La décision de la juge AMINATA TOURÉ, présidente du tribunal de première instance d’Abidjan, d’ordonner le REPORT du CONGRÈS du PDCI-RDA prévu pour le 16 décembre 2023 a suscité de vives réactions et soulève des INTERROGATIONS quant à la justesse de sa démarche.
Voici SEPT INCONGRUITÉS FLAGRANTES dans la décision de la JUGE qui ne manquent pas de soulever des questions quant à l’impartialité de la justice dans cette AFFAIRE POLITIQUE.
01: UNE DÉCISION HÂTIVE EN RÉFÉRÉ
<
02: ABSENCE DE LA POSITION DU PDCI-RDA
<<(...) par ces motifs, statuant publiquement, contradictoirement, en matière de référé et en premier ressort ; au principal, renvoyons les parties à se pouvoir ainsi qu'elles aviseront ; à présent, vu l'urgence : déclarons l'action de messieurs Blesson Christophe et Ourah Affroumou Mathieu recevable (...) >>.
Il est curieux de constater que le document mentionne <
Lorsqu’une décision doit être prise contradictoirement, cela implique généralement que toutes les parties concernées, y compris le PDCI, doivent avoir l’opportunité de présenter leurs arguments et leurs points de vue avant que la décision finale ne soit rendue. L’absence de la position du PDCI dans la décision peut remettre en question la légitimité du processus.
03: UNE DÉCISION PRISE SUR LA BASE D’UNE LISTE PROVISOIRE
<<(...) par ailleurs, la présente juridiction note que des irrégularités dénoncées, relativement aux doublons et à la liste provisoire des congressistes risquent également d'engendrer des troubles à l'ordre public suite au mécontentement de certains congressistes, lesquels sont soutenus par des militants du parti (...) >>, a fait savoir la juge.
Il semble y avoir une préoccupation légitime quant à la décision prise malgré la mention d’une liste provisoire et du processus de contentieux en cours pour établir une liste électorale définitive.
En effet, si le PDCI a ouvert une période de contentieux pour résoudre les éventuels problèmes liés à la liste électorale, il est surprenant que la décision de la juge ait été rendue avant la finalisation de ce processus.
04 : LA PLAINTE ÉVOQUÉ LE DÉLAI DE 30 JOURS POUR CONVOQUER LE COLLÈGE COLLÈGE ÉLECTORAL
<<(...) ils soutiennent que la direction intérimaire n'a toujours pas publié la liste définitive des candidats à la présidence du parti, bien qu'étant à la veille du congrès extraordinaire ; ils allèguent que les congressistes et le corps électoral n'ont pas été convoqués 30 jours avant la tenue du congrès, comme le prévoit les textes (...) >> , a soutenu la juge.
Notons que l’article 37 du règlement intérieur du PDCI confère au bureau politique le pouvoir de raccourcir ou de prolonger le délai de 30 jours pour convoquer le collège électoral. Si cette disposition a été légalement activée lors du dernier bureau politique pour ajuster le délai, cela devrait être pris en compte dans l’analyse de la plainte.
05 : LE NOM DE MONSIEUR OURAH AFFROUMOU MATHIEU FIGURE SUR LA LISTE
<<(...) Toutefois, soulignent-ils, cette liste ne contient pas les noms de nombreux congressistes qui pourtant remplissent toutes les conditions statutaires pour participer au congrès ; à cet effet, ils relèvent que le nom de Monsieur Blesson Christophe, membre du bureau politique et secrétaire général de section ne figure pas sur ladite liste (...) >>, a relevé le document de la juge Aminata Touré. Cela n’est pas avéré car son délégué a confirmé que son nom y figure.
06 : CAS DE DOUBLON
Il est en effet possible que plusieurs personnes portent le même nom, et cela peut entraîner des confusions lors de l’établissement de listes électorales. Les cas de doublons présumés tels que celui de Coulibaly Mamadou, peuvent résulter de l’existence de plusieurs individus partageant le même nom, ce qui complique la tâche d’assurer une liste électorale précise et sans erreurs.
07 : QUATRE CANDIDATURES REJETÉES ?
<<(...) Ils soutiennent qu'alors que six (06) candidats étaient presentis, quatre (04) candidats n'ont pas été retenus ; bien plus, le comité électoral n'a produit aucun document d'information concernant l'éligibilité des candidats retenus (...) >>, a fait savoir la juge. De quels six (06) candidats parle-t-on ? De quelles quatre (04) candidatures rejettées parle-t-on ? Seul Maurice Kakou Guikahué déclare que sa candidature a été rejetée oralement. La juge peut-elle donner le nom des quatre (04) candidats dont les dossiers ont été rejettés ?
En conclusion, la décision de la juge Aminata Touré soulève des interrogations légitimes quant à sa pertinence et à son impartialité dans cette affaire politique délicate. Les observateurs attendent avec intérêt la suite des évènements et l’examen approfondi du fond de l’affaire par le juge du fond.
Prince Begansou in Afiksoir
N’importe quoi ! Des gens se sentent-ils obligés d’écrire des contre-vérités et conneries de tout genre. Ko « incongruités » ! Va plutôt demander au PDCI de laver leur linges sales en interne avant venir troubler la quiétude des Ivoiriens un Samedi dans la capitale. Même Boni le Président intérimaire a reconnu des dysfonctionnements graves au sein du PDCI. Billon l’a dit. Guikahué l’a dit et bien d’autres encore. Soudainement, c’est un juge qui fait son travail qu’on veut accuser des inepties et tripatouillages internes du PDCI. Quoi encore ? C’est à cause de Ouattara et du pouvoir qu’il pleut et ne neige pas en Côte d’Ivoire. N’importe quoi !