Le 27 avril 1994 débutait la présidentielle qui allait mettre fin au régime d’apartheid en Afrique du Sud

La guerre en Ukraine ? Un peu trop loin de lui diront certains, mais que non, l’ANC fut abondamment aidé par l’URSS, dans sa lutte contre le regirme de l’apartheid. Bombardement , massacre, ‘genocide” d’Israël contre les Palestiniens de la bande de Gaza, Mandela va sûrement se retourner dans sa tombe. C’est d’ailleurs en connaissance de cause que son pays tente d’arrêter la longue saignée, en trimbalant Israël devant la Cour internationale de justice à La Haye. Les Sud-Africains, alliés historiques de l’OLP, comparent Israël au régime d’aparteid qui sévissait dans leur pays.

C’est le 27 avril 1994 que débutait le scrutin qui allait porter Nelson Mandel à la présidence de l’Afrique du Sud. En devenant le premier président noir du pays, il a cristallisé la fin du régime d’apartheid qui a régné au pays pendant de nombreuses décennies.

À l’aube d’élections nationales en Afrique du Sud, les victoires — mais aussi les échecs — de la présidence de Nelson Mandela se font encore ressentir.

Premier président noir

Avocat de profession et chef de la branche militaire du Congrès national africain (ANC), Nelson Mandela est condamné à la prison à vie en 1964.

Il passera plus de 27 années derrière les barreaux, avant d’être libéré en 1990. Il soutient alors la réconciliation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk, avec qui il partagera le prix Nobel de la paix en 1993. Cette même année, une Constitution intérimaire est adoptée.

Se présentant sous la bannière de l’ANC, Nelson Mandela remporte les premières élections complètement démocratiques.

Le 10 mai 1994, il devient officiellement président de la République. Il assure du même coup que la République est passée du blanc dominant aux couleurs de l’arc-en-ciel.

Ainsi, durant son mandat, Nelson Mandela — surnommé “Madiba” — continue l’ambitieux processus de réconciliation au sein de son pays. Les conditions économiques restent toutefois très dures pour la population noire, à qui on avait pourtant promis des améliorations.

Cinq ans plus tard, Nelson Mandela se retire de la vie politique avant de s’engager dans la lutte contre le VIH/sida, qui emportera d’ailleurs son fils Makgatho en 2005.

Nelson Mandela s’éteint en 2013 à l’âge de 95 ans.

Avec ici.radio-canada.ca

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