Le président Alassane Ouattara avait pris la décision de nommer le quatrième pont d’Abidjan en l’honneur de son prédécesseur, Laurent Gbagbo. Cependant, l’officialisation de cette mesure semble désormais incertaine, en grande partie en raison de l’opposition ferme du Premier ministre Robert Beugré Mambé.
Selon les informations d’Africa Intelligence, Alassane Ouattara semble indécis quant à officialiser son intention de nommer le quatrième pont d’Abidjan en l’honneur de son prédécesseur, Laurent Gbagbo. Bien qu’il envisage toujours cette démarche, le chef de l’Etat préfère prendre son temps avant de la concrétiser.
Hésitation présidentielle
Le président Ouattara avait pourtant annoncé en mai 2023 son intention de nommer le quatrième pont d’Abidjan en l’honneur de Laurent Gbagbo.
Cette décision était perçue comme un geste de réconciliation envers le leader du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), les relations entre les deux hommes politiques ayant été tendues pendant de nombreuses années.
Toutefois, près d’un an plus tard, l’officialisation de cette décision se fait toujours attendre. Le président semble vouloir temporiser, pesant les implications politiques d’un tel acte symbolique.
Des divisions internes
Selon Africa Intelligence, la question de la dénomination du pont divise profondément le cercle rapproché d’Alassane Ouattara. Si certains conseillers voient cette démarche comme un pas crucial vers la réconciliation nationale, d’autres s’y opposent fermement.
En première ligne des opposants figurerait le Premier ministre, Robert Beugré Mambé. Ce dernier, toujours marqué par son éviction brutale de la présidence de la Commission électorale par Laurent Gbagbo en février 2010, resterait farouchement opposé à l’initiative.
Le quatrième pont d’Abidjan, d’une longueur de 7,5 km, est un projet majeur financé par la Banque africaine de développement (BAD) et l’État ivoirien. La mise en service officielle du poste de péage de ce pont a eu lieu le lundi 1ᵉʳ juillet 2024.
Reliant les communes d’Attecoubé et Adjamé, à Yopougon, l’infrastructure, lancée en 2018 par l’ancien Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé en juillet 2020, revêt une importance stratégique et symbolique pour le pays. Le 4ᵉ pont a pour objectif de soulager les habitants de Yopougon, la plus grande commune de Côte d’Ivoire qui compte environ deux millions d’habitants.
Linfodrome – Samuel KADIO
Si c’est avéré, et puis après ? Ce sanguinaire Koudou a fait quoi pour la Côte d’Ivoire à part satisfaire ses instincts charnels et égoïstes, et introduire le sang dans notre politique avec le « boycott actif » et son poulain Blé Goudé pour les machettes à l’école ?
Je défie tout « chien excité » (dixit Bacongo) au PPA-CI et assimilés de venir nous dire ici sur cette plateforme ce que Koudou Gbagbo Abou Sylla (KGAS), fils du Malien Yacouba Sylla, a fait pour la Côte d’Ivoire.
« Houphouët voleur », « boycott actif », « le charnier de Yopougon, c’est un détail de l’histoire », « mille morts à gauche, mille morts à droite, moi j’avance », « je vais demander pardon à la Côte d’Ivoire pour quoi ? ». ETC….ETC…ETC… Et on en passe…
Concernant le dernier point, le sage Bédié a eu au moins la grandeur de demander pardon aux Ivoiriens car n’ayant pas pu les protéger. C’est ça la sagesse et l’humilité. Dites-moi, le sauvage arrogant KGAS a fait quoi ?
En outre, les évènements sanglants de 2000 ou bien d’Ivoiriens et Ivoiriennes ont perdu la vie l’ont été à cette échelle quand il a refusé les (tendances dans les) résultats et a appelé la population dans la rue à donner leur vie à travers les ondes de RFI pour qu’il soit président.
Pour finir, et puis après, si un tel pont ne porte le nom d’un sanguinaire qui n’a jamais aimé la Côte d’Ivoire à part ses intérêts égoïstes et ses plaisirs charnels ?
Juste un observateur de passage… 😉
En tant qu’observateur, j’aurais proposé le nom d’une grande dame de notre pays pour ce pont. J’aurais suggéré Dagri Diabaté mais je comprends qu’il pourrait y avoir une certaine résistance à un tel choix car elle est du parti au pouvoir. Politique oblige, n’est-ce-pas ? Alternativement, et si alors l’on considérait le nom de la première femme (ivoirienne) ministre de notre pays ? Pas mal.
Au demeurant, si l’on reste dans la logique des noms d’anciens présidents, et si l’on considérait alors Robert Guéi, froidement et lâchement exécuté, avec son épouse Rose et toute sa garde en 2002, par les escadrons de la mort du sanguinaire Koudou des lagunes ? Il est vrai que Guéi n’a pas été parfait mais il a su se retirer dans son village pour éviter une hécatombe à la différence de son bourreau.
Toute chose dite, personnellement, je préférerais une grande dame pour ce pont. Mais bon, je ne suis qu’un simple observateur de passage… 😉