Les spécialistes, exégètes (au savoir faire éprouvé), amateurs et autres férus de football (…) ont partagé leurs différents avis sur la prestation des Eléphants à Tokyo. Je viens leur emboiter le pas et y ajouter mon grain de sel en puisant, dans le vaste et inépuisable champ lexical, des vocables pour écrire et…décrire les côtés cour et jardin des prestations de nos représentants au pays du « soleil levant ». Rideau donc sur les J.O. L’aventure des pachydermes, y aura été, mi-figue, mi-raisin. Un bilan fort mitigé. Leur parcours est contrasté. Et pourtant, les jeunes avaient donné des raisons d’espérer: résister à la fois à l’Allemagne au Brésil et….battre l’Arabie Saoudite. A la clé, une qualification pour les quarts de finales.
La joie des Ivoiriens, était compréhensive. On pouvait rêver. Aussi, le face à face contre la « Roja olympicos » Espagnole, se présentait-il, comme une véritable aubaine pour les nôtres sur le chemin de la quête des lauriers. Et de juste!… Il s’en est fallu de peu que la « Selefant-olympicos », ne réalisât l’exploit escompté par un peuple. D’où, l’extrême mobilisation à l’occasion de ce face à face de »GRADUATION OLYMPIQUE » contre l’Espagne. Nous eûmes des raisons d’exulter et…d’espérer. Par deux fois: Eric Bailly d’abord, crucifia le goal-keeper hispanique. Puis, vint l’égalisation. Mais, enthousiastes et euphoriques, les nôtres frappèrent à nouveau grâce à Gradel (décisif)2-1. Nous pouvions y croire.
Mais, avec le foot…Aucun résultat n’est acquis d’avance. Résultat, les Espagnols se lancèrent autant de fois à l’abordage. Et, à force, ils parvinrent à faire baisser pavillon aux nôtres, dans les ultimes minutes de la conclusion du face à face. Là, ce fut un choc. Une égalisation frustratoire pour le moins. Ce fait majeur conduisit inéluctablement à l’épreuve des nerfs incarnée par les prolongations. C’est précisément au cours de ce « End-time » qu’un double évènement préjudiciel, se produisit à nouveau, mettant en exergue l’incurie du staff managerial de notre National-Team. D’abord, une inadvertance d’Eric Bailly: le « stopper » apprécie mal la trajectoire flottante d’un ballon.
« Rester humbles et modestes si on veut aller loin »
Pis, il se déchire en tentant un geste inapproprié qui a conduit à la faute de main fatale: pénalty à moins de 120 secondes du « time out »…Sa transformation en but, laisse notre « goal-keeper « pantois! La suite? Toutes les lacunes et imperfections tactiques de notre coach ainsi que l’indiscipline des athlètes (mis devant le dilemme du « quitte ou double ») seront mises à nu. Le coach Haïdara fera montre d’une « cécité tactique » affligeante ». Plutôt que de continuer à poser le jeu, à inciter à construire et à avancer avec lucidité, il opta pour un « quick and rush » passé de mode. Il en est que l’attaque à outrance, eut pour conséquence, de dégarnir la défense en ouvrant des boulevards devant des espagnols devenus plus conquérants parce que, désormais plus confiants.
Le résultat des courses, aura été désastreux. Deux autres buts hispaniques ont salé l’addition du fait d’une extrême excitation que rien ne justifiait. Cela a donné l’allure d’une déculottée ridiculatoire devant la communauté des nations au Japon: 5-2. Là où nous aurions esquissé des pas de « baby dance-battle ». Mais, mais… La cécité tactique du coach Haîdara a été le facteur aggravant de notre déroute. Alors que nous aurions pu être à…la fête. Les arguments qui donnent une force probante, aux pièces du puzzle de la déconvenue, sont étayés. Les seules bonnes intentions n’ont pas suffi. La science a manqué. Le match contre la « Rojita » n’était pas une goyave mûre !
Les limites de notre équipe sont apparues de façon criardes. La mayonnaise n’a pas été à la hauteur des attentes. Travail médiocre. Revoir et reprendre les exercices pour les futurs devoirs. A retenir: Tirer les enseignements, se remettre en cause et…projeter sur le futur. Rester humbles et modestes si on veut aller loin…Blâme collectif.
Bamba Alex Souleymane dit BAS
Journaliste consultant
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