N’oublions pas la parole du vieux

“On peut servir à tous les postes, pourvu qu’on y mette tout son cœur”, disait Houphouët-Boigny, le premier président de la Côte d’Ivoire.

Est-ce uniquement en occupant le poste de président de la République qu’on sert son pays? Petit-fils d’Houphouët, tu es présenté comme un banquier qui aurait fait des merveilles ailleurs. Pourquoi ne créerais-tu pas une grande banque comme Jean Kacou Diagou qui a fondé NSIA en 1995? Cette banque donnerait du travail à des Ivoiriens au chômage et tu leur apprendrais comment on dirige une banque, comment on fait pour que cette banque ne puisse pas tomber en faillite.
Quant aux histoires de “il est riche et a un carnet d’adresses “, elles ne peuvent émouvoir ou impressionner que les personnes naïves et ayant la mémoire courte car on nous avait déjà annoncé un tel homme il y a quelques années et cet homme lui-même avait promis de donner des milliards aux villes qu’il visitait pendant la campagne électorale de 2010. Or non seulement les villes n’ont rien obtenu mais le pays n’a jamais été autant endetté que sous son règne.

Moi, si j’étais un parent d’Houphouët, et dans le souci d’épargner d’autres crises inutiles aux Ivoiriens, je me contenterais de servir mon pays dans le domaine qui est le mien: la création et la gestion d’une banque.
Un pays est différent d’une banque. Pour espérer le diriger, il faut avoir un lien fort avec lui, avoir parcouru ses villages et hameaux, avoir souffert et pleuré avec lui, avoir pris sa défense quand il était malmené, attaqué et piétiné.
L’Afrique d’aujourd’hui a besoin d’hommes et de femmes libres et souverainistes et non de banquiers à la solde de l’Occident.

Jean-Claude Djéréké

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2 réflexions au sujet de “N’oublions pas la parole du vieux”

  1. ===== ALTERNATIVE AUX PROFILS DE BANQUIERS =====

    « ….Moi, si j’étais un parent d’Houphouët, et dans le souci d’épargner d’autres crises inutiles aux Ivoiriens, je me contenterais de servir mon pays dans le domaine qui est le mien…. »

    Dans cette profession de foi, le banquier est présenté comme le profil le moins apte à gouverner un pays africain !

    Quid des autres ?

    « …Pour espérer diriger un pays, il faut avoir un lien fort avec lui, avoir parcouru ses villages et hameaux, avoir souffert et pleuré avec lui, avoir pris sa défense quand il était malmené, attaqué et piétiné…. »

    Et quel est le meilleur profil qui répond à des exigences ? Le politicien professionnel ?

    A-t-il une profession dans son CV ? Pas besoin ! Le savoir faire requis se résume à :
    – Lien fort (?) avec ledit pays;
    – Avoir fait régulièrement des tournées d’imprégnation dans le pays profond;
    – Être présent dans les réseaux sociaux pour communiquer sur le pays.

    Quel objectif de développement assigner à un tel profil dont le programme de gouvernement sera fondé sur la souveraineté (autre concept vaguement expliqué) ?

    Silence on développe !

    « Silence, on développe » est un roman de Jean Marie Adiaffi.

    Le développement demande du silence ! Et les habitants de BETTIE ville natale de Jean Marie, le grand écrivain ivoirien, le savent. Eux qui savourent toujours 6 ans la construction des infrastructures de développement dans leur région.

    ?====== UNE PROMESSE DE CAMPAGNE ======

    Une éternité que durait leur calvaire. Chaque jour, c’est la peur au ventre que les populations devaient rallier la région de la Mé à celle de l’Indénié-Djuablin par Bettié où les attendait un bac souvent très capricieux.  » A l’époque, on pouvait compter le nombre de fois que je me rendais au village « , nous avait confié un habitant, lors d’un récent séjour à Bettié. Pour lui, et pour l’ensemble des populations de la localité, cette parenthèse est devenue un lointain souvenir.

    En concrétisant cette promesse de campagne à très forte valeur ajoutée, le chef de l’Etat a mis fin au cauchemar des populations des régions de l’Indénié-Djuablin et de la Mé dont le fleuve constituait ici encore une frontière naturelle entre les deux peuples voisins.

    Source : Cote d’Ivoire: Bettié – Comment le pont sauve des vies, cinq ans après l’inauguration.
    Le Patriote.

    ?=========

    Or donc….LA VÉRITÉ RESTE SILENCIEUSE QUAND LE MENSONGE FESTOIE…
    « .. Il y a quelques années et cet homme lui-même avait promis de donner des milliards aux villes qu’il visitait pendant la campagne électorale de 2010.. . »

    BETTIÉ a son pont de 8 milliards. Bettié est sortie de l’enclavement. Un exemple qui démontre que la souveraineté ne sera plus une illusion que le jour où on aura acquis le minimum vital.

    Pour le moment « SILENCE, ON DÉVELOPPE ».

  2. ===== CE QUE HOUPHOUET A VRAIMENT DIT ! ======

    J’ai fait la politique pour DEUX GÉNÉRATIONS D’HOUPHOUET. Et ça c’est beaucoup ! ».

    Oui Félix Houphouet Boigny l’a bien dit…
    Et ses fils (sa deuxième génération) n’ont pas investi directement le champ politique !

    GUILLAUME Boigny sera donc homme d’affaires prospère.

    « …Banquier, il est l’un des actionnaires et fondateur de la Société Ivoirienne de Banque (SIB) en 1962 avec le Groupe du Crédit Agricole Français. À ce titre, il occupe à cette époque le poste de Secrétaire Général de la SIB. Guillaume HOUPHOUËT-BOIGNY est administrateur de plusieurs sociétés, dont la société JECEDA, une société civile immobilière, dont il est l’Associé-Gérant… »

    Vous retrouverez la suite dans le nlog de Coulibaly Seydou !

    Nous sommes au demeurant bien placés pour affirmer qu’il était très prospère de par notre petite position de prestataire des Technologies en 1990 dans l’une de ses compagnies opérant dans le secteur des assurances.

    Qui a peur de Tidjane THIAM ?

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