Colloque sur l’Intelligence IA « algorithme » à l’Université Bordeaux Montaigne: Le Prof Lazare Poamé recommande la formation pour une utilisation optimale

« Prolégomènes à une utilisation éthiquable de l’Intelligence Artificielle en Afrique », tel était le sujet de la conférence donnée par le Professeur Lazare Poamé, Philosophe-Bioéthicien, pionnier de l’enseignement conjoint de la Philosophie de la technique et de la Bioéthique en Afrique (1994) et Titulaire de la Chaire UNESCO de Bioéthique.
C’était la Conférence de clôture du Colloque organisé par la Chaire UNESCO Pratiques Émergentes en Technologies et Communication pour le Développement de l’Université Bordeaux Montaigne, en partenariat avec l’Agence Française de Développement (AFD), du 15 au 17 mai 2023, à l’Université de Bordeaux Montaigne en France.

Selon le Professeur Lazare POAMÉ, une utilisation optimale et bénéfique de l’Intelligence Artificielle (IA), en Afrique, requiert la satisfaction d’un certain nombre de pré-conditions. Il s’agit, entre autres, de faire en sorte que les Africains soient intellectuellement et culturellement préparés à une appropriation mentale de l’IA et qu’ils puissent se doter du dispositif éthico-juridique requis pour l’examen des nouveaux besoins qu’impose ce nouvel outil technique.

Il a expliqué que l’IA sera omniprésente dans presque tous les secteurs d’activité en Afrique, notamment celui de l’Éduction-Formation. C’est pourquoi, la voie royale qui permet de répondre à ces pré-conditions est, selon le Philosophe-bioéthicien, la formation, particulièrement celle des jeunes Africains.

Les universités africaines pourront, par exemple, renforcer leurs performances avec la maîtrise éthico-technique de l’IA.

Le Professeur Lazare Poamé a saisi cette occasion pour annoncer la tenue d’un Séminaire international sur l’enseignement de l’éthique de l’IA, qui sera organisé par la Chaire UNESCO de Bioéthique les 26 et 27 octobre 2023, en Côte d’Ivoire, à l’Université Alassane Ouattara – Bouaké.

Cette importante rencontre se fera en collaboration avec neuf (9) universités africaines, deux (2) universités européennes et des Chaires UNESCO, parmi lesquelles la Chaire Pratiques Émergentes en Technologies et Communication pour le Développement.

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