Par Connectionivoirienne
La Côte-d’Ivoire reste un pays surprenant, comme de nombreux pays africains malheureusement. En effet, là où l’opinion publique s’attendait à un résultat d’enquêtes sur les circonstances de l’accident de moto fatal à Arafat DJ, à défaut d’un résultat d’autopsie [délai encore trop court], le ministère ivoirien de la Justice botte en touche, en proposant plutôt un texte d’hommage au défunt DJ.
Ce ministère agit malheureusement à l’image de toute la classe politique ivoirienne [de Gbagbo à Ouattara en passant par Koulibaly] qui ne s’est posée aucune interrogation sur les circonstances, sur les responsabilités dans l’accident tragique.
Et pourtant des vidéos sont disponibles qui montrent les derniers instants de Arafat DJ.
Sur l’une d’elle, l’on aperçoit un véhicule prendre tout doucement un virage, clignotants droits en marche. Par la suite, l’on aperçoit une moto phares en l’air arriver à vive allure et percuter le véhicule à l’arrière. L’on aperçoit la moto et son conducteur projeter dans les airs.
À quelle vitesse roulait cette moto ? Le carrefour en question était-il doté de feux tricolores ? Quel était le taux d’alcoolisme ou d’autres stupéfiants chez les conducteurs impliqués ? Quel était le temps de réaction des secours pompiers et police ? Quel est le degré de l’impact au vu des dommages sur la voiture et sur la moto ? Le conducteur de la moto a-t-il réagit de façon adéquate face à l’obstacle que représentait le véhicule qui s’engageait devant lui ? Portait-il un casque pour ce type de cylindrées ? Portait-il des combinaisons de protections pour motards ?
Des tas de questions purement techniques auxquelles les Ivoiriens attendaient des réponses des autorités.
Mais que non ! Ça préfère rester dans l’état émotionnel en pondant des communiqués d’hommage.
Pauvre Côte-d’Ivoire !
Et pourtant ces millions de fans qui pleurent leur idole ont besoin de savoir pourquoi ce dernier est mort ?
Sylvie Kouamé
« Mais l’accident a été clairement provoqué par la dame qui a simplement ignoré la règle élémentaire de la priorité. »
On appelle cela un résumé.
Bref …
Dabakala