La Côte-d’Ivoire a levé 38,5 milliards de fcfa sur le marché des Obligations de l’UMOA

L’Etat de Côte d’Ivoire, à travers son Trésor Public, a levé le 22 juin 2021, un montant de 38,500 milliards de FCFA (57,750millions d’euros) à l’issue de son émission simultanée d’obligations de relance (ORD) du Trésor de maturité 5 ans et 12 ans organisée en partenariat avec l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.
Lancée par l’agence UMOA-Titres en collaboration avec la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’émission des ODR a pour objectif de permettre à l’émetteur de mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’État ivoirien dans le cadre de ses plans de relance économique afin de contenir les effets de la pandémie COVID-19 et renouer avec les performances d’avant la crise sanitaire. Elle cible principalement les investisseurs socialement responsables mais également les entreprises ou individus souhaitant soutenir les actions de relance économique entamée par les États de la zone UEMOA.

Après adjudication, l’agence UMOA-Titres a répertorié 48,300 milliards de FCFA de soumissions globales provenant des investisseurs sur un montant mis en adjudication par l’émetteur de 35 milliards de FCFA. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 138%. Sur le montant global des soumissions, l’émetteur a retenu 38,500 milliards de FCFA et rejeté les 9,800 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 79,71%.

Le remboursement du capital des OAT de 5 ans interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 23 juin 2026. Quant au paiement des intérêts, il se fera annuellement sur la base d’un taux d’intérêt de 5,60% et ce, dès la fin de la première année. Quant au remboursement des OAT de maturité 12 ans, il interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 23juin 2033. Concernant les intérêts, leur paiement se fera annuellement sur la base d’un taux d’intérêt de 5,90% et ce, dès la fin de la première année.

Par Albert Savana
FinancialAfrik

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