Dans un un récent rapport, le Centre américain de prévention du génocide, alertait récemment l’opinion contre des « atrocités criminelles » sur lesquelles pourraient déboucher les élections de 2020.
En réaction à ce document, la Commission des droits de l’homme de Côte d’Ivoire( Cndhci) a réagi en produisant un communiqué, le mercredi 25 septembre 2019. Dans cette déclaration, la Cndhci rappelle longuement les scénarii catastrophe annoncés par le Centre de prévention de génocide, avant de tirer quelque peu les oreilles aux auteurs dudit rapport, jugé « alarmant ».
Pour la présidente de l’institution, Namizata Sangaré, « cette approche est de nature à saper le moral des populations dans la dynamique des efforts de consolidation de la paix et de la cohésion sociale ». Aussi la Cndhci appelle-t-elle « les amis de la Côte d’Ivoire à accompagner le gouvernement en vue de rassurer les populations et la communauté internationale pour un environnement propre à des joutes électorales ouvertes, transparentes et apaisées ».
Cela dit, la Cndhci ne donne pas le sentiment de remettre en cause les inquiétudes exprimées dans le rapport, pas plus d’ailleurs que les facteurs présentés par les auteurs dudit document comme pouvant favoriser les violences qui sont prédites.
Karine Koré
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