Hamsatou ANABO
Après la chute d’un véhicule du pont De Gaulle au Plateau (Centre d’Abidjan), dans la lagune, dimanche matin, plusieurs riverains, debout devant les barres de fer pour satisfaire leur curiosité font des prises de vues, malgré « l’émoi » chez d’autres. Des débris de vitres et le parchoc du véhicule sont visibles devant les barres de fer du pont De Gaulle. Un véhicule de type 4X4 de couleur blanche qui quittait le Plateau pour aller à Treichville a chuté du pont De Gaulle dans la lagune, faisant un mort de peau blanche dont l’identité reste inconnue, selon les pompiers. « Ce pont est très dangereux, chaque année un véhicule ou un bus tombe dans cette lagune », explique Kouassi Konan, un riverain avant d’être prié par un policier pour « quitter les lieux ».
Plus d’une quarantaine de forces de l’ordre présent sur les lieux du drame demandent aux riverains de quitter les lieux. En bas du pont, deux zodiacs du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) sont actifs pour la localisation du corps de la victime. Malgré l’intervention de la police pour repousser les riverains, certains curieux essaient de s’approcher au bord de la lagune pour suivre l’opération de repêchage.
« Nous étions entrain de faire du sport quand nous avions vu la voiture percuté une balise dans le véhicule on a donc alerté les pompiers », confie un groupe de jeunes.
Pour la sexagénaire Madeleine Kouadio, « ce pont fait finalement peur, chaque année, un véhicule chute dans la lagune », confesse-t-elle, estimant qu’il y a un esprit ici ».
Les larmes aux yeux, Rokiya Ouattara se souvient du décès de sa mère en 2011, après la chute d’un bus de la société des transports abidjanais (SOTRA), dans la lagune. « J’ai très peur de passer sur ce pont car c’est ici que ma maman est décédée et ce matin en voyant cet accident, la douleur remonte », explique-t-elle avant d’éclater en sanglots.
Après plusieurs heures pour localiser le véhicule, vers 10H00 (GMT et locale), les pompiers prient les journalistes de ranger les téléphones et appareils de prise de vue avant l’identification du corps. Munis de brancard, les pompiers transportent le corps raide de la victime sous le pont pour son identification. Vêtu d’un tee-shirt blanc avec des bandes bleues, un homme de peau blanche, dont l’origine est inconnue est blessé à la tête. « L’identité de la victime reste inconnue car il n’a aucune carte sur lui », affirme le Commandant des opérations Jean Michel Djaco.
HAN
Les statistiques mondiales en matière de sécurité routière sont implacables sur le sujet: la cause principale des accidents de la circulation est due au facteur humain, à hauteur de 95% des accidents.
Ce genre de drame arrive parce que les gens font n’importe quoi au volant. La solution c’est de changer son comportement au volant, en commençant par respecter le code de la route.
En Cote d’Ivoire le code de la route dit que la vitesse en agglomération est limitée à 60 km/h. Combien de gens respectent cela?