Remboursements Agrobusiness en Côte d’Ivoire: Tout est mélangé, les nouvelles ne sont pas du tout bonnes

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Connectionivoirienne

C’est ce 15 mars que les souscripteurs des différentes entreprises d’agro-business devaient rentrer en possession de leurs montants investis, si on s’en tient à une annonce du gouvernement la semaine dernière. Selon les premiers échos qui nous parviennent, l’opération de remboursement n’est pas encore effective dans les banques.

Le gouvernement qui avait donné la nouvelle ne semble pas lui-même être prêt. C’est seulement ce 15 mars que le ministre de l’Economie et des Finances a présenté au cours d’une conférence de presse, l’administrateur séquestre désigné pour superviser l’opération de remboursement par les banques. Il s’agit de Drissa Koné.

Aussitôt présenté, celui-ci a annoncé les couleurs. Il a annoncé que ne seront remboursés que les souscripteurs qui ont un contrat de six mois. Du coup, sont exclus, tous ceux qui avaient souscrit au moment où l’Etat intervenait pour stopper l’activité desdites entreprises. Autre nouvelle, sur près de trente entreprises enregistrées, l’administrateur a fait savoir que les souscripteurs de 7 entreprises pouvaient passer à la caisse. Il dit avoir donné l’ordre aux banques de commencer les paiements dès ce mercredi. Le remboursement du capital souscrit se fait sur la base des fonds disponibles dans les comptes des sociétés, a-t-il réitéré.

Du côté des souscripteurs, la tension était déjà perceptible avec des regroupements à certains endroits du Plateau ce matin. Et les rumeurs qui circulent sont alarmantes quant aux montants à rembourser. Ceux-ci oscilleraient entre 0 % et moins de 50 % suivant les sociétés. Certains qui ont déjà eu quelques informations se font encore plus alarmants sur la toile en annonçant que pour 2,5 millions investis, le montant remboursé ne dépasserait pas 20 mille FCFA. Tout cela reste à vérifier dès les premiers retraits si les banques acceptent de se prêter au jeu du gouvernement. En réalité, elles courent un vrai risque de violence.

SD à Abidjan

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