Ali Bongo interdit à Jean Ping et autres opposants toute sortie du territoire gabonais

Le pouvoir a justifié la mesure en évoquant des appels « à la rébellion et à l’insurrection » du candidat perdant à la présidentielle de 2016.

Le principal opposant gabonais Jean Ping et plusieurs leaders de l’opposition ont été interdits de sortir du territoire en réponse à ce que les autorités qualifient d’appels au « trouble à l’ordre public », a indiqué dimanche 3 septembre à l’AFP le porte-parole du ministère de l’intérieur.

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« Cette mesure est consécutive aux propos séditieux de Jean Ping tenus le 18 août quand il appelait au trouble à l’ordre public, à la rébellion et à l’insurrection », a justifié le porte-parole du ministère de l’intérieur, Jean-Eric Nziengui Mangala. M. Ping, qui n’a pas reconnu sa défaite il y a un an face au président Ali Bongo Ondimba, a exhorté le 18 août les Gabonais à « se lever comme un seul homme pour marquer solennellement (son) arrivée au pouvoir ».

Il s’agit d’une « mesure administrative provisoire » concernant « les responsables des partis politiques et personnalités au sein de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) autour de Jean Ping », a encore expliqué dimanche le porte-parole du ministère.

Marches de soutien

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1 réflexion au sujet de « Ali Bongo interdit à Jean Ping et autres opposants toute sortie du territoire gabonais »

  1. Ah, le Gabon… Petit pays numériquement (environ 1,8 million d’habitants) et géographiquement dote de richesses inouïes. Et pourtant, après plus de 40 ans de gestion du clan Bongo, bonne partie de la population se retrouve toujours dans la pauvreté avec des infrastructures qui laissent à désirer.

    Bongo-fils se voit déjà là pour 40 ans comme Bongo père, constitution ou pas. Hélas !

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