Côte d’Ivoire-Affi, Gnonzié, Ahipeaud: «Pourquoi dire non à la Cei»

En Côte d’Ivoire, des partis de l’opposition ont animé une conférence de presse le jeudi 15 février 2018 à Abidjan-cocody pour exiger la refonte de la Commission Electorale Indépendante (CEI) et du code électoral.

Selon Affi Nguessan président du Front Populaire Ivoirien (FPI) des élections frauduleuses produisent forcément des institutions illégitimes : « Nous voulons une CEI équilibrée pour mettre fin à l’amateurisme. Des institutions illégitimes ne produisent qu’une mauvaise gouvernance. Aujourd’hui la gouvernance de notre pays est le fruit des institutions illégitimes issues d’une CEI illégitime, et il faut y mettre fin par un code électoral transparent ».

Ouattara Gonzié exige 2 postes pour l’opposition

Le président du Rassemblement Paix et Progrès (RPP), Ouattara Gnozié a soutenu les propos de Pascal Affi Nguessan sur la surreprésentation de la coalition au pouvoir dans la commission électorale : « L’opposition doit avoir 2 postes dans le bureau de la CEI, il faut que cette commission puisse inspirer confiance, pour cela, il faut qu’elle soit équilibrée. Nous devons tendre vers un État de droit, il faut que la CEI soit une organisation consensuelle »

Martial Ahipeaud récuse Youssouf Bakayoko

Le président de l’Union pour le Développement et les Libertés (UDL), à son tour a dit : « La commission électorale dirigée par Youssouf Bakayoko n’a plus droit à la parole. Il faut que le gouvernement s’en rende compte. La Côte d’Ivoire est dans un état d’hystérie avancée (…) Il faut que cela change ».

Roxane Ouattara
Afrikipresse.fr

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