoncé la couleur, et promis d’y travailler activement.

    Encore une prophétie passée à concrétisation. Que dire ? Dieu soit loué, et Son prophète béni pour cette situation ! Le pays est effectivement devenu ingouvernable.

  9. @assouman-cinétique-des-samedis

    Vous pouvez toujours prendre un rendez-vous de visa access Canada le samedi pour échapper à tout ceci … y compris l’islamisation systématique galopante par la distribution de Corans aux fidèles musulmans. La Côte d’Ivoire n’est le seul pays où il y a des bavures suivies de réactions de populations. Même des pays développés connaissent ces genres de situations. Il faut être un super mi-cancre comme @assouman-trou-du-cul pour lier des faits de société à la gouvernance d’un régime donné.

    té ande

  10. “La Côte d’Ivoire n’est le seul pays où il y a des bavures suivies de réactions de populations.” et “Même des pays développés connaissent ces genres de situations. Il faut être un « super mi-cancre » pour lier des faits de société à la gouvernance d’un régime donné.”

    Oui, on aura envie, pour sa défense, de minimiser la situation et d’en faire un fait divers rencontré dans les autres pays.

    C’est de bonne guerre !!

    Mais non mon cher ami, quand toute une population se soulève comme un seul homme pour agir dans l’intérêt d’une ou de deux personnes qu’elle ne connait pas forcément, c’est toujours de très mauvaise augure, surtout si cette action se généralise et se multiplie !!

    On est bien loin ici du fait divers et le gouvernement est bien obligé de prendre la situation au sérieux !!

    Et vu que vous citez les autres pays, il y en a de nombreux où on a vu des pouvoirs tomber suite à ce genre d’action de défiance de l’autorité en place !!

    On vous demande donc de faire attention au cadre et à prendre les décisions et dispositions pour que les ivoiriens se soumettent à l’autorité et à l’ordre établi !!

    Minimiser la situation est une faute grave !!

    Faire usage de la violence et de la force pour rétablir l’ordre en est une autre !!

    Mais vous n’êtes pas obligés !!

    Maintenant, si vous voulez faire croire que c’est à cause des GPP et des escadrons de la mort que les villageois se font justice, libre à vous de le faire, mais entre nous; sachez que les populations se foutent bien de GBAGBO; de OUATTARA, du GPP ou des escadrons.

    Elles ont marre d’une situation contemporaine entretenue par un pouvoir complice !!

    Point à la ligne.

    Nous vivons donc le présent et le futur est conditionné par ce qui se passe maintenant à Blolequin, mais aussi ailleurs !!

    Allons donc !!

    Pop !!

  11. Non, non et non, à ce feu qui brule la Côte d’ivoire, qui s’en prend à la présence de l’État dans les régions, qui s’attaque aux symboles de la République (écoles, mairies, administrations), et qui défie constamment l’ordre public et l’autorité des Institutions (forces de l’ordre). La récurrence, la constance, l’augmentation et l’extension du phénomène interpelle sur son importance, son origine, sa nature, sa finalité et sa portée. Il ne peut plus se ranger dans la catégorie du simple fait divers isolé et fortuit. Nous l’avons déjà dit.
    Il nous renseigne sur la réalité d’une société violente en rupture avec le droit et l’ordre républicain. Ce retour en force de la criminalité sous des aspects multiformes (incendie des marchés, justice primaire, agressions des personnes, de l’autorité, destruction des biens publics) laisse apparaître les premiers symptômes du dérèglements de la vie sociale (révolte des populations dans une ambiance générale d’oisiveté (chômage), de suspicion (absence de confiance dans les institutions) , de morosité (déception dans le politique, absence de projet de société mobilisateur) et d’inquiétude sur l’avenir (élection, division, exclusion, sous-emploi, absence de débouchés).
    Il indique également, si on n’y prend garde, l’imminence de la décadence prochaine de l’État ( contestation des lois et de son autorité, destruction de ses symboles, absence de contrôle sur les populations) ou tout au moins, du régime RDR, sous la pression croissante d’un mouvement qui sape insidieusement ses fondations. Nous rentrons dans une période trouble. La perception qui s’en dégage est une perte de repères au plan historique, politique et civilisationnel (regret du temps d’Houphouet-Boigny et du miracle ivoirien). C’est dire toute la distance qui existe dans la conscience collective dans son rapport avec le présent (action gouvernementale). Lorsque la jeunesse cesse de croire en un idéal, à un rêve, à un avenir, il y a menace potentielle. Lorsque des populations adoptent des comportements déviants, et brulent tout (personnes, biens, principes, valeurs, pacte social et républicain) il y a grand danger. Volonté politique ou facteurs sociologiques et culturels ? Attention, attention, attention, il urge de le déterminer et de le corriger, pendant qu’il est encore temps. Le feu qui brûle en Côte d’Ivoire, est immatériel avant d’être matériel.
    Conclusion : Ces évènements étaient pourtant prédictifs pour ceux qui savent lire la politique. J’avais annoncé leur survenance 2 années auparavant.

  12. Non, non et non monsieur SOUMAREY PIERRE, aucun feu ne couve où que ce soit. Vous voulez tout simplement voir se réaliser vos rêveries d’une chute apocalyptique du régime actuel. Les bavures militaires et policières ont toujours eu une certaine réaction chez les populations victimes de ces légèretés. Ce n’est pas parce qu’au temps du mi-cancre Gbagbo, ordre a toujours été donné de tirer sur la population pour les traumatiser qu’elles n’avaient pas cette velléités de réactions en eux. Ces petits gendarmes qui continuent de croire qu’ils peuvent user des armes payées par le contribuable pour les racketter risquent de subir malheureusement ces genres de réactions populaires.

    té ande

  13. “, mais entre nous; sachez que les populations se foutent bien de GBAGBO; de OUATTARA, du GPP ou des escadrons.” Selon @rantanplan.Je dirai sauf pour le “peuple GOR” pour qui la paix,le développement économique et social de la population se limitent au nombril égocentrique de Son Excellence Président GBAGBO tout en souhaitant la mort exaltée de Mr OUATTARA.
    Quand on commence à comprendre que les hommes passeront en apportant sa petite pierre à l’édifice et seul le pays restera on fera un pas en avant.

    Mon souhait et j’y crois le gouvernement prendra la pleine mesure de ses soubresauts et y trouvera des réponses adéquates.Pour preuve on parle de moins en moins des enfants en conflit avec la société qui ont mis en emoi la société.
    L’apocalypse ne triomphera pas car le pays est gouverné n’en déplaise à ceux là qui vivent que de charognes.

    À chacun sa lorgnette !!!

  14. @quoi

    « Quand on commence à comprendre que les hommes passeront en apportant sa petite pierre à l’édifice et seul le pays restera on fera un pas en avant »

    Le chien @rantanplan-poop ne l’a appris que le jour où Gbagbo est tombé non pas comme un fruit mûr, mais comme un fruit pourri. Et depuis lors, il ne cesse d’aboyer ce refrain « TOUT POUVOIR A UNE FIN » au passage de la caravane du Bravetchè. Plus grave encore, le chien mi-cancre croit avoir trouvé de quoi à défoncer une fenêtre largement ouverte…Alassane a déjà maintenant fois dit de plusieurs manières qu’il remettra le pouvoir au nouveau président élu en 2020 et qu’il ira se reposer.

    Plus on approche 2020, plus leur maladie mi-cancre s’agrave … prions pour qu’il en reste quelque chose aux 5399 microbes !!!!

    té ande

  15. @raymond-assouman-marianne

    Vous semblez être fortement traumatisé par @peace. Yako à vous !!!

    té ande

  16. “Pour preuve on parle de moins en moins des enfants en conflit avec la société qui ont mis en emoi la société.”

    En effet, depuis que le gouvernement de OUATTARA a choisi, malgré lui, de ne plus couvrir les chefs de guerre qui envoyaient les enfants de guerre d’ABOBO, voler et violer avant de partager le butin !!! Ce gouvernement aura voulu en faire un problème de société (enfants désoeuvrés, disent-ils), pour tromper l’opinion, mais c’est seulement après avoir discuté avec les chefs de guerre qu’une solution fut trouvée (du moins, pour le moment, car ces chefs de guerre, agrippés à leur kALACHS, attendent toujours leur compensation financière) !!

    Et plus haut, mon cher ami @quoi, je parle bien des populations qui s’en prennent au pouvoir public dans les rues de BLOLEQUIN. Elles se foutent de GBAGBO, OUATTARA, du GPP ou des escadrons et elles manifestent un mal être temporaire qui se libère suite à un prétexte qui permet de canaliser cette violence emmagasinée.

    Mais bon, vu que votre peur perpétuelle est le pro GBAGBO classique qui n’est plus un ivoirien normal selon vous, on comprend votre comportement et vos propos !!

    Et non mon cher ami @SOUMAREY PIERRE, pendant que vous dites avoir prédit cette situation il y a deux ans, moi, j’ai entrevu ce développement depuis le moment où OUATTARA a choisi le non respect des lois et des règles pour arriver au pouvoir, par tous les moyens. Depuis le moment où il a donné son autorisation à ses hommes de s’en prendre au civils (et non aux militaires) pour assoir son pouvoir obtenu dans le sang et la poudre !!

    Ce sont des autorisations soutenues implicitement par la France, octroyées à des populations prédatrices, à tuer, voler, piller, violer, sans subir la moindre représailles : un seul objectif, installer la terreur, la crainte et donc empêcher les ivoiriens de se soulever (clin d’œil à MACHIAVEL au passage, la notion de crainte et de peur du régent). Pire, les récompenses et rétributions affectées pour « services rendus » qui ont été octroyées à des personnes qui sont formellement identifiées par de nombreuses victimes amorphes ou ne fuite, comme des criminels, ont été un mode d’expression pour le système OUATTARA.

    OUATTARA a appris aux ivoiriens que l’on peut faire du mal, que l’on peut briser les lois et être récompensé pour cela. Il a appris aux ivoiriens qu’il est possible que des autorités alternatives, non fondées de pouvoir, non qualifiées et partisanes à souhait et donc antirépublicaines, pouvaient se substituer à la police et à la gendarmerie, à qui l’on attribuera de fait une étiquette de pro GBAGBO, seulement parce qu’elles ont osé essayé de maintenir l’ordre et la paix dans le pays !!

    Le contexte est donc ce qui conditionnait le développement dans ce pays et il était juste une question de temps, avant que la Cote d’Ivoire ne se retrouve en train de suivre le chemin de la Centrafrique, de la Lybie et des autres pays où des puissances occidentales se sont permises d’armer et de soutenir des groupements minoritaires, qui se sont permis de tuer et de ne point respecter les lois, afin d’accéder au pouvoir, des groupements militaires qui ont commis la même faute, celle de le rester, malgré le fait qu’ils avaient le pouvoir en main (et oui, le RDR est resté ultra minoritaire et tribaliste après 10 ans de pouvoir, quand le FPI a su grossir et grandir entre 2000 et 2010. Un fait historique) !!

    Le facteur aggravant est bien sûr le fait que OUATTARA, une fois au pouvoir, n’ait pas essayé de normaliser la situation et ait laissé cette chape de plomb se cristalliser sur les populations ivoiriennes, amorphes et dociles.

    Il est évident que tôt ou tard, que les ivoiriens (de toute faction et clan) finissent par donner de la voix et le seul moyen à leur disposition pour le faire, c’est la violence !!

    On aura parlé tantôt de la « poudrière identitaire » (fictive), qui n’attendait que l’étincelle pour exploser, maintenant, nous parlons d’un autre genre de poudrière, plus complexe, plus sociale que politique, plus profonde et généralisée, qui tourne autour de la soif de justice, qui autorise implicitement tout genre d’abus !!

    Cette révolution aura lieu et nous n’en sommes qu’aux prémices !!

    Pop !!

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