Par Connectionivoirienne
Situation sociopolitique – D’accord avec les manifestants
« On nous a trop brimés ! On nous a trop méprisés. On nous a trop menti ! On nous a trop volés. L’heure a sonné. L’heure a sonné pour défendre la dignité nationale, les libertés individuelles et collectives, la démocratie et la Constitution, l’âme de la nation et le socle de la souveraineté nationale. L’heure a sonné pour faire barrage à la dictature qui envahit le pays, qui divise la nation et qui affame le peuple. L’heure a sonné pour dire non. TROP, C’EST TROP ! »
C’est en ces termes que Pascal Affi N’guessan a conclu ses propos liminaires lors d’une conférence de presse de l’Alliance des forces démocratiques (AFD) ce vendredi 22 juillet 2016, au siège du Fpi à Attoban.
Le président de cette alliance politique qui regroupe 9 formations politiques dont le Fpi, est arrivé à cette conclusion au terme d’une analyse critique de la gestion du pouvoir par Alassane Ouattara. Il a accusé son régime de « faillite totale », d’incompétent « politiquement » et « économiquement ».
Affi N’guessan s’est insurgé contre un pouvoir qui, dit-il, n’arrive pas à faire la réconciliation nationale depuis six ans et qui contraint les magistrats à gaspiller l’essentiel de leur énergie dans des procès politiques à n’en plus finir. « Ils sont eux-mêmes fatigués », a-t-il ironisé.
« Nous allons descendre sur le terrain pour mobiliser la population et dire non à la refonte de la constitution, non à la pauvreté et appeler à la libération des prisonniers politiques », a dit le conférencier.
Il en a profité pour répondre à Amadou Soumahoro du Rdr qui déclarait récemment que les 23 partis qui ont signé une charte collective de rejet du projet de nouvelle constitution, ne représentent rien.
« Il n’y a pas de petit serpent. La question est de savoir s’il y a venin ou non. (…) Amadou Soumahoro doit comprendre que les militants du Rdr les ont lâchés parce qu’ils (les cadres du Rdr) les ont abandonnés. Ils ne les ont pas suivis parce qu’ils veulent les réduire à la pauvreté. Nous demandons qu’ils nous rejoignent pour contraindre ce gouvernement à changer de politique et à faire la réconciliation. Il faut qu’on se mobilise parce que l’heure est grave ! », a lancé Affi N’guessan.
SD à Abidjan
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