Les grands travaux de Pierre Fakhoury en Côte-d’Ivoire

L’architecte libano-ivoirien Pierre Fakhoury s’est vu confier plusieurs chantiers d’envergure à travers le pays.

L’église Sainte-Anne de Pépressou, qui jouxtera le caveau d’Henri Konan Bédié, sera achevée en avril 2020, soit un an avant la date prévue. Depuis la brouille qui oppose Alassane Ouattara à son aîné, la présidence ne finance plus ces travaux.

Mais PFO, l’entreprise de Pierre Fakhoury, poursuit cette construction malgré tout….

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2 réflexions au sujet de “Les grands travaux de Pierre Fakhoury en Côte-d’Ivoire”

  1. LE PIED DROIT DANS LA TOMBE ET LE CAVEAU, LE PIED GAUCHE DONNANT UN CROC-EN-JAMBE PAR DERRIÈRE
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    Voici l’image du lundi matin renvoyée par cet article.

    Je me demande quelle épitaphe choisira pour l’éternité le propriétaire du caveau entre ces belles propositions :
    1. Je me suis éteint. Pourtant je n’étais pas une lumière. Je n’étais qu’un héritier du commencement à la fin de mes temps !
    2. Enfin SEUL. Bye bye mes suiveurs…
    3. Ici repose l’auguste père de l’Ivoirité, fils incompris du Pays dit de l’Hospitalité !
    4. N’Zueba, Propriétaire de la pluie !

  2. MERCI CARDINAL KUTWA !
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    De Gagnoa (où Magic DIEZEL nous invite à y aller) à Pépressou en passant par Port-Bouët, les fleurs bénies de la Sainte Anne font leur lente éclosion dans notre pays.

    Elle est rayonnante la mère de la Vierge Marie, la Sainte Anne. Mais si vous ne lisez pas Jacques et son apocryphe pseudépigraphique comment la connaitrez-vous réellement ?
    De même que sait-il en vérité des premiers temps glorieux de l’Islam, celui qui n’a jamais lu L’immense Chronique de Abou-Djafar-Mohammed-ben-Djarir-ben-Yezid Tabari ou le Sahîh d’Al-Bukhârî ?

    Celui qui sait toute la beauté de cette Sainte-Anne et je ne doute qu’il sait, c’est à coup sûr Le Cardinal Jean-Pierre Kutwa !

    C’est bien à La cathédrale Sainte-Anne de Gagnoa, siège de l’archidiocèse de Gagnoa, où après cinq (petites mais riches) années d’apostolat que Monseigneur Jean Pierre Kutwa connaitra la consécration et retournera vers l’archidiocèse d’Abidjan, chargée d’une très haute mission pour l’église et toute pour la nation ivoirienne !

    Mais le premier Evêque que présida aux destinées de L’Église Sainte Anne de Gagnoa, crée en 1924, bien avant donc Noel Kokora Tekry, s’appelait Monseigneur Jean-Marie Etrillard. Je l’ai connu, le prêtre à la longue barbe blanche …

    Il a passé 20 ans à Katiola, bien avant donc la naissance de Soro qui y sera plus tard un bon élève buissonnière du petit séminaire ! Le jeune Guillaume, selon la légende, rêvait de devenir prêtre…

    Bref, c’est pourquoi j’ai relu ce matin cette citation, tirée de Hébreux, 13,7 et qui est dédiée à Jean-Marie Etrillard sur un site de nécrologie :
    « Souvenez-vous de vos anciens, eux qui ont fait entendre la parole de Dieu et, considérant l’issue de leur carrière, imitez leur foi. Hébreux, 13,7.

    ======= SOUVENEZ VOUS DE VOS ANCIENS =======

    Mais peut-on se souvenir des anciens s’ils ne laissent à la postérité que des images d’une quête vaine de pouvoir et encore de pouvoir ! Cette course sans fin et autodestructrice, consommatrice d’énergie que Marley stigmatise si bien dans « RAT RACE » !

    Rastaman Vibration, 2ème album studio de Bob Marley et des Wailers, dans lequel figure RAT RACE date de 1975. Il contient également le monumental WAR, dont le texte est inspiré par l’allocution de l’empereur d’Éthiopie, Haïlé Sélassié Ier, à la Tribune des Nations Unies, le 4 octobre 1963 !

    WAR c’est ce message très engagé et cette projection sans condition dans l’avenir de l’Afrique avec hélas un côté très prémonitoire :
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    « Qu’en attendant ce jour
    Le rêve d’une paix durable, d’une citoyenneté mondiale,
    D’un règne de moralité internationale
    Ne restera qu’une illusion éphémère
    Poursuivie, mais jamais réalisée
    Maintenant partout c’est la guerre, la guerre

    Guerre à l’est, guerre à l’ouest
    Guerre au nord, guerre au sud
    Guerre, guerre, RUMEURS DE GUERRE

    Et en attendant ce jour, le continent africain
    Ne connaitra pas la paix, nous les Africains combattront
    Nous pensons que c’est nécessaire et nous savons que nous gagnerons
    Puisque nous sommes sûrs de la victoire…

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    Un éthiopien du pays de cet Hailé Sélassié vient de remporter en cette année 2019 le Prix Nobel de la Paix. Beaucoup en ont profité pour faire leurs analyses locales…

    La paix n’est pas la fin de la guerre mais c’est au moins un silence des armes et une accalmie pour faire pousser des fleurs dans les cœurs des hommes.

    C’est aussi à cette quête d’une vraie PAIX que Jean-Pierre Kutwa, un homme de Dieu convaincu, nous invite avant 2020 !

    Son message de ce samedi 12 octobre 2019, à la messe de rentrée pastorale du diocèse d’Abidjan pour l’année 2019-2020, mérite d’être enseignée dans nos écoles.

    Son texte a tout simplement la qualité de l’écriture et la profondeur des œuvres d’un Jacques-Bénigne Bossuet, l’Aigle de Meaux.

    Elle n’est pas vaine ce rappel qu’il nous fait ci-dessous et qui remonte à plus de cinquante ans en arrière depuis en vérité L’encyclique du Pape Paul VI Populorum progressio sur le développement des peuples :

    « … Il ne suffit pas d’accroître la richesse commune pour qu’elle se répartisse équitablement. Il ne suffit pas de promouvoir la technique pour que la terre soit plus humaine à habiter. Les erreurs de ceux qui les ont devancés doivent avertir ceux qui sont sur la voie du développement des périls à éviter en ce domaine.

    La technocratie de demain peut engendrer des maux non moins redoutables que le libéralisme d’hier. Économie et technique n’ont de sens que par l’homme qu’elles doivent servir. Et l’homme n’est vraiment homme que dans la mesure où, maître de ses actions et juge de leur valeur, il est lui-même auteur de son progrès, en conformité avec la nature que lui a donnée son Créateur et dont il assume librement les possibilités et les exigences…. »

    Un message en son temps qui s’adresse au-delà de la communauté chrétienne à chacun d’entre nous !

    AFIN QUE NUL N’EN IGNORE….

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