Côte d’Ivoire – La Banque mondiale a octroyé 1000 milliards CFA pour la relance post-crise

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Abidjan, 05 nov (AIP) – La Banque mondiale a octroyé, sous forme de don, 1.000 milliards de FCFA à la Côte d’Ivoire, pour accompagner le processus de relance post-crise sur la période 2008-2013.

Ce montant traduit l’appui constant de la Banque à la Côte d’Ivoire pour le « retour à la normalité », a justifié le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall, qui présentait mardi, lors d’une conférence de presse, le bilan de l’institution sur la période 2007-2013.

M. Tall a indiqué que des programmes ont été conçus pour remettre l’électricité, l’eau et pour la réfection des routes. « Nous avons fait de l’urgence et de l’accompagnement de la sortie de crise », a fait savoir le directeur des opérations de la Banque qui a rappelé que l’objectif était le bien-être des populations, pendant cette période difficile.

Pour Madani Tall, la Côte d’Ivoire a une capacité financière bien meilleure, depuis l’obtention du PPTE. « C’est grâce au PPTE que la Côte d’Ivoire a la possibilité d’augmenter son budget d’investissement et est en passe de prévoir des augmentations de salaire », a-t-il soutenu.

Il a cependant reconnu que la traduction de l’impact du PPTE sur la population est « plus lente », appelant celle-ci à plus de patience. En revanche, Madani Tall a regretté la défaillance dans la communication du Gouvernement et des partenaires autour du PPTE qui a fait croire à une « distribution d’argent ».

Selon des experts de la Banque mondiale, la Côte d’Ivoire dispose d’une forte capacité de remboursement de la dette dont le stock est estimé aujourd’hui à 3.865 milliards de FCFA. L’institution annonce également des prévisions de croissance pour 2013 de 8,7%. « La Côte d’Ivoire a tout le potentiel pour passer à une croissance à deux chiffres en 2014 », a souligné M. Tall.

« Aujourd’hui, on est dans une situation qui est bien meilleure que ce qu’on a connu au plus fort de la crise », s’est félicité le directeur des opérations qui a affirmé que tous les problèmes n’ont pas pour autant été résolus.

« Il faut continuer de travailler et c’est pour cela que la Banque mondiale et les autres partenaires continuent de s’engager non seulement auprès du Gouvernement mais auprès de la société, des médias, pour que les dysfonctionnements qui sont encore constatés puissent rapidement être traités », a-t-il insisté.

Le retard à rattraper est de 15 ans, notamment en termes d’investissement dans les grands secteurs ainsi qu’une mise à niveau générale au niveau du renforcement des capacités, a-t-il précisé.

(Aip)

kkf/kkp/cmas
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