Les agents mettent à exécution leur menace
Les agents de la Société Générale des Banques (SGBCI) ont déroulé un pan de leur stratégie pour se faire entendre par la Direction.
Les clients ont dû se rendre compte, hier vendredi 26 juillet. Même si rien ne transparaissait dans leur comportement vis-à-vis des clients de la banque qui trahissait leur mécontentement, les employés, comme à l’asiatique ,était belle et bien en grève. Une grève, à la limite, civilisée et à la japonaise. Les employés du siège de la Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire (SGBCI) au Plateau (quartier des affaires d’Abidjan) et de certaines agences de l’intérieur du pays dont San-Pedro, bandeaux rouges noués aux poignets, disent avoir entamé ce mouvement de protestation qui “n’est pas une grève’’ mais plutôt “un avertissement’’ en même temps “un cri d’alarme’’ pour interpeller leur direction. Des agents rencontrés sur les lieux avancent que ce mouvement n’est pas une grève en tant que telle mais une alerte aux autorités pour exprimer leur mécontentement. Un mouvement de protestation pour exiger de leur Direction de meilleures “conditions de vie’’ notamment la question de leur “traitement salarial’’, a-t-on constaté. Toutes les agences des provinces ont observé le mouvement à l’exception de la ville de Dabou qui n’a pas reçu l’info, Abengourou où les agents ont été intimidés, selon nos sources. Ce mouvement de protestation intervient quelques jours après la grève pour des revendications d’ordre salarial également, des agents de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance (CNCE), l’une des cinq banques publiques en Côte-d’Ivoire.
F.TAKY
Le Mandat
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