Trois (3) faits majeurs au plan socio économique et politique à commenter

Trois (3) faits majeurs au plan socio économique et politique nécessitent notre commentaire:

L’atteinte du point d’achèvement du PPTE

Nous avons constaté que depuis la réalisation de cet heureux évènement, certains cadres du Fpi tentent de faire croire que le régime précédent, celui du Fpi peut prétendre à une quelconque gloire dans l’atteinte du point d’achèvement. Il est vrai que l’Administration est une continuité. Mais nos frères du Fpi peuvent-ils soutenir que le régime de Laurent Gbagbo pouvait obtenir cet allègement de la dette quand ils faisaient main basse (comme le ferait des délinquant et voyous de grands chemins) sur les liquidités et espèces sonnantes et trébuchantes de la BCEAO Côte d’Ivoire, un Instrument financier communautaire qui n’appartient pas à la seule Côte d’Ivoire?
Accorde-t-on le Ppte au moment où on nationalise de manière brutale et insensée des banques qui sont du domaine privé. Les pays comme les États Unis, la France, la Russie, le Japon, l’Allemagne, la Belgique, l’Angleterre, le Brésil, la Suisse, le Canada, la Suède, les Pays Bas, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, etc., peuvent-ils accepter de supprimer 99,50% de ce que la Côte d’Ivoire leur doit comme dette au moment où le régime Gbagbo cautionnait les actions des escadrons de la mort, faisait tirer à l’arme lourde sur des manifestants aux mains nues, armait les miliciens et autres patriotes et rebelles libériens? Nous croyons que le moment est venu de clore définitivement ce débat. Le clan de l’ex Président Laurent Gbagbo n’avait aucune crédibilité pour bénéficier de la confiance des partenaires bilatéraux et multilatéraux de l’aide au développement. On ne supprime pas la dette de celui qui n’a aucune conscience du respect des droits de l’homme. Un régime politique qui n’à pas compris cela est voué à la disparition.

Le refus du Fpi d’entrer dans le cadre tracer pour le dialogue républicain
Nous restons convaincus que la réconciliation entre les ivoiriens ne doit pas être prise en otage par des hommes politiques qui n’ont pour seule existence actuellement que le déni. Les ivoiriens, dans leur majorité, souhaitent ne plus vivre ce que nous avons connus. Ils aspirent à scolariser dignement leurs enfants, à se soigner, à se nourrir et à accéder à en environnement de vie régulièrement améliorée. Ce sont les solutions que le Président Alassane OUATTARA met actuellement en œuvre. Qu’une petite minorité de cadres de l’ex- parti au pouvoir ne nous éloignent de ce que les ivoiriens attendent de nous. Laissons le Fpi dans son jeu favori: s’opposer.

Le refus de la liberté provisoire à Laurent Gbagbo
Il est surprenant que les avocats de Monsieur Gbagbo demandent sa mise en liberté provisoire alors qu’au même moment, ils demandent le report de la date de confirmation des charges. Comment les juges peuvent mettre en liberté provisoire Monsieur Gbagbo dans ces circonstances de report des charges. Ces mêmes avocats reconnaissent qu’ils ont besoin de temps pour analyser et se préparer pour répondre aux charges retenues contre leur client. Tout cela prouve deux choses.
La première est que les avocats de Monsieur Gbagbo sont paniqués et ils préfèrent faire dans le dilatoire. La deuxième chose qui est certainement corolaire à la première est qu’ils ont trouvé le moyen de s’enrichir sur le dos de leur client. N’oublions pas que la Cpi les paye même en cas de procédures dilatoires. En multipliant les procédures dilatoires avec comme effet leur propre publicité, ils ne redent pas service au clan Gbagbo.

Joël N’GUESSAN

Le porte parole principal du RDR

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