Le secteur énergétique en Côte-d’Ivoire enregistre « un déficit de 27,6 milliards FCFA »

Joseph KONE

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné a affirmé mercredi que le secteur énergétique a enregistré « un déficit de 27,6 milliards FCFA de janvier à septembre 2017 », après un Conseil des ministres à Yamoussoukro (Centre, capitale politique).

« Sur la période du 1er janvier au 30 septembre 2017, le déficit dans le secteur énergétique s’élève à 27,6 milliards FCFA, un niveau relativement maîtrisé, car il n’y a pas très longtemps, il atteignait plus de 100 milliards FCFA », a expliqué M. Koné.

Il a assuré que « les efforts du gouvernement se poursuivent pour mieux maîtriser les flux dans le secteur ».

« La valorisation de la part de l’Etat sur le pétrole brute et le gaz naturel a connu cette année une hausse d’environ 29,32% par rapport à 2016 », a indiqué Bruno Koné selon qui cela rapporte « près de 85 milliards FCFA grâce à l’amélioration des prix au niveau international ».

En ce qui concerne l’électricité, il a fait savoir que le pays a produit « au total 7.354 gigawatts dont 82 issus du thermique et 18 de l’hydraulique, sur la période de janvier à septembre 2017 ».

Alerte info/Connectionivoirienne.net

Commentaires Facebook

3 réflexions au sujet de “Le secteur énergétique en Côte-d’Ivoire enregistre « un déficit de 27,6 milliards FCFA »”

  1. 27,6 milliards de déficit????

    7.354 gigawatts produits par la CI pour une consommation locale de combien de gigawatts et une exportation de combien de gigawatts (une compensation sur le coût de production qui aurait pu être perdu)? 82% de thermique et 18% d’hydraulique (malgré tous nos barrages), une production basée donc sur des matières premières locales, pour quel coût? La part de la consommation des ménages (la partie qui relève du social) et la part des autres consommateurs qui relève de la compétitivité sans devoir être forcement à la charge du contribuable? Le déficit est-il un manque à gagner sur le coût de production ou sur le coût des matières premières ou encore sur le coût de la consommation? Et aussi, combien nous coûte l’importation d’électricité du Ghana? Quelques questions qui méritent un éclairage.

    N’avons-nous pas droit à une meilleure explication sur le déficit du secteur énergétique? Sur le prix de l’électricité qui est déjà assez chère? Sur le coût de production qui relève exclusivement du privé alors que l’Etat est propriétaire d’unités de production (hydraulique) ou actionnaire dans certaines (thermique)? Ou est-ce une forme de subvention sur le coût de production?

    Il y a forcement une anomalie dans l’investissement sur ce secteur qui risque de s’aggraver en doublant notre production pour satisfaire notre besoin en énergie.

    Juste pour comprendre.

  2. Les chiffres quant à notre déficit énergétique bougent dans la bonne direction. Allez un peu d’effort pour ramener aux calendes grecques ce déficit.

    Parlant de notre production, nous ne devons lâcher du lest. Nos entreprises ont besoin de l’électricité en abondance et bon marché pour se positionner pour les grands enjeux futurs qui se profilent à l’horizon. Ils doivent apprendre à être plus ambitieux et déployer leurs ailes sur les marches extérieurs pour tirer avantage des barrières qui vont de plus en plus tomber. Aujourd’hui, il est de plus en plus question de finaliser un projet à l’échelle continentale pour promouvoir le commerce intra-Africain et rabaisser les droits sur les biens échanges à hauteur de 80 à 90%. Alors, arrêtons de toujours trembler dans nos tout petits souliers.

    Disons : A nos marques, prêts, partons… Et l’électricité/l’énergie est le « juice » (oui, « juice ») sans lequel il ne peut y avoir départ…

    Comprenne qui pourra !

Les commentaires sont fermés.