Danho Paulin, un ministre en sursis après le nouveau fiasco du stade Alassane Ouattara d’Ebimpé

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Sous d’autres cieux le ministre ivoirien des sports, récemment réélu maire de la commune d’Attécoubé, aurait rendu sa démission ou carrément viré du gouvernement. Devant le SENAT Danho Paulin en décembre 2021, la main sur le cœur :

« Nous avons donc pris la décision de refaire totalement la pelouse aux normes internationales avec de nouveaux procédés afin d’avoir une pelouse hybride, à la fois synthétique et naturelle. Nous serons donc l’un des rares stades en Afrique à avoir cette disposition de pelouse ».

Le ministre justifiait ainsi le budget de 20 milliards demandé pour refaire la pelouse et mettre le stade Alassane Ouattara d’Ebimpé dans les normes internationales.

Liman Serge

Le Senat, installé pour la forme, amorphe, n’avait trouvé à redire.

EBIMPÉ… On aurait pu éviter ça !

En 2015, une mafia composée de journalistes m’avait livré aux chiens et à la vindicte générale, en m’accusant d’avoir détourné des primes fictives.

Avec le temps, ces journalistes sont devenus aphones et aveugles quand la corruption dans le sport a fini par humilier notre pays.

Des journalistes honnêtes auraient eu le courage de dénoncer le coût exorbitant du stade d’Ebimpé. Des milliards qui auraient pu permettre de construire au moins trois (3) stades ultramodernes.

Que disent à présent ces journalistes procureurs après le piteux spectacle du 13 septembre 2023 qui a fait le tour du monde?

Alain LOBOGNON

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3 réflexions au sujet de “Danho Paulin, un ministre en sursis après le nouveau fiasco du stade Alassane Ouattara d’Ebimpé”

  1. ========= UNE PLUIE PEUT-ELLE INTERDIRE LA PRATIQUE DU FOOTBALL SUR UN STADE AUX NORMES INTERNATIONALES ? ==============

    Que ce stade ait coûté 1 ou 20 milliards, il est évident qu’une pluie de forte intensité autorise les arbitres à mettre fin à une partie de football selon les lois qui gouvernent ce sport.

    La liste présentée ici par le Dr Coulibaly Noumory peut être allongée à souhait.

    Faute de protéger les joueurs et le football lui même, on peut autoriser la poursuite du jeu sur un terrain impraticable, en dépit du bon sens !

    Comme un certain 18 décembre 1983, lors de la Finale de la première édition de la Coupe CEDEAO, qui mit aux prises le TOGO à la Cote d’Ivoire à la veille d’une mémorable CAN 1984. Les Eléphants, sous une pluie battante qui inonda totalement le FELICIA et donc l’aire de jeu également, réussirent à conserver pendant la première mi-temps des prolongation le score de 2 – 1 jusqu’à la 105ème, pour bénéficier de la règle du but en argent (aujourd’hui abandonnée). Une victoire de la honte presque.

    Le Sage de Yamoussoukro refusa cette victoire entachée de forte irrégularité et une faiblesse caractérisée du corps arbitral qui n’avait pas osé prendre ses responsabilités. Et le mardi suivant le 20 décembre, eut lieu le match de la clarification ! Oui le match fut rejoué alors que la Coupe avait déjà été remise aux Eléphants. Grâce à un puissant François Monguehi aujourd’hui coach en RDC, les Eléphants triomphèrent PROPREMENT cette fois-ci face à un adversaire difficile à manœuvrer à l’époque. Le TOGO des Assogba Yaovi, Denke Kossi Wazo, Kwami Dos -Reis, Mawuena Kodjovi, Raaafiou Moutairou et autres avait écrasé le Nigeria par 5-2 en demi-finales.

    On comprend du reste pourquoi le public avait fait pression sur les arbitres le 18 décembre pour que le match ne soit pas interrompu pendant qu’on tenait le bon bout, en dépit de la giboulée qui frappait la Capitale des Lagunes. On devait se GBORO ce jour là jusqu’à la mort.

    GBORO GBATA, tu as une histoire !

    L’arrêt d’un match est donc bien indiqué si les conditions sont réunies pour le prononcer.

    Tout terrain non couvert, peut être subir, malgré la qualité du système de drainage, des conditions désastreuses, entrainant un arrêt de match ? Evidemment ! Les exemples foisonnement dans le monde.

    D’où l’idée émergente des stades complètement couverts comme le nouveau bijou Santiago Bernabéu ! Mais cela est une autre histoire. Et nous en reparlerons après la CAN de l’opportunité de certains investissements en Afrique et de regarder ce fameux cahier de charges des compétitions à 24 équipes de la CAF.

    Pour terminer cette petite parenthèse historique, rappelons que la CAN 1984 se joua du 4 au 18 mars 1984. Et ce 18 décembre 1983, nous étions à 77 jours du démarrage de la compétition. Un délai plus serré que les 133 jours qui nous restent avant la CAN 2024. Mais à cette époque, personne n’en fit une préoccupation POLITIQUE DE PREMIER PLAN pour vouloir évincer le Ministre des Sports d’alors feu Laurent DONA FOLOGO.

    Au demeurant dès les premiers mois de 1984, une forte canicule frappa tout le pays et les premiers délestages (le mot était nouveau) frappèrent notre pays.

    Etudiants à cette époque, nous eûmes du mal à faire les cours en amphithéâtre tant la chaleur était intenable. Raison heureuse pour suivre les Eléphants qui ont bouclé leurs derniers entrainements sur le terrain flambant neuf du Campus de Cocody et de soutenir notre condisciple le 3ème gardien de buts des Eléphants, MEL MELEDJE Théodore, de la Faculté de Sciences Economiques.

  2. ============= QUAND ON CHERCHE DES POUX SUR LA TETE D’UN ADVERSAIRE POLITIQUE =========

    « Nous avons donc pris la décision de refaire totalement la pelouse aux normes internationales avec de nouveaux procédés afin d’avoir une pelouse hybride, à la fois synthétique et naturelle. Nous serons donc l’un des rares stades en Afrique à avoir cette disposition de pelouse ».

    Des propos aussi clairs et précis du Ministre des Sports sont brandis comme un engagement ferme qui ne devraient pas autoriser qu’on arrête un match à EBIMPE !

    Et pourtant .. Et pourtant !

    Les vidéos des visites des pelouses de Yamoussoukro par les anciens footballeurs dont le Diamant YOUSSOUF FALIKOU FOFANA, sont encore disponibles sur la toile. C’est bien un consensus des acteurs du football qui a exigé du Ministère cette reprise DES PELOUSES.

    Un célèbre et respectable Président africain avait dit un jour « Je ne peux pas arrêter le ciel (et la pluie). Les gens doivent être raisonnables (dans certaines demandes) ». Il avait raison au fond. Mais quand l’opposition veut faire feu de tout bois, la raison déserte les hommes.

    Dans MINECRAFT, un jeu vidéo, on peut arrêter la pluie à souhait ! Il suffirait de désactiver l’évènement PLUIE ! Même dans ce sens c’est de la tricherie que de désactiver ce phénomène qui par son caractère aléatoire, donne du fil à retordre au jeu.

    Nous sommes dans un monde REEL avec ses impondérables. Loin des jeux vidéos.

    La raison ne doit pas nous déserter. Nous nous sommes engagés à offrir la plus belle CAN de l’histoire à l’Afrique, alors restons concentrés. Cela ne peut hélas, plaire à tous. C’est de bonne guerre….

  3. ====== PREMIÈRE COUPE DU MONDE DEVANT LE PETIT ÉCRAN =======

    La première compétition à laquelle l’Afrique participa, avec l’équipe de l’ex-Zaire, je l’ai suivie ! Quelle chance. Un événement marqua la compétition. En relation avec notre préoccupation du jour….

    Le récit qui suit est un extrait d’un récit du site PINTE DE FOOT.

    ?======= Pologne-RFA 1974, le jour où la Coupe du monde a marché sur l’eau ====

    Alors, à 14 h 30, les vannes du ciel s’ouvrent. Des trombes d’eau irréelles, apocalyptiques, un déluge biblique à faire réfléchir le plus endurci des athées. La météo allemande appelle ça un Wolkenbruch, un “bris de nuage” : 14 millimètres de pluie en 40 minutes. Lorsque, le soleil revenu, spectateurs et officiels émergent de leurs abris tels des Poilus de leurs tranchées, c’est la stupeur : les lignes sont à peine visibles, la pelouse est parsemée d’immenses mares. Les édiles de la ville revivent en un éclair une scène de 1972, au moment d’approuver le budget de rénovation du stade pour le Weltmeisterschaft. Un drainage renforcé avec conduites, collecteurs, et tout le toutim ? Trop coûteux, de besoin trop improbable, à la trappe. Funeste erreur.

    À la hâte, on improvise un plan. Les pompiers entrent en action et plaquent les bouches de leurs tuyaux à même la pelouse pour évacuer ce qui peut l’être, les jardiniers suivent le mouvement avec quelques dérisoires rouleaux. On retrace les lignes en direct. Les minutes s’égrènent, l’heure du coup d’envoi approche. Sur les plateaux des présentateurs, on s’interroge ; en coulisses, on s’agite. Il faudrait reporter de 24 heures, mais la météo n’est pas plus clémente pour le lendemain. Et puis, cela déplacerait la finale au lundi : compliqué et coûteux, surtout pour les chaînes de télévision qui tiennent les cordons de la bourse. Finalement Erich Linemayr décide de laisser le soleil et les hommes agir un peu plus longtemps puis va faire l’état des lieux, enjambant les tuyaux et sondant les flaques. Le verdict tombe, incroyable : on joue. Le coup d’envoi est donné avec 31 minutes de retard….

    On craint une bouillie de football à voir les glissades se multiplier, des ballons s’arrêter net dans les plus grosses flaques, ou les tacles soulever des sillages de hors-bord. Pourtant, envers et contre tout, le jeu reprend ses droits. Dans ce marécage indigne d’un match de district, l’abîme qui sépare les professionnels des pousse-ballon du dimanche apparaît au grand jour. Maier et Tomaszewski maîtrisent les rebonds et les balles, Beckenbauer réussit des extérieurs du pied de 20 mètres, les passes en profondeur de Deyna ou d’Overath arrivent à destination. Les Polonais semblent tout de même les plus à l’aise et poussent les Allemands sur leur but, la pression s’accentue, les fautes s’accumulent.

    On craint une bouillie de football à voir les glissades se multiplier, des ballons s’arrêter net dans les plus grosses flaques, ou les tacles soulever des sillages de hors-bord. Pourtant, envers et contre tout, le jeu reprend ses droits. Dans ce marécage indigne d’un match de district, l’abîme qui sépare les professionnels des pousse-ballon du dimanche apparaît au grand jour. Maier et Tomaszewski maîtrisent les rebonds et les balles, Beckenbauer réussit des extérieurs du pied de 20 mètres, les passes en profondeur de Deyna ou d’Overath arrivent à destination. Les Polonais semblent tout de même les plus à l’aise et poussent les Allemands sur leur but, la pression s’accentue, les fautes s’accumulent.

    PINTE DE FOOT (P2F)

    ====== C’ÉTAIT LE TEMPS DU GBORO SUR GAZON ======

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