Estimés à 1.107.363 salariés, l’emploi formel progresse de 6,1% en Côte-d’Ivoire

Djamal AKINBOLA

Le nombre de salariés recrutés dans les secteurs public et privé a connu une progression de 6,1% à fin décembre 2020, s’établissant à 1.107.363 contre 1.044.061 l’année précédente, soit une hausse de 63.302 nouveaux salariés, selon un rapport du ministère de l’Economie et des finances.

« Sur l’année 2020, l’emploi formel a connu une progression de 6,1% du nombre de salariés pour se situer à 1.107.363 à fin décembre 2020 », indique le rapport.

Selon le ministère de l’Economie et des finances, « cette bonne tenue est attribuable à la fois au secteur privé et au secteur public qui affichent des hausses respectives de 5,5% et 8,2% du nombre de salariés », précisant que « les nouveaux salariés enregistrés ont atteint 118.144 contre 94.750 en 2019, en accroissement de 24,7% ».

Le rapport souligne que la Fonction publique comptait « 243.663 » agents à fin décembre 2020 contre « 863.700 » salariés au privé déclarés par « 39.945 » entreprises contrairement à fin décembre 2019 où on dénombrait 225.274 au public et 818.787 au privé.

En outre, le ministère de l’Economie a relevé une « augmentation du nombre de salariés du secteur privé immatriculés à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) ».

Une hausse « imputable principalement à la régularisation de la situation de certains salariés qui n’étaient pas encore déclarés et « la nécessité pour ces personnes de bénéficier du soutien financier de la CNPS et de l’Etat en cas de mise en chômage technique, dans le contexte de crise économique mondiale », note le rapport.

Par la suite, le rapport fait savoir que « 18.909 personnes licenciées ou en situation de chômage technique sur une cible de 20.706 » ont bénéficié de soutiens financiers sous forme de « transferts monétaires » à travers le fonds de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire mis en place par gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

Selon le ministère de l’Economie, la crise sanitaire a fait « peser des menaces sur le marché de l’emploi en raison des risques de mise au chômage technique et de perte d’activités due à l’arrêt ou au ralentissement des activités de certaines branches », notamment de « l’hôtellerie, de la restauration, du transport, et des activités de plaisance ».

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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