Côte d’Ivoire nouvelle leçon de promptitude du chef de l’État

Il était annoncé pour 10 heures. Le président de la République est arrivé à 9h 55 mn. Cela a fait dire à plusieurs observateurs qu’il serait bien que les ministres et autres subalternes s’inspirent de l’exemple du chef de l’Etat, notamment certains ministres du gouvernement et des directeurs centraux et chefs de services.

Hier, c’était dans une ambiance très détendue qu’a eu lieu la cérémonie de baptême et de remise d’épaulettes aux élèves commissaires, officiers et sous-officiers de police. La convivialité et la fraternité était aurendez-vous.

Lors de la sortie de la 41ème promotion de l’Ecole de Police, des ministres ont pris part à la cérémonie. Parmi ceux, il y a avait le ministre Gnamien Konan, le professeur N’dri Yoman et bien d’autres. Ils ont tenu à être présents pour marquer la solidarité gouvernementale.

Voir des policiers qui tombent dans les pommes parce que trop restés au soleil, cela laisse assez perplexe. Quelques-uns ont eu des malaises, ce qui a suscité des commentaires sur leur condition physique.

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Trois catégorties d’élèves (élèves commissaires, officiers et sous-officiers de police) constituent la promotion 2010-2012. élèves sous-officiers (223 femmes et 1235 hommes. Au niveau des recalés, on dénombre 11 commissaires, 59 officiers et 125 sous-officiers. Il y a eu malheureusement des élèves radiés. A ce niveau, on enregistre 0 élève commissaire, 5 officiers et 86 sous-officiers. Selon le contrôleur général Yao Brou Alain, Directeur de l’Ecole nationale de police (ENP), deux leçons essentielles sont à tirer. La première est que dans un souci de donner l’opportunité au plus grand nombre de devenir po- liciers les moyennes habituelles ont été revues à la baisse. Ainsi, il faut 11/ 20 pour réussir au concours de commissaire et officiers, là où auparavant il en fallait 12/20 et 10/20 pour les sous-officiers. La seconde leçon, c’est que la pratique repandue qui veut que le passage de l’élève à l’EPN ne soit qu’une simple formalité quel que soit son comportement ou son assiduité est battue en brèche avec les élèves radiés des effectifs. Le général a insisté sur le fait que l’école est en train de faire sa mue, c’est pourquoi, tous ceux qui veulent écrire une nouvelle page de cette transformation doivent s’inscrire dans la dynamique d’une formation où sont mis en exergue les valeurs de probité, courage, courtoisie.

Une sélection de L’Intelligent d’Abidjan

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