Côte d’Ivoire – Déclaration de remerciements des journalistes déplacés à Bouaké durant la crise (porte-parole)

SERIBA KONÉ

Avant toute déclaration, permettez-moi, au nom de tous mes confrères, de traduire notre compassion à l’attention de tous les disparus durant la longue crise qui a endeuillé la Côte d’Ivoire et les pays voisins et frères. C’est ici le lieu de dire merci au Président, SEM. Alassane Ouattara et au Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Kigbafory Soro, qui très tôt ont compris que seule l’armée pouvait libérer la Côte d’Ivoire. Merci à ses vaillants soldats qui rentrent dans l’histoire d’une Côte d’Ivoire nouvelle.
Au nom de tous mes confrères, je tiens à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont facilité notre déplacement et notre séjour, à Bouaké. Il s’agit notamment de Stéphane Goué qui, au nom du Cipj (Comité ivoirien pour la protection des journalistes) et, en partenariat avec le chef du plaidoyer pour l’Afrique du Cpj (Comité de la protection des journalistes), Mohamed Kéita basé à New-York, a usé de tous ses contacts personnels tant, en Côte d’Ivoire qu’aux Etats-Unis et un peu partout dans le monde, pour faciliter l’évacuation des confrères à Bouaké.
Toutes ses démarches ont eu un écho favorable auprès de l’ONUCI (Organisation des nations unies en Côte d’Ivoire). Ainsi, les mercredi 30 et jeudi 31 mars 2011, cette organisation a pu évacuer par hélicoptère d’une dizaine de journalistes. Ceux qui avaient des parents à Bouaké ou dans la région ont pu regagner leurs domiciles. C’est ici le lieu de rendre hommage à cette organisation et par la même occasion au porte-parole, Amadoun Touré. Nos remerciements vont aussi à l’endroit du secrétariat général des Forces Nouvelles, particulièrement au service communication. Notamment à Issa Doumbia et Abdoul Karim qui, une fois sur place ont pris attache avec le chef de cabinet adjoint du secrétaire général, Drissa Ouattara qui nous a fait loger, au Campus 1 de Bouaké. Ce, en accord avec le président du Ceeci (Comité des élèves et étudiants), Konaté Issa et de son bureau exécutif.
Certains de nos confrères ont vu leur domicile perquisitionné et pillé, tandis que d’autres recevaient des visites de personnes encagoulées et armées ainsi que des menaces à travers des appels téléphoniques anonymes. C’est dans cette situation confuse et d’insécurité au moment où, les banques avaient déjà fermé que nous nous sommes rendus à Bouaké.
Nous tenons à dire merci et à exprimer notre gratitude à Mme Maïmouna Koné Faber, présidente de l’ONG, Coordination générale de lutte contre la pauvreté (CGLP). Malgré la situation difficile, elle a été la seule et unique personnalité de Bouaké qui a apporté assistance et parfois même, moyens financiers aux confrères pour leur déplacement et la navigation internet dans les cybers. Mieux, son ordinateur de salon et sa télévision ont été mis à la disposition des journalistes pour travailler. Jusqu’à ce que nous regagnions nos domiciles respectifs à Abidjan, jeudi 27 avril 2011, gratuitement par voie terrestre grâce à la compagnie de transport UTB. Dès lors nous voudrions à dire merci à la Direction de la société de transport UTB (Union des transports de Bouaké). Qui, sans hésiter a fait face à nos requêtes relatives à notre retour sur Abidjan.
Que Dieu assiste tous ceux notamment, monsieur Ouattara Clément Pca de la Formation sanitaire urbaine communautaire (Fsucom) de Yopougon-Wassakara, Mme Coulibaly Aminata (Anhouniansou), des jeunes du Grin de Gbêkekro et son leader Coulibaly Tidiane.
Merci à tous !

Fait à Abidjan, vendredi 13 mai 2011
Le porte-parole des journalistes déplacés à Bouaké
Sériba Koné
seriba67@yahoo.fr

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