Ange TIEMOKO
Maitre Dieudonné Boukoungou, l’avocat du général Djibril Bassolé, accusé de complicité d’attentat à la sureté de l’Etat, dans le dossier du putsch de 2015 au Burkina, a demandé vendredi que son client “soit purement et simplement relaxé, pour insuffisance de preuves”, lors de son plaidoirie.
Dans un long exposé, Me Boukoungou a tenté de démontrer que client, le général Bassolé, absent au procès pour des raisons de santé est “accusé à tort” et pour son argumentaire, l’avocat s’est d’abord appuyé sur les écoutes téléphoniques entre le général et l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro.
A cet effet, Me Boukoungou a souhaité que le “tribunal n’accepte pas ces pièces dont l’origine (lui) a été cachée”, et doivent par conséquent être “écartées”, ajoutant que “le nom de Bassolé a été associé au dossier dans une globalisation de faits inexistants”.
“Il n’existe aucun fait matériel dans le dossier inculpant” Bassolé, a dit son avocat dans la suite de sa plaidoirie, dénonçant “une procédure constituée de faux”, espérant “que le juge va déjouer le piège qui tend à présenter (son client) et Guillaume Soro comme des ennemis du peuple burkinabé”.
“Messieurs les juges, je demande que Bassolé soit purement et simplement relaxé”, a martelé Me Bonkoungou, pour qui “le tort du général a été de vouloir se présenter à la présidentielle 2015 (…) Nous vous demandons donc de rejeter la condamnation requis par le parquet”, car sans cela, rien ne lui serait arrivé, a-t-il conclu.
Ange TIEMOKO
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