Blé Goudé à nouveau signalé en Gambie ce dimanche

Charles Blé Goudé, le chef de file des jeunesses favorables à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo est en Gambie, d’après « les informations exclusives » rapportées par le site d’infos sénégalais seninfos.com ce dimanche 6 novembre 2011. Recherché par les nouvelles autorités ivoiriennes le « Général » des jeunes patriotes qui ont tenu les rues d’Abidjan sous leur coupe pendant presque une décennie, notamment en 2004, avec des marches d’intimidation et des appels à la haine, « a été localisé à Banjul par les services secrets de son pays la Côte-d’Ivoire, avec l’appui des services secrets de la France » ajoute seninfos.com avec plus de détails.
Cette présence dans la capitale gambienne de l’activiste politique Charles Blé Goudé (39 ans), s’expliquerait par les relations privilégiées que Yaya Jammeh a entretenues avec Laurent Gbagbo. L’ex-président ivoirien qui partageait avec son homologue gambien des relations heurtées avec Abdoulaye Wade, a passé ses dernières vacances en qualité de chef d’Etat dans ce pays niché au sein du Sénégal. Au plus fort de la crise ivoirienne, des cercles informés soupçonnaient la Gambie de servir de point de transit d’armements à destination d’Abidjan.

La Gambie de Yaya Jammeh ayant été, plusieurs fois, mêlée à de tels trafics, notamment lorsque des cargaisons d’armes en provenance d’Iran avaient été découvertes au Nigeria, portant pour inscription officielle de destination « Kalinay », le village natal de Yaya Jammeh qui lui sert de seconde résidence. Si beaucoup de soutiens de l’ancien régime de Laurent Gbagbo se sont réfugiés au Ghana voisin, au Togo et au Bénin, le plus connu d’entre eux a donc préféré s’éloigner un peu plus, pour se mettre sous la protection de Yaya Jammeh. Par le passé Blé Goudé fut signalé au Zimbabwe, en Angola. Certains affirment l’avoir aperçu au Rwanda ou en Ouganda.
Il figure sur la liste onusienne de personnalités ivoiriennes épinglées pour leur rôle dans la crise qui a frappé ce pays, avec des milliers de morts recensés dans les affrontements ethnico-politiques depuis 2002.

Avec Seneweb
Seninfos.com / Connectionivoirienne.net

Commentaires Facebook

Les commentaires sont fermés.