Agression d’un agent de police en Côte d’Ivoire -Les femmes de la société civile expriment leur indignation à Mariatou Koné

(AIP)– Une délégation d’associations de femmes de la société civile a transmis mercredi, à la ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la solidarité, Mariatou Koné, une pétition pour exprimer leur indignation et réclamer que justice soit rendue, dans le cadre de l’agression d’un agent de police par un député.

Selon la porte parole de la délégation, Dr Kodjo Marie-Paule, les femmes des organisations de la société civile s’indignent face à cet acte causé par le député Yah Touré sur l’agent de Police Kouamé Aya et tiennent à préciser « que nul ne doit se faire justice ». E

lle a rappelé que les parlementaires doivent eux-mêmes s’impliquer et s’engager fermement dans la prévention de telles actes.

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1 réflexion au sujet de « Agression d’un agent de police en Côte d’Ivoire -Les femmes de la société civile expriment leur indignation à Mariatou Koné »

  1. Oh la ! Bien-sûr que vous êtes des femmes et bien-sûr que d’entendre qu’une des vôtres, de surcroît agent des forces de police dans l’exercice de ses fonctions, a été giflée est révoltant. Mais il faut savoir garder de la retenue par rapport à certaines choses. Dans cette affaire, tant qu’un juge n’aura pas tranché après audition d’éventuels témoins, il faut être prudent. Mais quand vous affirmez « que nul ne doit se faire justice », cela suppose que vous avez décidé que le député est réellement coupable des faits qui lui sont reprochés. Or si la culpabilité de ce député était, à ce jour, établie il aurait déjà été jugé par un juge des flagrants délits, puisqu’on nous dit qu’il a été pris dans le flagrant délit d’agression physique sur un agent de police. Or le flagrant délit semble être le seul cas que ne couvre pas l’immunité parlementaire. Cela veut dire qu’un juge des flagrants délits aurait pu le juger sans problème, sans que son immunité ne le couvre. Mon avis sur la question est que je soupçonne ce monsieur d’avoir réellement commis cet acte. Mais on ne peut pas, à moins d’être un témoin des faits, aller au delà des simples soupçons dans une affaire où le flagrant délit n’a pas encore été établi. Car si le flagrant délit est établi cela veut clairement dire que le procureur Adou est un lâche doublé d’un incompétent qui a bafoué le droit en commettant au moins deux erreurs graves. La première étant de ne pas réunir toutes les preuves et les témoins pour conduire ce député devant un juge des flagrants délits. La deuxième étant de le relâcher après sa garde à vue sans l’avis et la décision d’un juge.

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