Côte d’Ivoire BNEDT Voici l’interview “censurée”

Photo Don Mello ex DG du Bnedt

6 agents du BNETD ont été licenciés. Ce sont Obou Armand, Bekrou, Tihi Kpao Victor, Diomandé Mamadou, Koménan Franck, Yao Yao Jules. Les concernés ont saisi le président de la République par courrier en date du 10 mai 2012. L’affaire fait grand bruit dans le microcosme politique ivoirien. Le chef de l’État aurait instruit ses proches collaborateurs de voir clair dans ce licenciement.

Lettre de M. Diomandé, un des licenciés à un confrère abidjanais suite à la censure de son interview. Lisez l’interview censurée en dessous de la mise au point.

La MISE AU POINT CENSURE

Faisant suite au « Droit de Réponse » de la Direction Générale du BNETD publié dans votre quotidien n°834 du 4 juillet 2012, nous vous adressons la présente mise au point pour rétablir les faits.

Sur les instructions reçues par le DG du BNETD

Nous n’étions pas à la rencontre de KRA KOFFI et de son commanditaire, mais c’est bel e bien M. KRA KOFFI lui-même qui, dans son bureau le lundi 12 mars 2012 à 16 H en présence de six personnes dont le mis en cause, a annoncé sans porter de gant qu’il aurait reçu de sa hiérarchie l’instruction de renvoyer 7 personnes pour leur activisme politique. Il a affirmé avoir essayé en vain de défendre ces personnes à qui il proposait un départ volontaire. KRA KOFFI s’étonne dans vos colonnes alors qu’il a reconnu en présence des syndicats et délégués avoir évoqué la question politique seulement en fin de conversation !

Sur le prétendu appel à la reprise de travail

KRA KOFFI n’a jamais pu démontrer ni devant les délégués du personnel, ni devant l’inspection du travail une quelconque absence de qui que ce soit, ni même un rappel à l’ordre. Les arguments évoqués changent selon le temps et les interlocuteurs. Les conclusions de l’inspection du travail sont assez éloquentes : « A la suite des différents exposés des parties, l’inspecteur du travail a relevé que la suspension des salaires n’a obéi à aucune procédure légale. En effet, selon lui, en cas d’absence, la procédure disciplinaire prévue par l’article 22 de la convention collective interprofessionnelle du 22 juillet 1977 doit être respectée. En l’espèce, la direction générale a agi en violation de cette règle.

Pour assurer l’application de la réglementation du travail, le directeur par intérim a demandé de rétablir immédiatement les salaires suspendus. En outre, aucun travailleur ne peut être licencié pour ses opinions et activités politiques ».

Sur les situations individuelles

Concernant M. OBOU Armand : Son salaire a été suspendu avant d’être obligé à accepter le départ qui est tout sauf volontaire. Et ses droits n’ont été payés que sous peu, plusieurs mois après son départ et devant le fait que cette situation ait été relevée comme preuve de mauvaise foi de la Direction.

Concernant M. BEKROU Célestin : Nous n’avons rien de personnel avec M. BEKROU qui n’était même pas à la rencontre du 12 mars 2012. M. KRA a cependant évoqué devant tous, le cas de M. BEKROU qu’il a qualifié de situation extrêmement grave ne méritant pas de négociation. KRA seul peut expliquer par quelle alchimie celui qui était en situation grave est devenu conseiller.

Concernant M. TIHI KPAHO et M. KOMENAN Franck, M. KRA affirme avoir seulement suspendu leur salaire pour absentéisme. Suspension en vue de quoi ? Il oublie certainement de dire que nous avons tous les 4 reçu la même offre de départ pour le même motif le 12 mars 2012 (offre confirmée devant l’inspecteur du travail) et que jusqu’à présent il a parlé de différé de salaire et non de suspension. M. KRA essaie tout simplement de diviser pour mieux sévir.

Concernant M. YAO YAO Jules, M. KRA a dit a l’Inspection du Travail au risque de se rendre ridicule, qu’après la crise poste électorale, le BNETD n’ayant plus assez de véhicule, il était nécessaire de réduire le nombre de chauffeur !!! d’où viennent alors ces nouveaux arguments ?

Concernant M. DIOMANDE Mamadou, l’intérêt plus marqué de M. KRA n’échappe à personne avec des charges plus imaginaires les unes que les autres et surtout qui n’ont jamais été évoquées devant l’inspection du travail.

-Non respect des obligations de fidélité : M. KRA seul sait de quoi il parle.
-Envois d’écrits non fondés : Tous les 4 mis en cause ayant signé les mêmes écrits pourquoi ce motif ne serait pas cité pour tous ? S’il y a des écrits personnels pourquoi ne pas les évoquer ?
-Concurrence déloyale : Sur quelles activités ou quels produits ?

De quelle année daterait cette concurrence ou ces entreprises pour qu’elles soient évoquées seulement au lendemain des élections ?
M. KRA s’empresse là d’y adjoindre l’absentéisme pour combler le défaut d’argumentaire et le manque de fondement juridique.

Il serait opportun de poser quelques questions à M. KRA Koffi sur ces points :

1.Combien de ses proches collaborateurs disposent d’entreprise dont il a connaissance ?
2.Quels sont ses rapport avec l’entreprise CIAT et les autres entreprises évoquées dans le rapport d’audit de la BTA ?
3.Connait-il ou non les propriétaires de la société Djonon dont il a procédé à la l’inauguration des travaux en 2009 ?
4.Peut-il évoquer ses déconvenues à la SVI et son implication dans le projet Génie 2000

-Les itératifs rappels à l’ordre : On ne sait si ce sont des rappels verbaux ou écrits ? Kra Koffi fait toujours des affirmations sans jamais un début de preuve.

Dans tous les cas nous restons disposés à toute forme de communication publique pour que la vérité éclate.

…………..
Interview DIOMANDE Mamadou explique les licenciements au Bnedt

Q1 : M. DIOMANDE Mamadou, en quelle année êtes-vous entré au BNETD et quel poste occupiez-vous avant d’être licencié ?

DM : Je suis rentré en 1991. J’occupais la fonction de Chef d’Unité Organisation et Développement du Potentiel Humain jusqu’à ce que je reçoive, le 9 janvier 2012, un courrier antidaté du 28 Octobre 2011, mettant fin à mes fonctions de Chef d’Unité. Le coursier du BNETD qui marche si lentement, aurait mis plusieurs mois à servir la lettre à mon bureau alors que dans le même laps de temps, je recevais des documents signés du même DG mentionnant mes fonctions de Chef d’Unité. Il s’agit là d’un cas flagrant de faux en écriture administrative.

Q2 : Pouvez-vous éclairer nos lecteurs sur les motifs évoqués pour les licenciements ?

DM : M. KRA nous a reçus, mes 3 compagnons d’infortune et moi-même, le Lundi 12 mars 2012 à 16h, pour nous dire qu’il avait reçu de sa hiérarchie, une liste de 7 personnes dont il devait se séparer. Ce que nous avions en commun selon lui, c’était notre activisme politique. L’absence des 3 autres personnes, s’expliquerait par la gravité de leurs cas respectifs, toujours selon ses dires! Il dit avoir défendu les uns et les autres en vain.

Q3 : Le 12 juin 2012, vous étiez tous les quatre (4) devant l’Inspection du Travail de Cocody, quelle suite a été réservée à votre requête ?

DM : Nous y étions en compagnie des délégués du personnel et du représentant du DG. Je vous livre ci-après les conclusions de l’inspecteur : « A la suite des différents exposés des parties, l’inspecteur du travail a relevé que la suspension des salaires n’a obéi à aucune procédure légale. En effet, selon lui, en cas d’absence, la procédure disciplinaire prévue par l’article 22 de la convention collective interprofessionnelle du 22 juillet 1977 doit être respectée. En l’espèce, la direction générale a agi en violation de cette règle. Pour assurer l’application de la réglementation du travail, l’inspecteur a demandé de rétablir immédiatement les salaires suspendus. En outre, aucun travailleur ne peut être licencié pour ses opinions et activités politiques ». Figurez vous que ce rapport qui a été transmis au BNETD par l’inspection du Travail a été confisqué par M. KRA Koffi. Ni les délégués, ni les mis en cause n’ont reçu leurs copies. Et pire, avant même de recevoir le rapport de l’inspection, il s’est empressé d’établir des lettres de licenciement pour mettre l’administration et sa hiérarchie devant le fait accompli. Cela en dit long sur le mode de fonctionnement de KRA koffi et son respect de sa hiérarchie et du droit. Le fait que le la lettre de licenciement n’ait pas été établie pour tout le monde montre bien qu’en réalité je suis la principale cible et que les autres ne sont utilisés que comme alibis pour brouiller une certaine piste. Que KRA ait donc le courage de réintégrer les autres sans faux fuyant. Puisque nous allons nous retrouver bientôt devant les tribunaux j’espère que KRA Koffi aura de meilleurs arguments que devant l’inspection du travail.

Q4 : La Présidence de la république a-t-elle vraiment quelque chose à avoir avec ce licenciement ? Puisque dans le procès verbal de l’Inspection du Travail dont nous avons reçu copie, il est fait mention que le DG du BNETD, M. KRA Koffi, vous a instruit de ce que l’ordre venait d’en haut. De qui selon vous ?

Nous avons bien été reçus à la Présidence. Mais dans la hiérarchie de M. KRA Koffi, personne ne se reconnait dans ces propos. Lui-même a d’ailleurs renié sa parole depuis qu’elle est devenue publique. Il nous accuse d’ailleurs maintenant de calomnie alors qu’il à lui-même reconnu en présence des délégués et des syndicats du BNETD, avoir évoqué la question politique seulement en fin de propos. Même si cela dénote de la mauvaise foi, tout l’aveu apparait clairement.
Vous êtes sans ignorer que M. KRA Koffi a été nommé au poste de DGA par le FPI. Il a été protégé par AHOUA Don Mello pendant 10 ans. Au point que, quand l’incapacité de KRA Koffi et ses compromissions étaient décriées de toute part, AHOUA Don Mello a dû créer un 2eme poste de DGA pour ne pas le virer. Et même quand il s’est agit de nommer un DG à la place de DON Mello le Conseil d’Administration a préféré choisir le nouveau DGA au détriment de KRA; ce n’est pas parce que KRA Koffi a refusé le poste, autrement, il aurait démissionné. Je précise par ailleurs qu’en 2005 M. KRA Koffi lui-même a été colistier d’Henriette Lagou aux élections du conseil général à Daoukro contre le PDCI et le RDR. Il a depuis opéré un virage à 360° quand le vent a tourné.

Q5 : Vous étiez 1er Secrétaire Général Adjoint du Syndicat Autonome des Travailleurs du BNETD (SAT-BNETD), d’autres sources évoquent un lien avec le conflit sur le projet immobilier SAT-BNETD ?

Q6 : Je ne peux pas connaitre toutes les motivations de M. KRA Koffi. Je remarque cependant qu’il évoque maintenant le fait que j’ai une entreprise immobilière. On peut alors se demander si c’est seulement au lendemain des élections législatives de décembre 2011 que M. KRA a fait cette grande découverte. Puisque la société immobilière dont-il parle découle du projet immobilier que vous avez cité et qui a fait l’objet de scission. Je vous informe qu’en 2009, M. KRA Koffi a procédé à la pose de la 1ère pierre et à l’inauguration des maisons témoins de la société DJONON constituée par des agents du BNETD pour ce projet. Si une opération immobilière était une concurrence déloyale aux activités du BNETD pourquoi serait-il allé jusqu’à des inaugurations. Les écrits des journaux sont encore disponibles sur l’implication personnelle de KRA Koffi et la défaite qu’il a subie avec ses poulains devant les tribunaux. Il a peut être la rancune tenace.

Q7 : La Direction Générale du BNETD a donné récemment dans les colonnes du quotidien « le Mandat », en guise de droit de réponse, des précisions sur ces licenciements. Qu’en pensez-vous ou encore quelle est votre position ?

DM : Vous me voyez bien serein et imperturbable. Les contre-vérités se diffusent très vite mais le crime parfait n’existe pas. Nous avons d’ailleurs fait une mise au point le même jour, qui n’est pas paru jusqu’à présent. Pourquoi ??? Nous sommes toujours dans l’attente de la parution de notre mise au point. Ceux qui parcourent les rédactions nuitamment pour empêcher des parutions doivent avoir bien de choses à cacher. La liberté de presse est pourtant sacrée ; c’est une boussole de notre démocratie. Quand on n’a rien à cacher on laisse chacun s’exprimer librement. Je précise que cette mise au point est disponible pour tous les journaux qui le veulent.
Je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer mais on constate que les griefs changent chaque jour selon l’interlocuteur. Et comme il y a des traces, chacun se fera sa propre idée. D’un départ volontaire exprimé devant l’inspection du travail, on est passé a un simple licenciement avec paiement de droits pour finir par une faute lourde sans droit, et tout y est passé. Pour ne pas être long je vais vous relever juste quelques petites choses :

Des personnes qui ont été accusées de fautes impardonnables sont nommées conseiller ;
Nous avons été 4 à signer la lettre adressée à la Présidence mais c’est seulement 2 personnes sont accusées de calomnies;
A l’inspection du travail il a été dit que le chauffeur devait être licencié parce qu’il n’y avait plus assez de véhicule au BNETD, maintenant, il a commis des fautes lourdes ;
M. OBOU Armand aurait demandé un départ volontaire alors que son salaire était suspendu plusieurs mois avant.
Moi-même j’avais été accusé en présence des Délégués et Syndicats par M. KRA Koffi d’avoir tenu un stand concurrent au BNETD au dernier salon Archibat avant qu’il ne se rende compte que ce salon est filmé et que les archives des exposants sont disponibles. Cette accusation a été vite oubliée.

Le BNETD mérite mieux comme image !

Dans le document publié dans le journal Le Mandat, KRA koffi s’autorise même des commentaires sur les dossiers que le Président de la République devrait traiter ou non. Lui qui n’a pas attendu la fin de l’instruction à la présidence.

Il parle de concurrence déloyale sans dire sur quelles activités ou produits commercialisées par le BNETD. La convention collective n’interdit pas à un salarié d’avoir des investissements, seulement ces activités extra-professionnelles ne doivent pas faire concurrence avec l’employeur ou empêcher le salarié d’exercer ses charges. Si non celui qui crée un champ de café ou d’anacarde dans son village devrait être renvoyé de son emploi. D’ailleurs, il y a plus de mérite à investir en toute légalité dans des activités génératrices d’emplois pour des ivoiriens, plutôt qu’à vivre de commissionnement et de dessous de table.
Quand on sait ceux qui ont des entreprises spécialisées dans le foncier, le froid, la construction, l’électrification et l’environnement au sein de la Direction du BNETD à titre directe ou indirecte, on se demande pourquoi mettre le pied dans cette fourmilière qui risque d’en n’emporter plus d’un. A mon niveau, je n’ai rien à me reprocher et je suis prêt pour le grand déballage.

Q8 : Par courrier en date du 10 mai 2012, vous avez saisi le Conseiller Spécial du Président de la République en charge des structures décentralisées. Quelle suite a-t-il réservé à votre requête ?

DM : Nous avons été reçus par M. le conseiller qui poursuit l’instruction du dossier. Mais M. KRA Koffi, fidèle à ces habitudes n’à pas attendu la fin de cette instruction pour établir des lettres de licenciement. Nous ne pouvons pas laisser des gens nous calomnier et faire prospérer le faux sans rétablir les faits.

Q9 : Vous étiez candidat aux dernières élections législatives contre M. Amadou SOUMAHORO, SG par intérim de votre parti. Votre licenciement a-t-il un rapport avec cette élection ?

DM : Revenant sur les motivations individuelles, M. KRA a dit que ce qui m’est reproché c’est ma candidature contre le SG du RDR. Il a précisé qu’il n’avait pas l’intention de perdre son poste pour nous. Ce que je peux dire à M. KRA c’est que pour diriger le BNETD, il faut de la compétence et de la sagesse. Il n’a ni l’un ni l’autre. Ce n’est pas en rendant de petits services à des hommes politiques avec des accointances à géométrie variable selon ses intérêts, qu’on gère une carrière avec sérénité.

Q10 : Quelle est la réaction de la notabilité de Séguéla puisqu’on assiste à une guerre fratricide entre deux cadres du Worodougou.

DM : Pour moi, il n’ ya pas de guerre en tant que tel entre le grand frère Amadou et moi. La preuve, après les élections, j’ai retiré en signe d’apaisement la plainte en annulation que j’avais introduite auprès du Conseil Constitutionnel. Je l’ai également appelé personnellement pour le féliciter, ce à quoi il a répondu par des mots aimables avant de promettre que nous nous reverrions dans les tous prochains jours pour échanger. Mais la rencontre n’a jamais eu lieux malgré mes nombreux rappels.
Pour ce qui est de la notabilité, vous comprenez bien qu’ils ont été choqués d’apprendre que le nom de M. Amadou SOUMAHORO ait été cité dans cette affaire, surtout que des menaces dans ce sens avaient été proférées pendant la campagne ; des articles de presse sont là pour l’étayer. Je voudrais rappeler que ma candidature a été cautionnée par les notabilités et comités de base du RDR des 5 cantons de Séguéla en séance publique.
Les Chefs de village et Présidents de comités de la Sous-préfecture de Séguéla, réunis le 17 juin 2012 ont réagi spontanément en adressant un courrier de protestation au Préfet et à l’ONUCI. Ils ne se sont pas arrêtés là puisqu’un courrier signé par 30 Chefs de villages a été adressé à son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République avec une résolution dont je ne voudrais pas donner la teneur ici.

Q11 : N’avez-vous pas peur des proportions que prennent ce dossier et des questions sécuritaires qui pourraient se poser à votre niveau.

DM : Je suis un homme de foi qui pense que ce qui est juste mérite d’être défendu, Dieu est mon bouclier. Je suis un syndicaliste dans l’âme. Et puis s’il devait m’arriver quelque chose, la recherche des suspects en serait d’autant plus simplifiée.

Q13 : Ces tracasseries ne vous dissuaderaient-elles pas pour d’autres échéances électorales ?

DM : Non. Elles me montrent au contraire qu’il y a encore du travail à faire. Tant que je serais en phase avec les populations, je ne vois pas ce qui pourrait me perturber. Je n’ai encore rien décidé pour les prochaines échéances, mais toutes les cartes sont sur la table.

Q12 : Votre licenciement obtenu par le SG de votre parti ne vous pousse t-il pas à aller voir ailleurs ?

DM : Non. Pas du tout. Je suis RDR et je le demeure. Je fais une distinction entre les actes posés par des individus et les structures auxquelles ils appartiennent. Je vous ai dit tout à l’heure que ni au RDR, ni dans la hiérarchie de M. KRA à la Présidence, personne n’a endossé ces propos. On ne vient pas en politique pour seulement accéder à des fonctions, mais surtout pour porter des valeurs. Je crois dans les idéaux du RDR et j’ai une confiance inébranlable en la personne du Chef de l’Etat. Je reste convaincu que le Président de la République qui s’est toujours battu pour la justice et l’équité saura rendre justice.

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