Côte d’Ivoire nominations de Bédié et cacophonie généralisée au PDCI – Un parti affaiblit divisé entre clans

ngoran

Réaménagement des Instances du Pdci – Bédié a pris les premières décisions, hier

Ça y est. Comme nous l’annoncions dans nos précédentes éditions, le président Henri Konan Bédié est en train de prendre les dispositions nécessaires en vue de corriger les éventuelles erreurs qui se sont glissées dans les nominations des membres des instances du parti.

Des nominations qui, on le sait, ont créé un malaise généralisé au sein du pdci. Ce faisant, le président du parti a décidé, si l’on en croit nos sources, de décharger le ministre Niamien N’goran de toute initiative en la matière. Car, à tort ou à raison, bon nombre de cadres frustrés avaient indexé ce collaborateur du président qui a conduit pourtant avec brio les préparatifs et l’organisation du 12e Congrès, comme le principal responsable de cette situation qui a engendré une mini crise au sein du parti.

Ainsi donc, il revient désormais au coordonnateur actuel du secrétariat exécutif, le pr Maurice Kakou Guikahué, de reprendre totalement en main le dossier. il vient d’être instruit à l’effet d’examiner la situation et de proposer des solutions adéquates au cas par cas. Apparemment, tout l’édifice sera retouché, excepté le secrétariat exécutif. Pour l’heure, on ignore l’ampleur des changements. Mais ce qui semblesûr, c’est que le Bureau politique devrait être reformaté et retouché. il en va de même pour les délégués départementaux et communaux, les viceprésidents, le comité des sages et les autres instances. Sans oublier l’épineuse question des élus du parti oubliés. Des difficultés subsistent cependant. Le président va-t-il, comme le laissent croire certaines sources, dissoudre les instances et les recomposer ou procéder par ajustement ? Dans ce dernier cas de figure, comment procéder pour faire coïncider la nécessité de redimensionner les instances, comme le Bureau politique, pour lesquelles le Congrès a expressément imposé un plafond à ne pas dépasser ?

Va-t-on convoquer un Congrès extraordinaire (rien n’est moins sûr) ou s’en remettre à un Bureau politique urgent qui va statuer lors d’une première rencontre sur la nécessité de repousser le plafond initial ? Ensuite, que fera-t-on pour les délégations départementales et communales ? Le président a toute latitude pour les changer, mais il est obligé de tenir ici encore compte du nombre total des délégations fixé par le Congrès ou repousser le plafond, mais sur décision du Bureau politique. Enfin, un coup de balai est attendu au sein de l’administration du parti pour mettre un peu plus de clarté et de cohérence dans les nominations qui, parfois, se chevauchent ou créent à dessein une cacophonie.

PAUL KOUDOU

Le Nouveau Réveil

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