Me Brahima Soro dénonce des « détentions arbitraires » dont celle de l’aide de camp

Edwige FIENDE

Me Brahima Soro, membre du collectif des avocats des détenus pro-Soro a dénoncé jeudi « des arrestations et détentions arbitraires », évoquant le cas de l’aide de camp de l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, Hermann Koné dont les avocats n’ont « aucune nouvelle ».

« Au nom du collectif, je profite de cette occasion pour dénoncer la poursuite, des arrestations et détentions arbitraires auxquelles nous assistons dans ce dossier », a déploré Me Soro, qui répondait à des questions de trois organes de presse dont ALERTE INFO.

Il a dénoncé l’interpellation de « Zebret Adama, petit frère de Zebret Souleymane, proche supposé de Guillaume Soro, de Fabrice Koffi Bouaffo Tano, enlevé le 29 janvier et le chef de bataillon Hermann Koné, interpellé le 07 février ».

« Ses avocats sont empêchés de rentrer en contact avec » ces personnes et « n’ont aucune nouvelle » de leurs clients, a fait savoir Me Brahima Soro.

« Ces agissements sont indignes de l’Etat de droit que la Côte d’Ivoire prétend être », a dénoncé Me Soro.

Selon lui, M.Zebret serait entre les mains de la gendarmerie nationale, M.Koné serait détenu au camp commando de Koumassi (Sud Abidjan) et M. Tano serait entre les mains de la DST (direction de la Surveillance du territoire) qui dément le détenir ».

Après le retour manqué le 23 décembre 2019 de M.Soro en Côte d’Ivoire, visé par un mandat d’arrêt international pour « présomptions graves de tentative d’atteinte contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national », des proches de l’ex-président de l’Assemblée nationale ont été interpellées.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

Les avocats des pro-Soro vont « pouvoir introduire des demandes de mise en liberté provisoire », après les auditions (Me Brahima Soro)

Edwige FIENDE

Les avocats des détenus pro-Soro, poursuivis entre autres pour « diffusion de fausses nouvelles et atteinte à l’autorité de l’Etat » vont « pouvoir introduire des demandes de mise en liberté provisoire » après les premières auditions mardi, a indiqué Me Brahima Soro, membre du collectif des avocats des inculpés.

« A partir de ces premières auditions, nous allons pouvoir introduire des demandes de mise en liberté provisoire pour les personnes entendues (et) nous espérons qu’il y sera fait droit », a indiqué Me Soro à des organes de presse dont ALERTE INFO.

Mardi, Koné Kamaraté Souleymane dit Soul To Soul, Alain Lobognon, Kanigui Soro, Tehfour Koné, Félicien Sekongo, Simon Soro, Camara Loukimane, Soumaïla Yao, Marc Ouattara, Soumahoro Kando, tous des pro-Soro, avaient été convoqués pour leur interrogatoire sur le fond.

Le 23 décembre 2019, date du retour manqué de l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro en Côte d’Ivoire, 15 de ses proches ont été interpellés et écroués.

Ils ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt le 24 décembre pour diffusion de fausses nouvelles, troubles à l’ordre public et atteinte à l’autorité de l’Etat ».

Il s’agit pour le doyen du juge d’instruction d’enquêter afin d’établir ou non si ces chefs d’accusation méritent qu’un procès ait lieu

« Ils ont été entendus individuellement sur le fond sur les faits de diffusion de fausses nouvelles », a fait savoir Me Brahima Soro, espérant « que très rapidement (ses) clients seront interrogés sur le fond des deux autres chefs d’inculpation ».

Pour Me Soro, « ces auditions sont une avancée » dans le dossier « parce qu’elles devaient permettre d’établir que (ses) clients n’ont rien à faire en prison, car les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont d’une vacuité sidérante ».

« Nos clients sont heureux d’avoir enfin eu l’occasion de faire connaître au juge leur part de vérité. Cela était important pour chacun d’entre eux », a-t-il ajouté.

Les autres personnes inculpées seront entendues sur le fond du même chef d’inculpation à une autre date que fixera le juge.

Visé par un mandat d’arrêt international pour « présomptions graves de tentative d’atteinte contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national », M.Soro, candidat déclaré à la présidentielle d’octobre, est retourné en Europe après son retour manqué.

EFI

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