Lettre ouverte
Tant que les autorités vont déplacer les problèmes au lieu de les résoudre définitivement, les ivoiriens assisteront toujours à ces genres d’événements malheureux. Il n’y a pas d’indiscipline dans l’armée mais ce sont les autorités ivoiriennes même qui créent l’indiscipline.
DANS L’ARMEE
Les problèmes sont toujours déplacés au lieu d’être résolus. Il faut que le gouvernement règle le problème de primes de 12 millions des militaires et les 600 policiers et gendarmes qui n’ont pas encore rien reçu. Sachez que les 8400 et les 600 sont les mêmes, alors tant que ces primes ne sont pas payées il y aura toujours des soulèvements dans l’Armée. Le Minidef doit régler impérativement les problèmes des primes des services pour encourager nos forces à travailler. Les gens vont dans des services qui sont payés et ne perçoivent rien. Les supérieurs doivent savoir que les éléments sont leurs collaborateurs et aussi des pères de famille et non des esclaves. Sans élément il n’y a pas de chef.
Dans l’Armée quand un groupe est frustré ça envoie des conflits. Les autorités créent l’indiscipline qu’ aujourd’hui l’armée est politisée. Certains ont des parrains et sont zélés. Le président de la République, chef suprême des armées ne doit pas rester différent. Il faut investiguer dans le milieu pour savoir ce qui se passe, le budget de l’armée augmente chaque année, les ministres se succèdent mais, les mêmes problèmes existent toujours. Sans la sécurité il n’y a pas d’économie…
LE CAS AMOUDE
Amoudé est un ex-combattant, ancien élément du Colonel Shérif Ousmane n’ayant pas pu intégrer l’armée. Sa rivalité avec les militaires s’explique par le faite qu’il était l’homme de main de l’actuelle ministre de la Défense depuis le ministère de l’Intérieur. Lorsque le CCDO a été installé à Bouaké, Amoudé a été nommé comme le dirigeant alors qu’il n’est pas militaire, policier ni gendarme mais plutôt un civil qui doit commander une unité d’intervention alors qu’il y a beaucoup d’officiers à la Gendarmerie à la Police et dans l’Armée qui pouvaient dirigé l’unité. Ce qui signifie que les autorités n’ont pas confiance en nos forces et on appelle ça de la frustration. Amoudé a donc recruté ces bons petits avec lui et formant un groupe au sein du CCDO qu’il surnommant « les 19 ». Leur groupe était détaché des autres éléments du CCDO et avait leurs propre armement et véhicules. « Les 19 » étaient payés par le Minidef et recevaient les ordres de lui. Ils ne respectaient pas les autres unités. Quand on est coaché, on pense qu’on est intouchable. Amoudé envoyaient souvent de forces informations pour avoir de l’argent, de vrais raquetteurs. Et lors de la manifestation des démobilises à Bouaké, ce sont eux qui avaient tiré sur eux occasionnant 04 morts. Trop de zèles dans la ville. Comment pensez-vous qu’une milice soit attaquée par les militaires sur lesquels « les 19 » racontaient les bêtises pour avoir de l’argent soit défendu ceux sur qui on a pas confiance? Amoudé devait savoir qu’il était exposé mais l’excès de zèles…
NN
Pauvre Cote d’Ivoire !!! Tout tourne autour de l’argent dans ce pays, absolument tout.
AMOUDE, AMADE, MEME DESTIN ?
Qui ne se souvient pas de Amadé Ouérémi, l’homme fort du Mont PEKO arrêté de manière spectaculaire par plusieurs combattants des unités du BSO et des forces d’élite de la Gendarmerie ?
Il croyait avoir servi avec loyauté une juste cause et méritait un certain égard.
L’autre, savetier de bonne réputation est devenu en fin de parcours Lieutenant Amoudé Traoré.
Passant du grade de caporal que lui vaut son niveau à celui de Lieutenant pour les besoins de maitrise du terrain..
Lieutenant de Police non ? Lieutenant des Faci ? Les hommes de troupe ne se reconnaissent pas en lui. Gendarme non plus. Mais par la volonté d’un acteur clé on le maintiendra Chef de l’ombre du CCDO de Bouaké. Ville rebelle hostille à l’autorité de la Grande muette.
Bouaké un terrain miné que Amoudé connaissait de l’intérieur comme peu de gradés. Bouaké ou ses excès ont failli le perdre !
Amoudé comme Amadé, même destin pour des hommes chargés de faire le sale boulot ?
Les destins croisés des deux personnages se ressemblent. Comme curieusement les prénoms.
L’un mécanicien de vélos, devenu feticheur par inspiration et clientèle abondante , grand agriculteur et héros de guerre est aujourd’hui réduit au silence.
Amoudé pour le calme à Bouaké le sera. Sans pour autant que les causes pour lesquelles ils ont été promus ou tolérés ne soienr vraiment éteintes. Ni les acteurs parfois en rivalité n’aient fait de paix réelle. Il est donc à craindre que Amoudé déplacé un autre acteur ne surgisse.
Évoquant cette similitude des 2 A…DE, j’ai souvenance d’un éditorial de belle facture de feu Diegou Bailly intitulé
DOZO, BOZO, MEME COMBAT !
RIP cher frère Diégou.
Hamed Bakayoko est le plus faux des ministres qui pourrait faire chuter Ouattara..
unt tel type doit être conseiller de Dramane Ouattara et non ministre.
Un illettré qui fait entrer ses « bons petits » dans ce qui se veut être une unité d’élite. Il y a vraiment du désordre dans ce pays. Pauvres ivoiriens !
Frappez vous donc !!!
Pop !!
…
Huuuum NN encore un autre militant d’une opposition de merrrrrrde dans un pays qui fait son petit chemin à pas rassurant et serein vers l’émergence.lol
À chacun sa lorgnette !!!