Opération « Pays mort » le 11 décembre – Et si le FPI donnait raison à Soro Guillaume

Des partisans de Gbagbo projettent des manifestations _ Comment le FPI donne raison à Guillaume Soro

Des activistes de l’ancien chef de l’Etat ont décidé de troubler ( ?) le sommeil des Ivoiriens depuis que leur mentor est détenu à la Cour Pénale Internationale de La Haye. A travers des messages postés sur des réseaux sociaux ou des déclarations non signées et endossées par certains sites Internet d’informations qui leur sont dévoués, ces pro-Gbagbo et le FPI dévoilent de plus en plus leurs intentions : projeter une opération pays mort le dimanche 11 décembre 2011, le jour même des élections législatives. « (…) Aux patriotes de tous bords, l’heure est grave, la nation est en danger. (…) C’est pourquoi, le samedi 10 décembre, tous les Ivoiriens doivent faire leurs provisions pour rester cloîtrés chez eux jusqu’au lundi 12 décembre. Le 11 décembre, jour du scrutin législatif, nous devons faire de la Côte d’Ivoire, un pays mort. (…) Pas de vote pour protester contre le départ de Laurent Gbagbo à La Haye. (…) Pas de vote le 11 décembre 2011…», lit-on sur certains sites. Ces déclarations clandestines des partisans de Gbagbo tendent à donner raison au chef du gouvernement, Guillaume Soro. Et le fait que le Front populaire ivoirien ne les endosse pas formellement semble être une manœuvre visant à se donner une porte de sortie en cas d’échec et de non suivi du mot d’ordre de boycott. Il s’agit aussi de se soustraire à la force publique et à la justice, qui ne manqueront pas d’agir contre de tels appels. On se rappelle que le Premier ministre avait expliqué l’une des raisons qui ont conduit Laurent Gbagbo à la Cour Pénale Internationale : « je porte témoignage que tout le temps de sa détention à Korhogo, Monsieur Laurent GBAGBO n’a entrepris aucune démarche en vue de nouer le dialogue avec vous (Ndlr : Le Président de la République, Alassane Ouattara). Bien au contraire, des mots d’ordre extrémistes ont été donnés par avocats interposés pour entraver la normalisation en cours et le processus de réconciliation nationale. Il est temps de revenir à de meilleurs sentiments car l’entêtement de certains pourrait encore conduire bien d’autres sur les mêmes sentiers ». Ces propos avaient troublé ceux qui estimaient que le dossier était juridique et non politique. Mais, les réactions officielles du FPI (retrait du processus de réconciliation) et les réactions officieuses, tentent à montrer que Guillaume Soro est dans le vrai. Wait and see !

Joël T.
L’Intelligent d’Abidjan

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