Dans le cadre de sa Visite d’Etat dans la Région du N’Zi, le Président de la République, Alassane OUATTARA, préside un Conseil des Ministres, ce mercredi 25 septembre 2019, à Dimbokro.
Retrouvailles chaleureuses à Dimbokro entre Ouattara et sa ville natale (REPORTAGE)
Hamsatou ANABO
« Nous sommes arrêtés depuis 6 h 00 (GMT et heure locale), pour accueillir notre fils qui revient chez lui », explique le sexagénaire Léonard Kouassi ». Mercredi, les populations de Dimbokro (centre ivoirien), ville natale du président ivoirien Alassane Ouattara étaient mobilisées pour l’accueillir chaleureusement, à l’occasion d’une visite d’Etat.
Très tôt, les populations ont pris d’assaut toute la ville pour accueillir le chef de l’Etat. Des femmes, chefs traditionnels, communautés étrangères (Mali, Sénégal, Niger, Mauritanie, Burkina) étaient debout devant la grande artère qui traverse la ville, afin « d’accueillir leur fils ».
« Nous nous sommes passés le mot, nous devons être très mobilisés pour l’accueil du président, car il est né à Dimbokro, nous sommes là pour lui prouver qu’il est ici chez lui », lance Koffi Kouassi, chef d’un quartier de la ville.
Malgré le soleil de plomb, des femmes portant des tee-shirt confectionnés spécialement pour la visite d’Etat chantent et dansent en langue baoulé ( l’une des langues locale de la ville) « Alassane bienvenue, tu es ici chez toi ».
De l’arc de triomphe à la préfecture où se tient le Conseil des ministres, la population est en effervescence.
Des groupes de jeunes, hommes et femmes de la région attendaient avec impatience le passage du cortège présidentiel.
Arrivé vers 10H00 (GMT et locale), M. Ouattara est accueilli par les autorités et les élus de la région, sous une haute surveillance sécuritaire, avant de faire un bain de foule à la population.
Devant la mairie de la ville, c’est l’apothéose, des cris se font entendre de partout, les populations scandaient « président ».
« J’ai des larmes aux yeux, notre fils est arrivé, la région va changer, nous pensons qu’il nous a oublié mais il est la », confesse Aya Kobenan, toute exatasiée lors du passage du chef de l’Etat.
Devant la résidence du chef de l’Etat, les tambours raisonnent, des jeunes dansent pour accueillir le président.
« Durant ces quatre jours, nous allons montrer à Alassane qu’il est chez lui, il sera heureux de retrouver sa ville natale », lance Akissi Kouakaou, une vieille dame marchant avec une canne.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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