Côte-d’Ivoire: Le ministre de la Défense Hamed Bakayoko, candidat du RDR aux municipales à Abobo

Serge Alain KOFFI

Le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, a été désigné tête de liste du Rassemblement des républicains (RDR) pour les prochaines élections municipales à Abobo (quartier populaire au nord d’Abidjan), a-t-on appris samedi auprès du parti présidentiel.

M. Bakayoko « a été désigné comme tête de liste du RDR pour les prochaines élections municipales à Abobo’’, a annoncé Jeanne Peuhmond, vice-présidente chargée de la Trésorerie et des finances du parti, dans une déclaration publiée sur son compte Facebook.

Député d’Abobo et premier adjoint à l’actuel maire Adama Toungara, Jeanne Peuhmond, jointe au téléphone par ALERTE INFO, a expliqué avoir fait acte de candidature avant de se voir préférer le ministre Hamed Bayakoko, désigné par la direction sans être candidat.

Elle a expliqué n’être “pas du tout’’ déçue du choix de la direction qu’elle dit avoir accepté “de bon cœur’’.

Egalement vice-président chargée de la commune d’Abobo, considérée comme l’un des fiefs abidjanais du RDR, l’ancienne ministre de la Femme, de la famille et des affaires sociales avait été remplacée à ce poste par Hamed Bakayoko.

La candidature du ministre de la Défense à Abobo intervient dans un contexte où celle du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, dans cette même commune, est de plus en plus évoquée.

“Le président de l’Assemblée nationale pourrait en effet être candidat dans l’une des plus grandes communes de Côte d’Ivoire. À savoir Yopougon, Bouaké ou Abobo’’, avait écrit en mai le magazine Jeune Afrique.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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8 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: Le ministre de la Défense Hamed Bakayoko, candidat du RDR aux municipales à Abobo”

  1. @Srika…

    Pour te répondre, il faut tenir compte des conditions pour se présenter aux municipales lors d’un scrutin.

    L’obligation de demeure dans la communie visée n’est pas formellement exigée, ce qui veut dire que @Srika peut se présenter s’il le veut à FERKE ou à ODIENNE.

    Dabakala !!

  2. Sincèrement il faut laisser Abobo aux mains du RDR, Abobo est une commune qui a sa spécifité, la majorité des habitants à une mentalité hors du commun, ils aiment pas ce qui est formelle, ils se sentent à l’aise dans le désordre, on devrait diviser Abobo en deux parties, l’une civilisée, et l’autre violente, sauvage. Ce ne sera pas un cadeau pour Hamback de diriger cette commune, je pense même à une punition car sa mentalité ne correspond pas à Abobo, à moins qu’il administre plus la partie civilisée et laisse à un autre RDR l’autre partie.

  3. Une grosse contre vérité !!

    ABOBO est avant tout une commune qui appartient aux Ebrié, puis une cité dortoir habitée par une population multidimensionnelle.

    Le fait est que cette commune passe pour lieu de prédilection pour les communautés dioulas qui y ont organisé de nombreux dioulabougous et des réseaux de familles qui se soutiennent.

    De plus, la position de cette commune au nord de la ville en fait un parfait lieu d’atterrissage pour les populations en migration, venues du nord ivoirien.

    Enfin, l’expression de la brutalité et de la violence, favorisée par le fait que le pouvoir publique n’y est que peu développé, a fait de ce quartier le lieu type pour tout pro OUATTARA qui y a trouvé un champ immense pour y déposer une base, avec de nombreuses cachettes et un soutien implicite de la part de populations issues du nord ivoirien ou des pays limitrophes.

    A cela, il faut ajouter le comportement fortement timoré des autres populations largement moins violentes, qui ont laissé les populations dioulas s’exprimer dans toute leur latitude, des dioulas qui ont érigé cette attitude comme une habitude et une norme.

    Alors oui, on dira qu’ABOBO serait le fief du RDR, peut-être, mais dans les faits, ce n’est pas du tout sûr. Rappelons au passage que SIMONE EHIVET GBAGBO était bien député d’ABOBO avant que la forfaiture OUATTAR ne s’installe et en fasse fictivement la base arrière du RDR.

    Dabakala !!

  4. Dabakala vous avez développé ce que je ne voulais pas dire, en fait Abobo s’est fortement dioulatisé, les autres communautés quelque soit leur nombre sont beaucoup plus discrète, la partie dioula (malinkés, anago,CEDEAO) entretient un désordre, la violence avec des quartiers insalubres et les autres (villages ébrié, les communautés non dioula ) sont beaucoup plus style ivoirien, propre, discipliné et ceci peut se vérifier, il n’y a qu’à faire un tour dans la commune et cela se verra, c’est un constat qui peut faire mal, hélas c’est la vérité

  5. @DABAKALA……
    Merci pour cet éclaircissement. Tu m’as pris á contre pieds.
    Je me suis exprimé avec un peu d’humour dans mon 1er commentaire.

    Ce qui m’intrigue et me rend perplexe un peu dans la politique ivoirienne, surtout au niveau des elections municipales, le parti ou clan au pouvoir impose toujours aux population de certaines communes(surtout d’Abidjan) leurs candidats qui sont INCONNUS de la population communale.
    Et ce sont toujours ces candidats du regime ou du clan au pouvoir en qui sont tout temps élus PAR la MAGOUILLE.

    Le cas de Yopougon pendant les elections passées. Doukouré Mustapha avait bel et bien gagné, mais l’INCONNU candidat du RDR qui est venu de je ne sais OÚ, Kafana a éte élu comme d’habitude avec la magouille.

    Les résultats des municipales des deux gdes communes d’Abidjan; Abobo et Yop-city sont connus d’avance, pour une question du contrôle de l’électorat pour les présidentielles et legislatives..

    Les elections dans certaines communes ne sont que des LEURRES; DUPERIES; ATTRAPE-NIGAUG…..

  6. @Aguere28 ….

    Paradoxalement, ce qui a fait d’ABOBO ce qu’est cette commune aujourd’hui, c’est le pouvoir public.

    Que ce soit sous GBAGBO ou sous OUATTARA !!

    Il ne s’agit pas d’inculper les dioulas, anango ou CEDEAO, qui sont bien acteurs dans tout ceci, mais de responsabiliser les pouvoirs qui sont passés a la tête de ce pays pour leur laisser faire, laisser aller ou leur encouragement, puis enfin leur défection.

    Sous GBAGBO LAURENT, le redressement de la commune d’ABOBO par les pouvoirs publics signifiait qu’il fallait s’en prendre aux populations et les obliger à respecter la chose publique et à suivre l’ordre d’état. Mais à chaque fois que le gouvernement entreprenait des actions dans ce quartier, c’était récupéré par l’opposition à des fins politiques, sous le prétexte que GBAGBO s’en prenait aux ressortissants du nord, ce qui dopait l’électorat de OUATTARA. C’est ainsi que sous GBAGBO, la commune d’ABOBO n’a pas su évoluer au même rythme que les autres communes. Notons qu’il existe pourtant d’autres cas dans d’autres communes qui ont subi la même situation, comme dans les divers bidonvilles que l’état avait voulu déguerpir, pour désister ensuite pour des raisons politiques et stratégiques.

    OUATTARA a choisi délibérément ce quartier pour y faire une base arrière, car il savait qu’il y trouverait et le soutien, et le désordre nécessaire pour y stocker des armes et y positionner des hommes que la population dioula et étrangères pourrait abriter et protéger le cas échéant.

    Sous OUATTARA, la situation empirera, car d’une part, le besoin de tenir ABOBO dans l’état de guerre, ou du moins de tension était encore présent, mais d’autre part, vouloir apporter à ABOBO ce dont cette commun avait besoin, l’ordre, la discipline, le modernisme, la présence effective de l’état, comme cela se fait à COCODY et ailleurs, signifiait de la part du pouvoir OUATTARA de s’en prendre aux nordistes dioulas et CEDEAO essentiellement, vu que les autres populations sont plus timorées.

    OUATTARA ne pouvait pas frapper sur les personnes sur lesquelles se reposent son soutien.

    Conséquence, ABOBO reste dans le même statut et entre en décrépitude totale, avec la prolifération de microbes divers, fils et filles des systèmes installés par les chefs de guerre pour contrôler le quartier.

    De fait, OUATTARA aura fait énormément de mal à cette commune, car l’ayant utilisé comme une outil politique et militaire pour atteindre son but.

    La réflexion à produire est donc maintenant de savoir si le soutien affiché à OUATTARA aura apporté quelque chose aux habitants nordistes et CEDEAO de cette commune. Tant que le soutien politique est énoncé, on dira OUI, car le combat a finalement « payé ».

    Mais la dimension politique n’est pas la seule qui motive l’électorat, car a terme, il faut une amélioration sociale et économique palpable qui pourrait justifier le soutien produit. Tout n’est pas politique.

    Avec un peu de recul, tout habitant dioula et nordiste d’ABOBO, ayant soutenue OUATTARA, ne pourra que constater que ce soutien indéfectible aura eu des impacts non négligeables sur son milieu de vie immédiat. Le retard de la commune par rapport aux autres est toujours d’actualité. Ce n’est que maintenant que l’un des grands axes a été goudronnés et pas plus. L’insécurité y règne toujours en maitre quand ailleurs elle est sous contrôle (plus ou moins).

    De plus, le pouvoir continue à considérer cette agglomération comme un atout politique et non comme une cible sociale à privilégier et a honorer. Le plus important est de remplir les urnes et/ou d’organiser la terreur suffisante pour que toute autre personne non pro OUATTARA ait suffisamment peur pour aller voter. Enfin, la fraude étant une seconde nature, c’est dans les communes comme ABOBO que l’on peut remplir les urnes et modifier les résultats à souhait, sous le prétexte que ce quartier serait le « fief » du RDR, à l’image des nombreuses régions du nord qui ont vu et connu la fraude tout azimut sous ce même prétexte (ici un peu plus véridique, vu que le nord ivoirien est effectivement le fief du RDR, mais pas forcément ABOBO, le scrutin de 2010 premier tour dans cette commune faisant foi)

    On dira donc que le RDR et OUATTARA sont ce que cette commune aura connu de plus néfaste, car considérée uniquement comme enjeu politique et non comme plage d’expression économique et sociale pour améliorer le niveau de vie et le statut de personnes qui ont mouillé le maillot et qui mériteraient récompense.

    Et la moquerie continue, quand on voit un loubard comme HAMBAK qui se présenterait aux municipales dans ce quartier. Quel apport nouveau pourrait véhiculer HAMBAK pour ABOBO ? Quel bilan ce pouvoir a t-il à présenter concernant ABOBO, qui pourrait motiver ces gens du nord à voter pour HAMBAK ? La seule peur de perdre le pouvoir sera t’elle suffisante pour mobiliser ?

    Les hommes politiques passent, les pouvoirs naissent et tombent, mais à la fin, les ivoiriens restent et se regardent dans les yeux et font le bilan.

    Quand on voit les actions produites par OUATTARA pour aménager (en vendant au plus offrant) les berges de Cocody, pour développer les atouts touristiques d’Assinie en vendant des terres à des entrepreneurs du loisir et des vacances. Quand on le soin pris pour tenir les Abobolais dans le même état de non guerre ou de non paix, on comprend que OUATTARA ne se souhaite de ce quartier que son suffrage et pas plus.

    Dommage, car OUATTARA était bien légitimé à mettre en priorité les régions du nord et les quartiers qui l’on soutenu sur sa liste de développement économique. Personne n’aurait trouvé à redire (tout comme le « rattrapage ethnique » aurait eu du sens dans une certaine mesure. Pas l’inondation ethnique du type RTI). Mais ce que l’on voit, c’est qu’il est venu au pouvoir pour se servir, pour asservir ses propres soutiens, et pour faire verdir son gazon de MOUGINS !!

    Et le dindon de la farce dans tout ça ? Les habitants dioulas et CEDEAO d’ABOBO, qui rêvent tous de s’offrir un jour une villa à COCODY quand ils auront réussi, comme si on ne peut pas construire de villa à ABOBO, la belle !!

    Mais attention, OUATTARA partira…

    Dabakala !!

  7. ham bak à la mairie d’abobo pour quoi faire ? pour un scrutin local comme celui là, un candidat rdr résident ferait mieux l’affaire.
    pourquoi ces politiciens aiment ils avoir tant de casquettes ?
    j’espère qu’abobo créera la surprise en choisissant un adversaire à ham bak.
    on ne être ministre 20 ans durant et continuer à courir tous les postes électifs
    même pas cool. laisse les autres manger aussi et faire leurs preuves.
    politicien gourmand !
    beloo !

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