Lettre ouverte – Réveille toi Côte d’Ivoire

INTRODUCTION

Je suis jeune. C’est pourquoi j’ai craint, j’ai redouté de vous faire connaître mon sentiment. Je disais en moi-même: les jours parleront, le grand nombre des années enseignera la sagesse. Mais en réalité, dans l’homme, c’est l’Esprit, le souffle du Tout Puissant, qui donne l’intelligence. Ce n’est pas l’âge qui procure la sagesse. Ce n’est pas la vieillesse qui rend capable de juger. Voilà pourquoi je dis: Écoute! Moi aussi, j’exposerai ma pensée. J’ai attendu la fin de vos discours, J’ai suivi vos raisonnements.
Je vous ai donné toute mon attention; Et voici, aucun de vous n’a convaincu, aucun n’a réfuté les paroles de l’Ivoirien. A mon tour, je veux répondre aussi. Je veux dire aussi ce que je pense. Car je suis plein de paroles, L’Esprit de Dieu me presse au dedans de moi. Mon intérieur est comme un vin qui n’a pas d’issue, comme des outres neuves qui vont éclater. Je parlerai pour respirer à l’aise. J’ouvrirai mes lèvres et je répondrai. Je n’aurai point égard à l’apparence. Et je ne flatterai personne car je ne sais pas flatter: Mon créateur m’enlèverait bien vite.

LE SALUT VIENT DE JÉSUS-CHRIST
Maintenant donc, Ivoirien, écoute mes discours, prête l’oreille à toutes mes paroles! Voici, j’ouvre la bouche, ma langue se remue dans mon palais. C’est avec droiture de coeur que je vais parler, c’est la vérité pure qu’exprimeront mes lèvres: l’Esprit de Dieu m’a créé, et le souffle du Tout Puissant m’anime. Si tu le peux, réponds-moi, défends ta cause, tiens-toi prêt! Devant Dieu je suis ton semblable, j’ai été comme toi formé de la boue. Ainsi mes terreurs ne te troubleront pas, et mon poids ne saurait t’accabler. Mais tu as dit à mes oreilles, et j’ai entendu le son de tes paroles: je suis pur, je suis sans péché, je suis net, il n’y a point en moi d’iniquité. Et Dieu trouve contre moi des motifs de haine, Il me traite comme son ennemi. Il met mes pieds dans les ceps, Il surveille tous mes mouvements. Je te répondrai qu’en cela tu n’as pas raison, car Dieu est plus grand que l’homme. Veux-tu donc disputer avec lui, parce qu’il ne rend aucun compte de ses actes? Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde. Il parle par des songes, par des visions nocturnes, quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, quand ils sont endormis sur leur couche.
Alors il leur donne des avertissements et met le sceau à ses instructions, afin de détourner l’homme du mal et de le préserver de l’orgueil, afin de garantir son âme de la fosse et sa vie des coups du glaive. Par la douleur aussi l’homme est repris sur sa couche, quand une lutte continue vient agiter ses os. Alors il prend en dégoût le pain même les aliments les plus exquis. Sa chair se consume et disparaît. Ses os qu’on ne voyait pas sont mis à nu. Son âme s’approche de la fosse, et sa vie des messagers de la mort. Mais s’il se trouve pour lui un ange intercesseur, un d’entre les mille qui annoncent à l’homme la voie qu’il doit suivre, Dieu a compassion de lui et dit à l’ange: délivre-le, afin qu’il ne descende pas dans la fosse car J’ai trouvé une rançon! Et sa chair a plus de fraîcheur qu’au premier âge, Il revient aux jours de sa jeunesse. Il adresse à Dieu sa prière; et Dieu lui est propice, lui laisse voir sa face avec joie, et lui rend son innocence. Il chante devant les hommes et dit: J’ai péché, j’ai violé la justice, et je n’ai pas été puni comme je le méritais. Dieu a délivré mon âme pour qu’elle n’entrât pas dans la fosse, et ma vie s’épanouit à la lumière! Voilà tout ce que Dieu fait, deux fois, trois fois, avec l’homme. Pour ramener son âme de la fosse, pour l’éclairer de la lumière des vivants. Sois attentif, Ivoirien, écoute-moi! Tais-toi, et je parlerai! Si tu as quelque chose à dire, réponds-moi! Parle, car je voudrais te donner raison. Si tu n’as rien à dire, écoute-moi! Tais-toi, et je t’enseignerai la sagesse.

QU’AVONS-NOUS À NOUS REPROCHER ?
La ruine n’est-elle pas pour le méchant, et le malheur pour ceux qui commettent l’iniquité? Dieu n’a-t-il pas connu tes voies? N’a-t-il pas compté tous tes pas? N’as tu pas marché dans le mensonge ? Ton pied n’a-t-il pas couru vers la fraude ? Dieu reconnaîtra-t-Il ton intégrité en te pesant dans des balances justes ? Ton pas ne s’est-t-il pas détourné du droit chemin ? Ton cœur n’a-t-il pas suivi tes yeux ? Quelque souillure ne s’est-elle pas attachée à tes mains ? Ton cœur n’a-t-il pas été séduit par une femme ? N’as tu pas fait le guet à la porte de ton prochain ? N’as tu pas méprisé le droit de ton serviteur ou de ta servante lorsqu’ils étaient en contestation avec toi ? Qu’as-tu à faire, quand Dieu se lève? Qu’as-tu à répondre, quand Il châtie? Celui qui m’a créé dans le ventre de ma mère ne t’a-t-il pas créé? Le même Dieu ne nous a-t-il pas formés dans le sein maternel? N’as-tu pas refusé aux pauvres ce qu’ils demandaient ? N’as-tu pas fait languir les yeux de la veuve ? N’as-tu pas mangé seul ton pain, sans que l’orphelin en ait eu sa part ? N’as-tu pas vu le malheureux manquer de vêtements, l’indigent n’avoir point de couverture ? N’as-tu pas levé la main contre l’orphelin, parce que tu te sentais un appui dans les juges ? N’as-tu pas mis dans l’or et l’argent ta confiance ? N’as-tu pas dit à l’or et l’argent: vous êtes mon espoir ? Ne t’es-tu pas réjoui de la grandeur de tes biens, de la quantité des richesses que tu avais acquises ? N’as-tu pas regardé le soleil quand il brillait, la lune quand elle s’avançait majestueuse ? Ton coeur ne s’est-il pas laissé séduire en secret ? Ta main ne s’est-elle pas portée sur ta bouche ? N’as-tu pas renié le Dieu d’en haut ? N’as-tu pas été joyeux du malheur de ton ennemi ? N’as-tu pas sauté d’allégresse quand les revers l’ont atteint ? N’as-tu pas permis à ta langue de pécher, de demander la mort de ton ennemi avec imprécation ? Les gens de ta tente ne disaient-ils pas: Où est celui qui n’a pas été rassasié de sa viande? L’étranger ne passait-il pas la nuit dehors ? Ouvrais-tu ta porte au voyageur ? N’as-tu pas, comme les hommes, caché tes transgressions, et renfermé tes iniquités dans ton sein ? Ta terre ne crie-t-elle pas contre toi ? Les sillons de ta terre ne versent-ils pas des larmes ? N’en as-tu pas mangé le produit de ta terre sans l’avoir payée ? N’as-tu pas attristé l’âme de ses anciens maîtres ?

LA JUSTICE DE DIEU EST SOUVERAINE
Sages, écoutez mes discours! Vous qui êtes intelligents, prêtez-moi l’oreille!
Car l’oreille discerne les paroles, comme le palais savoure les aliments.
Choisissons ce qui est juste, voyons entre nous ce qui est bon.
Ivoirien, tu dis: Je suis innocent, et Dieu me refuse justice;
J’ai raison, et je passe pour menteur; ma plaie est douloureuse, et je suis sans péché.
Y a-t-il un homme semblable à toi, buvant la raillerie comme l’eau, marchant en société de ceux qui font le mal, cheminant de pair avec les impies? Car tu as dit: Il est inutile à l’homme de mettre son plaisir en Dieu. Écoutez-moi donc, hommes de sens! Loin de Dieu l’injustice, loin du Tout Puissant l’iniquité! Il rend à l’homme selon ses oeuvres, Il rétribue chacun selon ses voies. Non, Dieu ne commet pas l’iniquité; Le Tout Puissant ne viole pas la justice. Qui l’a chargé de gouverner la terre? Qui a confié l’univers à ses soins? S’Il ne pensait qu’à lui-même, s’Il retirait à lui son esprit et son souffle, toute chair périrait soudain, et l’homme rentrerait dans la poussière. Si tu as de l’intelligence, écoute ceci, prête l’oreille au son de mes paroles! Un ennemi de la justice régnerait-il? Et condamneras-tu le juste, le puissant ? Qui proclame la méchanceté des rois et l’iniquité des princes ? Qui n’a point égard à l’apparence des grands et ne distingue pas le riche du pauvre, parce que tous sont l’ouvrage de ses mains? En un instant, ils perdent la vie. Au milieu de la nuit, un peuple chancelle et périt. Le puissant disparaît, sans la main d’aucun homme. Car Dieu voit la conduite de tous, Il a les regards sur les pas de chacun. Il n’y a ni ténèbres ni ombre de la mort, où puissent se cacher ceux qui commettent l’iniquité. Dieu n’a pas besoin d’observer longtemps, pour qu’un homme entre en jugement avec lui. Il brise les grands sans information, et il met d’autres à leur place. Car il connaît leurs oeuvres. Il les renverse de nuit, et ils sont écrasés. Il les frappe comme des impies, à la face de tous les regards. En se détournant de lui, en abandonnant toutes ses voies, ils ont fait monter à Dieu le cri du pauvre, ils l’ont rendu attentif aux cris des malheureux. S’il donne le repos, qui répandra le trouble? S’il cache sa face, qui pourra le voir? Il traite à l’égal soit une nation, soit un homme. Afin que l’impie ne domine plus, et qu’il ne soit plus un piège pour le peuple. Car a-t-il jamais dit à Dieu: j’ai été châtié, je ne pécherai plus; montre-moi ce que je ne vois pas; si j’ai commis des injustices, je n’en commettrai plus? Est-ce d’après toi que Dieu rendra la justice? C’est toi qui rejettes, qui choisis, mais non pas moi; ce que tu sais, dis-le donc! Les hommes de sens seront de mon avis, le sage qui m’écoute pensera comme moi. Ivoirien, tu parles sans intelligence, et tes discours manquent de raison. Continue donc à être éprouvé, puisque tu réponds comme font les méchants! Car tu ajoutes à tes fautes de nouveaux péchés. Tu multiplies tes paroles contre Dieu.

LA RECHERCHE DE DIEU
Imagines-tu avoir raison, penses-tu te justifier devant Dieu, quand tu dis: que me sert-il, que me revient-il de ne pas pécher? C’est à toi que je vais répondre, et à tes amis en même temps. Considère les cieux, et regarde! Vois les nuées, comme elles sont au-dessus de toi! Si tu pèches, quel tort lui causes-tu? Et quand tes péchés se multiplient, que lui fais-tu? Si tu es juste, que lui donnes-tu? Que reçoit-il de ta main? Ta méchanceté ne peut nuire qu’à ton semblable, ta justice n’est utile qu’au fils de l’homme. On crie contre la multitude des oppresseurs, on se plaint de la violence d’un grand nombre ; mais nul ne dit: où est Dieu, mon créateur, qui inspire des chants d’allégresse pendant la nuit, qui nous instruit plus que les bêtes de la terre, et nous donne l’intelligence plus qu’aux oiseaux du ciel? On a beau crier alors, Dieu ne répond pas, à cause de l’orgueil des méchants. C’est en vain que l’on crie, Dieu n’écoute pas, Le Tout Puissant n’y a point égard. Bien que tu dises que tu ne le vois pas, ta cause est devant lui: attends-le! Mais, parce que sa colère ne sévit point encore, ce n’est pas à dire qu’il ait peu souci du crime. Ainsi Ivoirien, tu ouvres vainement la bouche, tu multiplies les paroles sans intelligence.

LE SORT DES JUSTES ET DES COUPABLES
Attends un peu, et je vais poursuivre, car j’ai des paroles encore pour la cause de Dieu.
Je prendrai mes raisons de haut, et je prouverai la justice de mon créateur. Sois-en sûr, mes discours ne sont pas des mensonges, mes sentiments devant toi sont sincères. Dieu est puissant, mais il ne rejette personne; Il est puissant par la force de son intelligence. Il ne laisse pas vivre le méchant, et il fait droit aux malheureux. Il ne détourne pas les yeux de dessus les justes, Il les place sur le trône avec les rois, Il les y fait asseoir pour toujours, afin qu’ils soient élevés. Viennent-ils à tomber dans les chaînes, sont-ils pris dans les liens de l’adversité, Il leur dénonce leurs oeuvres, leurs transgressions, leur orgueil; Il les avertit pour leur instruction, Il les exhorte à se détourner de l’iniquité. S’ils écoutent et se soumettent, ils achèvent leurs jours dans le bonheur, leurs années dans la joie. S’ils n’écoutent pas, ils périssent par le glaive, ils expirent dans leur aveuglement. Les impies se livrent à la colère, ils ne crient pas à Dieu quand il les enchaîne; ils perdent la vie dans leur jeunesse, ils meurent comme les débauchés. Mais Dieu sauve le malheureux dans sa misère, et c’est par la souffrance qu’il l’avertit. Il te retirera aussi de la détresse, pour te mettre au large, en pleine liberté, et ta table sera chargée de mets succulents. Mais si tu défends ta cause comme un impie, le châtiment est inséparable de ta cause. Que l’irritation ne t’entraîne pas à la moquerie, et que la grandeur de la rançon ne te fasse pas dévier! Tes cris suffiraient-ils pour te sortir d’angoisse, et même toutes les forces que tu pourrais déployer? Ne soupire pas après la nuit, qui enlève les peuples de leur place. Garde-toi de te livrer au mal, car la souffrance t’y dispose.

LES VOIES DE DIEU SONT INSONDABLES
Dieu est grand par sa puissance; qui saurait enseigner comme lui? Qui lui prescrit ses voies? Qui ose dire: Tu fais mal? Souviens-toi d’exalter ses oeuvres, que célèbrent tous les hommes. Tout homme les contemple, chacun les voit de loin. Dieu est grand, mais sa grandeur nous échappe, le nombre de ses années est impénétrable.

LES OEUVRES DE DIEU
Qui est celui qui obscurcit les desseins de l’Eternel par des discours sans intelligence?
Ivoirien, ceins tes reins comme un vaillant homme. L’Eternel t’interroge. Instruis-le.
Où étais-tu quand l’Eternel fondait la terre? Dis-le, si tu as de l’intelligence.
Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu? Ou qui a étendu sur elle le cordeau?
Sur quoi ses bases sont-elles appuyées? Ou qui en a posé la pierre angulaire,
Alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie?
Qui a fermé la mer avec des portes, quand elle s’élança du sein maternel;
Quand l’Eternel fit de la nuée son vêtement, et de l’obscurité ses langes;
Quand l’Eternel lui imposa sa loi, et que l’Eternel lui mit des barrières et des portes;
Quand l’Eternel dit: tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au delà; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots?
Depuis que tu existes, as-tu commandé au matin? As-tu montré sa place à l’aurore, pour qu’elle saisisse les extrémités de la terre, et que les méchants en soient secoués;
pour que la terre se transforme comme l’argile qui reçoit une empreinte, et qu’elle soit parée comme d’un vêtement; pour que les méchants soient privés de leur lumière, et que le bras qui se lève soit brisé?

IVOIRIENS ADMETTONS NOTRE INDIGNITÉ
Celui qui dispute contre le Tout Puissant est-il convaincu? Celui qui conteste avec Dieu a-t-il une réplique à faire?
Voici, Ivoirien, avoues que tu es trop peu de chose. Que peux-tu répliquer à l’Eternel? Mets la main sur ta bouche.
Anéantiras-tu jusqu’à la justice de l’Eternel? Le condamneras-tu pour te donner droit? As-tu un bras comme celui de Dieu, une voix tonnante comme la sienne? Peux-tu t’orner de magnificence et de grandeur ? Peux-tu te revêtir de splendeur et de gloire! L’Eternel répands les flots de sa colère, et d’un regard abaisse les hautains! D’un regard humilie les hautains, écrase sur place les méchants, les cache tous ensemble dans la poussière, enferme leur front dans les ténèbres! Alors, Ivoirien, rends hommage à la puissance de la droite de l’Eternel.

HYMNE À LA REPENTANCE ET À L’HUMILITÉ
Ivoirien, réponds à l’Éternel. Reconnais que l’Eternel peut tout, et que rien ne s’oppose à ses pensées. Quel est celui qui a la folie d’obscurcir ses desseins?
Avoues, Ivoirien que tu as parlé, sans les comprendre, de merveilles qui te dépassent et que tu ne conçois pas. Ton oreille avait entendu parler de l’Eternel. Mais maintenant ton oeil l’a vu. C’est pourquoi condamnes-toi et repens-toi sur la poussière et sur la cendre.

LE PRIX DE NOS MAUVAISES VOIES
Pourquoi l’Eternel a-t-il fait de la Côte d’Ivoire un sujet de sarcasme et de raillerie parmi tous les peuples ? Parce que les Ivoiriens ont abandonné l’Eternel. Ils se sont attachés à d’autres dieux, se sont prosternés devant eux et les ont servis ; voilà pourquoi l’Eternel a fait venir sur eux tous ces maux. Parce que les Ivoiriens servent des dieux, ouvrage de mains d’homme, du bois et de la pierre, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni manger, ni sentir. Parce que les Ivoiriens ne se repentent pas des oeuvres de leurs mains, et ils continuent à adorer les démons, les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher; et ils ne se repentent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur impudicité ni de leurs vols.

CHAQUE CHOSE EN SON TEMPS
Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux: un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté; un temps pour tuer, et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir; un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser; un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements; un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler; un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix.

APPROCHONS NOUS DE DIEU
Chers Ivoiriens, bien aimés, le temps est venu de nous approcher du Très-Haut. Le temps est venu de nous approprier la Bible, la Parole de l’Eternel Dieu. Le temps est venu de vivre selon les lois, les préceptes, les ordonnances et les commandements de Dieu. Le temps est venu de nous départir de notre orgueil, de notre fierté et de nous abandonner totalement entre les mains de Jésus-Christ. Oui, bien aimés, Jésus-Christ se tient à la porte de nos cœurs et il frappe. Aujourd’hui, entendons sa voix et ouvrons lui la porte de nos cœurs. Permettons lui, aujourd’hui, d’entrer dans nos cœurs afin de souper avec nous et nous avec lui.

LE COMBAT EST SPIRITUEL
Cher Ivoirien, bien aimé, ton adversaire (ennemi) ne doit pas être ton semblable fait de chair et de sang. Nous avons à lutter contre les puissances occultes, contre une organisation spirituelle satanique, contre les dictateurs invisibles qui, dans les ténèbres, veulent contrôler et régir notre monde, contre la légion des esprits démoniaques dans les sphères surnaturelles, véritables agents du quartier général du mal.

QUE JÉSUS-CHRIST SOIT NOTRE SEUL APPUI
Bien aimé, dans cette lutte, sachons que ce n’est pas une grande armée qui sauve le roi, ni une grande force qui délivre le héros. Bien aimé, dans cette lutte, faisons du Seigneur Jésus-Christ, notre seul appui. Faisons de la Parole du Seigneur nos délices et il aplanira nos sentiers. Faisons de Celui qui a fait traverser la mer rouge à pied sec par les israélites et qui y a englouti pharaon et ses six cent chars notre bouclier. Faisons de Celui qui a anéanti les murs de Jéricho au son des trompettes notre étendard. Que Celui qui a fait entendre le bruit d’une grande armée et provoqué la fuite des syriens soit notre forteresse.

L’AMOUR EST LA CLÉ DU TRIOMPHE
Chers Ivoiriens, bien aimés, faisons de l’amour de Dieu notre chemin pour la victoire. L’amour supporte longtemps, est patient et doux ; l’amour ne se montre jamais envieux et ne bouillonne pas de jalousie ; il ne se vante pas et ne se laisse pas aller à la vaine gloire, il ne fait pas étalage de soi avec hauteur. L’amour n’est pas suffisant – arrogant et enflé d’orgueil ; il n’est pas rustre et n’agit pas de manière inconvenante. L’amour n’insiste pas sur ses droits ni ses propres voies, il n’est pas concerné par la recherche de soi. Il n’est pas susceptible, ni enclin à la colère ou au ressentiment. Il ne tient pas compte du mal qui lui est fait – il ne prête pas attention au tort subi. Il ne se réjouit pas de l’injustice ni de l’impiété, mais il se réjouit quand le bien et la vérité prévalent. L’amour supporte tout et en toute circonstance, il est toujours prêt à croire le meilleur de chaque personne, ses espérances ne faiblissent en aucune circonstance et il supporte tout. L’amour ne défaille jamais – ne disparaît pas, ne vieillit pas ou ne prend jamais fin.

JÉSUS-CHRIST A REMPORTÉ LA VICTOIRE POUR NOUS
Chers Ivoiriens, Jésus-Christ nous a laissé la paix. Jésus-Christ nous a donné sa paix. Jésus-Christ ne nous a pas donné comme le monde donne. Que notre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. Car Jésus-Christ a promis de ne jamais nous délaisser et de ne jamais nous abandonner. Cherchons le plan de Dieu pour notre pays car il y a dans nos cœurs beaucoup de projets, mais c’est le dessein de l’Éternel qui s’accomplit. L’Eternel résiste aux orgueilleux et il fait grâce aux humbles Humilions nous, prions, cherchons la face de l’Eternel, et détournons nous de nos mauvaises voies. Et l’Eternel dont le trône de gloire repose sur la justice et l’équité, nous exaucera des cieux, nous pardonnera notre péché, et l’Eternel guérira notre pays.

Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit, soient avec nous tous.

Amen.

Ton frère
KOUADIO Yao Emmanuel
yaoemmanuelkouadio@yahoo.fr
rainierkj@aviso.ci

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