Côte d’Ivoire: 4 candidats en course pour la présidence dont « Tchomba » Amadou Soumahoro

Serge Alain KOFFI

L’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a dévoilé lundi les noms de quatre députés, en course pour occuper la tête de l’institution, dont le président sortant Amadou Soumahoro, pourtant annoncé sur le départ par plusieurs médias.

Les trois autres candidats à l’élection prévue mardi, en prélude à l’ouverture jeudi de la première session ordinaire, sont : Eliane N’zi Affoué (PDCI), Konaté Vassiriki et Mariam Traoré, tous deux issus du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti présidentiel), comme Amadou Soumahoro.

Fraîchement élue député de Bocanda (centre), Eliane N’zi Affoué, issue du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), est l’unique candidate de l’opposition.

Amadou Soumahoro dont l’état de santé s’est un peu dégradé ces derniers mois, a été élu en mars 2019, en remplacement de Guillaume Soro, qui avait démissionné un mois plus tôt.

Les noms de plusieurs cadres du parti au pouvoir comme son Directeur exécutif Adama Bictogo, les ministres Kandia Camara et Anne Ouloto ont circulé ces derniers jours comme les probables successeurs d’Amadou Soumahoro.

Serge Alain KOFFI

Commentaires Facebook

2 réflexions au sujet de “Côte d’Ivoire: 4 candidats en course pour la présidence dont « Tchomba » Amadou Soumahoro”

  1. ==== PAYS PAUVRES, AYONS PITIE DE NOUS MEMES ! =====÷

    Il faut (ré)introduire la clause du contrôle de l’état de santé physique pour les postulants aux charges les plus élevées de la nation.

    En un mot comme en mille, un malade reconnu comme tel, devrait être écarté par un mécanisme de sélection, sans ménagement mais avec respect de l’exercice d’une charge lourde et prenante.

    La loi a prévu des dispositions pour la prise en charge des anciens Présidents d’institutions. Cela veut dire que la loi a acté la reconnaissance du service rendu à la nation. Cela suppose aussi que l’exercice de ces hautes fonctions peut prendre fin AUTREMENT QUE PAR LA MORT AU POUVOIR.

    La nation a été suffisamment traumatisée par cette série noire de deuils au sommet de l’Etat. Donnons nous une chance de sortir de cette spirale noire en limitant les causes évidentes.

    La prise en charge par l’Etat des traitements très coûteux hors du pays des hauts cadres quand le petit peuple souffre, est un scandale. Rien ne justifie cette discrimination silencieuse fondée sur aucune légitimité rationnelle ni légale, et qui ne participe en aucune manière au développement du sentiment d’appartenance à la même nation.

    Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, demain en France, le surlendemain en Allemagne ou en Turquie ça frise un mépris qui ne dit pas son nom pour le citoyen électeur.

    Portons à la tête de nos Institutions qui demandent une disponibilité accrue et une charge de travail constante, des cadres bien portants ! Au pire, on économisera sur les coûts faramineux des obsèques nationales pharaoniques pour une nation qui est abonnée aux eurobonds et qui se félicite des levées de fonds sur le marché financier international !

    Sur un autre plan ces absences régulières pour motif de traitement médical, peuvent donner à croire que la fonction n’est d’aucune utilité réelle ou que le pays est suffisamment riche pour entretenir des malades au sommet de ces institutions ! Or il ne s’agit ni de l’un ni de l’autre cas de figure !

    Avec tout le respect, Wara vous invite à plus de responsabilité.

  2. ===== DES CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES ====

    La Constitution dispose que :

    Le Président de l’Assemblée nationale est élu pour la durée de la législature.

    Le Président de l’Assemblée nationale et le Premier Vice-président sont soumis aux mêmes conditions d’éligibilité que le Président de la République.

    ========

    Sur un autre plan l’immunité parlementaire est présentée sous deux formes :

    L’irresponsabilité

    C’est une immunité, qui protège le Député ou le Sénateur dans l’exercice de ses fonctions. L’irresponsabilité parlementaire s’étend aux propos et aux écrits tenus par le député tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Parlement. Cependant, L’irresponsabilité ne couvre pas les propos outranciers d’un parlementaire. Les insultes, les coups et blessures sur un collègue, les propos dans une interview ou un livre, ou ceux tenus lors de l’exercice d’une autre fonction, ne sont pas protégés par le principe d’irresponsabilité. L’irresponsabilité prend naissance le jour du début du mandat et s’étend, une fois le mandat expiré

    L’inviolabilité.

    Il s’agit d’une immunité « extraparlementaire ». Elle protège le citoyen qui exerce la fonction parlementaire. Elle concerne les infractions pénales (criminelles et correctionnelles) commises durant sa fonction mais qui n’ont pas de rapport avec elle. Elle est la seule concernée par la levée de l’immunité parlementaire.

    ====== A PROPOS DES CANDIDATURES QUI INTERROGENT ====

    Avec tout le respect qu’on doit aux braves populations de Tengrela, elles ont renouvelé leur confiance à Mme TRAORE, auteure de propos publiques qui heurtent gravement la conscience de tout être épris des valeurs de nos sociétés traditionnelles, du Sud comme de l’Est, de l’Ouest, du Centre comme du Nord majoritairement musulman. Quel que soit le contexte du propos, la prise de parole publique est encadrée par les lois. Mais mieux elle traduit nos valeurs societales. La parole d’un Homme public incarne sous ce rapport l’image d’une société.

    Nous croyons toujours et encore que notre société n’est pas désintégrée moralement !

    Qui n’a pas apprécié la magistrale leçon morale enseignée à Lida Kouassi par le Député de Lakota, l’élégant Monsieur KOUYATE ? Et pourtant les déclarations du Ministre Lida ressemblaient fort à celles de Dame Sita COULIBALY, et qui avaient déclenché la riposte de Mme TRAORE !

    Pour la cruauté langagière, pour l’impunité dont elle a bénéficié, pour cet éloignement scandaleux de nos repères éducationnels, Mme TRAORE avec le surnom qui lui est collée à la peau, devrait garder le profil bas dans cette assemblée pour ne pas la discréditer et la déshonorer à tout jamais !

    Au propre comme au figuré si sa candidature était avérée, ce serait non plus une provocation nouvelle mais une salissure pour l’honorabilité de l’Institution.

    HONORABLE avez vous dit ? Alors ne dévoyons pas les mots avec des attitudes aux antipodes des valeurs qu’ils portent.

    A FA KAYA avant hier, I BIEKISSE hier…

    Et demain ?

Les commentaires sont fermés.