Côte-d’Ivoire: Yves Koné remplace Massandje Touré Litse à la tête du CCC limogée

(Agence Ecofin) – En Côte d’Ivoire, Massandje Touré Litse (photo) sera remplacée à la tête du Conseil du Café-Cacao (CCC) par Yves Koné, ancien conseiller présidentiel, rapporte Reuters qui cite certaines sources ayant requis l’anonymat.

Cette décision prise mardi par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a été officialisée aujourd’hui au terme d’un Conseil des ministres. Selon lesdites sources, ce changement est imputable à la mauvaise gestion par le CCC de la crise ayant paralysé l’appareil de commercialisation du cacao et conduit au défaut de paiement de contrats d’exportation portant sur un volume total de 350 000 tonnes d’or brun.

Pour rappel, Massandje Touré Litse a pris les rênes du CCC en 2012, à la suite des réformes lancées en faveur de la filière cacao en novembre 2011 par le gouvernement ivoirien.

Espoir Olodo

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10 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: Yves Koné remplace Massandje Touré Litse à la tête du CCC limogée”

  1. Que j’adore cela !!! Oui, les incompétents, il faut les virer. Puisque le concept de démission après échec n’est nullement inscrit dans l’ADN de l’Ivoirien (à part Wodié bien entendu, rires), il faut V.I.R.E.R. et bien. Ce pays regorge de talents qui sont et au pays et dans la diaspora. Tout individu qui échoue ou est incapable de réussir une mission à lui confier par les autorités, il faut la virer. Pur et simple. Et puis, on “move on”…Allez…

    Ainsi, il faut changer de mentalité et toute personne nommée homme ou femme devrait comprendre qu’il ou elle est sur un fauteuil éjectable s’il ou elle échoue, y compris le PM dont je salue le travail à ce jour.

    Nous espérons que Yves Koné pourra redynamiser ce Conseil, et le sortir du rouge pour le bonheur de nos milliers de producteurs, notre économie toute entière, et le pays.

    AUCUN INCOMPETENT NE DOIT ETRE INTOUCHABLE. CELA DOIT ETRE NOTRE NOUVEAU ETAT D’ESPRIT, NOUS IVOIRIENS ET AFRICAINS, DANS CE 21EME SIECLE…

    Next…

  2. Ahiiiii pourquoi aurait-elle démissionné. Même vous Peace011 on vous mettrait à ce poste que jamais vous ne démissionneriez. Il y a à manger et à boire à gogo à ce genre de poste politique que vous direz bientôt du sieur Yves Koné qu’il est incompétent. C’est maintenant on a découvert que massandje est incompétente ? L’actuel PM ne fait que placer ses pions. Ko nouvel état d’esprit !! On se connaît.

    Yalla, bye.

  3. Ko bonheur de milliers de producteurs… Bonheur de très discrétionnaire Armajaro ouais!

    Il a de plus en plus de monde à Limoges, les élections approchent.

    Yalla

  4. Rires… Je vois tu n’es pas habitué de voir des gens démissionnés. Ce n’est pas parce que tu ne l’es pas que ce n’est pas normal ou à rechercher. Je comprends et voilà ce qui doit changer sous nos tropiques. Voilà le NOUVEL ETAT D’ESPRIT dont il est question.

    Justement, on ne doit avoir en tête qu’on va à ces postes pour s’enrichir mais pour remplir son devoir. Oui, faire son boulot. C’est vrai, dans les mentalités tropicales depuis nos indépendances jusqu’aux dix-sept dernières années, c’est comme toi on pense. C’est bien ce qu’il faut changer @LaBlague et cela doit se faire sans blagues.

    Non, moi @Peace011 je démissionne le jour où j’échoue ou suis incapable de remplir une tâche à moi confié. Je m’adonne à autre chose. Juste une différence de mentalité.

  5. Que quelqu’un, soit-il un PM ou PR, mette SES GARS ou pas devrait être un détail aussi longtemps que ce gars fait du bon boulot. C’est sous les tropiques que les gens crient au loup chaque fois. Si Yves revitalise et nettoie ce secteur alors tant mieux. S’il échoue alors il faudra le voir comme incompétent et changer de cap. Gbagbo, Bédié et Ouattara ont tous nommé leurs gars, alors, où est le problème ? Seule la compétence doit primer d’où qu’elle vienne.

  6. DU RATTRAPAGE ET DE LA COMPETENCE

    Plus de cinq heures de vol, à travers les nuages et au dessus des forêts, savanes, désert et mers, avant d’arriver dans ce que les gens de chez moi continuent d’appeler le pays des blancs.

    Le voyage a été long, mais fort instructif. Généralement, pour les vols de nuit, long courrier, je m’arrange pour trouver une position confortable qui pourrait me permettre de dormir un peu jusqu’au prochain aéroport, mais cette fois, j’ai osé faire ce que de nombreux ivoiriens se refusent à faire dans un avion : parler politique avec un voisin qui ne partage pas le même bord que soi même !!

    Et pour une fois, j’ai essayé de l’écouter, sinon de le faire parler, juste pour savoir comment des cadres, intellectuels, comptables de la gestion de ce régime, perçoivent la qualité de celle-ci, sept ans après la prise de pouvoir par le chef, Alassane OUATTARA, dans les armes et le sang.

    La notion de rattrapage est ici tout à fait relative, selon mon « contradicteur », car il s’agissait pour sa faction de procéder à une correction et à la fin d’une injustice produite à l’endroit de son peuple. Je lui demande ce qu’il entend par « son peuple ». Il me parle des « gens du nord », « des nordistes », des « dioulas ». Tous des termes qu’il utilise sans hésiter dans ses propos et qui paraissent tout à fait naturels. Pourtant, à chaque fois que j’utilise les mêmes mots pour désigner « son peuple », je note une certaine frustration chez mon interlocuteur, qui selon moi, n’apprécie pas du tout les propos que je tiens. Je devine qu’il vient de se rendre compte que nous ne partageons pas les mêmes opinions politiques. Il acceptera tout de même de continuer le « débat ».

    Dans un monologue long et stérile, sous forme de plaidoyer, mon contradicteur expliquera ce qu’il entend par rattrapage ethnique, qui selon lui n’en est pas un, vu que dans le nord, il y aurait diverses ethnies et tribus que l’on ne saurait considérer comme une seule et même entité.

    En conclusion, ce que j’ai compris, c’est, non, il n’y a pas eu de rattrapage ethnique sous OUATTARA, mais aussi, oui, il y a bien eu un rattrapage ethnique sous OUATTARA. Je n’ai pas voulu en discuter, vu que mon contradicteur semblait ne pas savoir exactement ce qu’il fallait retenir de cette situation. J’ai préféré le laisser parler …

    Puis vient la fameuse question de la compétence des gens du nord. Je note ici un complexe d’infériorité profond et global, que partagent de nombreuses personnes issues du nord ivoirien. Avec le pouvoir nouveau entre les mains, obtenu par les armes, le plus grand défi qui s’imposait à Alassane OUATTARA, dans sa volonté de « rattraper » tout azimut, était de trouver suffisamment de personnes compétentes pour occuper les nombreux postes de responsabilités dont il choisissait les occupants. Il fallait savoir faire la différence entre le partage de gâteau, les rétributions promises et la recherche de la performance. De nombreuses personnes, issues des FAFN, ont démontré qu’elles étaient courageuses et prêtes au combat et au don de soi, sans pour autant passer pour des lumières ou des valeurs sures intellectuelles. OUATTARA se devait de leur « donner » des postes en concordances avec leur compétences (ou pas). Par contre, les valeurs intellectuelles autres, provenant du RDR, furent placées ici et là, selon l’humeur du régent.

    Mon contradicteur me parle du CCC et du cas MASSANDJE TOURE, qui selon lui, aurait du être dégommée depuis longtemps par le président. Je lui demande de préciser son opinion. Selon lui, quand on est incompétent, on se doit de démissionner. Mais vu que l’ivoirien ne sais pas démissionner, le président est obligé de faire le ménage et de dégommer ces incompétents.

    Je lui demande ce qui prouve que la dame aurait été incompétente. Pourquoi diantre les ivoiriens continuent-ils de croire que la gestion d’un individu à un organisme comme la CCC, se ferait selon l’opinion, l’humeur, le bon vouloir d’un simple individu, quand très souvent, ce sont des dizaines de collaborateurs, de sachants et d’experts au sein du conseil, qui sont mis à contribution pour faire fonctionner ces entités. J’essaie de faire comprendre à mon interlocuteur que la faute, relative à de l’incompétence, à ce niveau, n’est pas à imputer à un seul individu, mais à tout un dispositif mis sur pied pour gérer l’entité. Dégommer le patron seul ou la patronne seule, serait certes logique, vu qu’il est devant le gouvernement responsable, mais injuste à partir du moment où toute une équipe se serait activée à la tache.

    Pour moi, on ne saurait parler ici d’incompétence, mais plutôt d’échec face à la tache, selon des circonstances, des conjonctures données qui imposaient non pas le succès, mais plutôt la limite de la casse. Je rappelle à mon interlocuteur, à titre d’exemple, les nombreuses manœuvres du gouvernement pour obtenir du financement, des fonds, pour consolider le budget, à travers des emprunts obligataires et autres emprunts, qui sont de fait la confirmation d’un échec de gestion. Il ne vient pourtant pas à l’esprit du régent de dégommer sons ministres des finances, qui a pour devoir de gérer les affaires au mieux.

    Je ne crois donc pas que l’on puisse parler ici tout simplement de manque de compétence, du moins, sans avoir une idée précise de ce qui aurait pu motiver le régent à dégommer MASSANDJE.

    L’argument de trop. Mon contradicteur s’enflamme et se met à fustiger la gestion d’état sous GBAGO LAURENT, il se moquera des détournements de fonds dans le café cacao … Oui, je le comprends, car quand l’on est à cours d’arguments, la meilleure façon de tenir la route, c’est d’en sortir…

    Je ne veux pas le suivre sur ce hors sujet, je le laisse donc parler et acquiesce de la tête à tous ses propos…

    Mais j’ai changé de canal et je commence à anticiper sur ce qui m’attends dès mon arrivé à Paris … Mes amis, la famille proche et lointaine, je m’imagine un circuit de visite et de salutation, puis je revoie rapidement et mentalement les dates de mes rendez vous professionnels dans l’hexagone et quelques pays voisins …

    Oui, tout va bien, le pays se porte bien…

    J’ais essayé de me rapprocher et d’écouter, mais il me semble que j’ai déjà entendu ces propos et que ce ne sont ici que des confirmations de ce que je savais déjà !!

    Et alors je n’ose pas penser à ce qui se produira si jamais ce régime prend fin. Le rattrapage, la compétence… ne sont pas des propriétés privées et de nombreux autres peuples sont désormais légitimités à faire de même, sinon pire, sur la base de « prétextes et de motifs » pris par les cheveux, si le besoin se justifie !!

    Mais bon, vu que pour le moment, demain semble bien loin, on essaiera d’oublier ce qui nous menace, pour se concentrer sur ceux qui nous embrassent !!

    Paris … Bon, il est temps d’arrêter le carnage. Je mets fin au « dialogue », un bref échange de cartes de visites qui finissent toujours dans les poubelles des toilettes de l’aéroport, et puis, un bref au revoir, d’ivoirien à ivoirien …

    Oui, on s’aime ….

    Paris. 02-08-17

  7. Ambiance de bal sur Abidjan, on se croirait à une soirée de la Haute à Vienne il y a 1 siècle : ça valse dans tous les sens. Comme pour les ministres hier dont le dégommage suscite toujours une transe collective (on se demande bien pourquoi, mais c’est dans l’ordre des choses qu’un gouvernant constitue un défouloir pour le petit peuple abonné aux vaches maigres), comme hier donc, le même cycle touche les Directeurs Centraux.

    A ce stade, l’on peut tirer 2 conclusions, nullement antinomiques :

    1. La cause de l’échec des politiques publiques réside dans l’incapacité des Directeurs à transcrire en actes concrets les directives de la hiérarchie (ministres, Premier ministre et Président de la République), ce qui justifie les dégommages ;

    2. Il y a, par ces dégommages, aveu d’échec. Echec dans la politique de redistribution de la richesse fièrement affichée avec le taux de croissance flirtant avec les 2 chiffres ; échec da la politique de mise au travail du corps de l’administration par la chaîne de commandement ; échec dans tous les engagements de campagne électorale (infrastructures, bien-être, probité, vie sociale, etc).

    Il est clair que les ministres et Directeurs centraux grassement rémunérés, le sont pour accessoirement servir de fusible. En cas de surtension électrique ou de panne d’un dispositif ou d’un appareillage, pour protéger l’ensemble du système, le fusible saute, qu’il soit ancien ou comme aujourd’hui un DPN. Alors, surtension ou panne d’appareil ? En tout cas, cette valse Viennoise en cours traduit un dysfonctionnement : comme programme la Solution ne marche pas. Qu’il y ait volonté de redynamiser ou volonté de distraire le peuple en dégommant les fusibles à tout va, on sera bien vite situés. Pour ma part, je crois, simplement, que « le poisson pourrit pas sa tête ».

  8. Un dioula remplace un autre dioula… Il n’y a rien de nouveau sous le soleil ivoirien… Et tenez-vous bien ! C’est avec cette pratique de rattrapage que le RDR compte remporter les elections prochaines… Ils peuvent rêver en couleur pour être réélu en 2020… En tout cas dans la réalité ce n’est pas ce n’est pas sur les élections qu’ils doivent compter pour garder le pouvoir. C’est peut-être par les armes, sinon, ils n’ont aucune chance en 2020… Ces gens du RDR seront littéralement balayés en 2020…

  9. D’aucuns ont-ils compris pourquoi l’on nomme un chef dans une structure ? D’aucuns ont-ils compris pourquoi l’on a un leader, un responsable, ou un décideur dans une structure ou toute organisation humaine ? D’aucuns comprennent-ils le rôle joué par un chef dans une structure ? J’en doute.

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