Côte d’Ivoire violencs contre l’opposition Aka Ahizi “Le régime Ouattara craint de perdre le pouvoir”

IbrahimOuattara

 

Les violences perpétrées contre les leaders politiques de l’opposition et leurs activités sont vivement dénoncées et condamnées par l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’ivoire. Au nom des 12 organisations politiques qui composent l’Alliance, le président du Pit, Aka Ahizi et Ouattara Gnonzié, Sg du RPP, ont entretenu la presse, jeudi, au siège du Pit à Adjamé. Aka Ahizi a exprimé l’indignation de l’Alliance de voir une terreur aveugle s’abattre sur les manifestations de l’opposition et ses leaders. il a cité à titre des exemples la barbarie inouïe dont sont victimes Affi n’Guessan, Laurent Akoun et Konaté navigué de la part des fanatiques du rdr respectivement à Odienné, Touba, Toupah et Marcory. « L’Alliance constate que le pays n’est pas réunifié et reste coupé en deux. Nous sommes dans une Côte d’Ivoire divisée en deux où tous vivent au Sud. L’Alliance relève l’incapacité du pouvoir à assurer la sécurité des Ivoiriens », assène Aka Ahizi. Le président du Pit estime que la terreur que le pouvoir oppose à l’opposition traduit de façon éloquente la négation de la démocratie. A en croire Aka Ahizi, si les gouvernants ont recours de façon permanente à la violence pour étouffer l’opposition et les ivoiriens, c’est bien parce qu’ils « craignent de perdre le pouvoir par une contestation sociale ». Dans un tel environnement, indique-t-il, aller à une élection apparait comme un suicide. il fait remarquer que le pouvoir actuel connait un déficit cruel de légitimité en ce sens qu’il n’a pas l’adhésion de plus de 50% des ivoiriens. « Sa légitimité est entachée », soutient Aka Ahizi. Pour Ouattara Gnonzié, la crise de confiance et la méfiance demeurent la véritable préoccupation des ivoiriens. « Quand on entend tout le monde dire plus jamais ça, alors il faut réunir les moyens de ne plus retomber dans les mêmes crises. Si cela n’est pas fait, la situation risque d’être pire qu’en 2010. »

Le secrétaire général du RPP a par ailleurs fait une révélation sur le dégel des comptes des partisans de Gbagbo que le pouvoir brandit comme étant ses gestes forts. « Nous n’avons pas accès aux comptes dits dégelés. Quand on a deux millions sur un compte qui est dégelé, la banque exige que le détenteur du compte s’acquitte de 5 millions qui constituent le cumul de ses impôts. Si pour avoir les 2 millions, on doit aller chercher 5 millions ailleurs pour les payer comme les impôts, alors le compte n’est pas dégelé. Et, poursuit-il, ce ne sont pas les banques qui prélèvent les impôts en lieu et place de cette régie », révèle Gnonzié.

Benjamin Kore

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