Les «Ciments de l’Afrique» démarrent leur usine à San Pedro avant Bouaké: 35 milliards investis, 250 emplois

L’un des critères du développement d’un pays est le besoin en ciment. Récemment, le gouvernement ivoirien avait décidé d’autoriser l’importation de 150.000 tonnes de ciment pour couvrir les besoins actuels du pays.

La pénurie de ciment provoque souvent des tensions de prix, et favorise la spéculation. Déjà, en mai 2015, le pays avait annoncé une importation de 300.000 tonnes de ciment. L’objectif du gouvernement est de faire en sorte que cette situation ne se répète plus. Pour parvenir à cet objectif, et accroître la capacité de production de ciment en Côte d’Ivoire, il faut construire des cimenteries.

La cimenterie de San Pedro

C’est dans ce contexte que, après l’Usine d’Abidjan en 2013, la CIMAF a démarré le lundi 20 novembre 2017 sa deuxième unité de production à San Pedro d’une capacité annuelle de 1 million de tonnes. Avec un investissement de 35 milliards de F CFA, cette unité de dernière génération permettra de désengorger Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Les villes de l’Ouest et du Nord-Ouest du pays seront mieux desservies, avec la commercialisation qui a aussitôt commencé.

La nouvelle usine va générer 250 emplois directs et indirects. Elle sera un vrai moteur pour le dynamisme de la région de San Pedro en offrant aux acteurs économiques de nouvelles opportunités. L’augmentation de la capacité de production en ciment de la région, permettra d’accompagner les projets d’infrastructures de San Pedro.
« Il y’a aujourd’hui de Grands Projets d’infrastructures, BTP et surtout de logements sociaux, et c’est pour cette raison que CIMAF, comme les autres cimenteries installées , a décidé d’augmenter sa capacité en construisant une autre unité à San-Pedro », a fait savoir Khalid IBEN KHAYAT, Directeur Général Régional de la CIMAF (Ciments de l’Afrique).
À San Pedro, il est prévu une extension du Port de San Pedro, la construction d’un Stade dans le cadre de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de Football en 2021 par la Côte d’Ivoire et la construction d’une Centrale thermique à charbon de 2×350 MW : autant d’opportunités pour lesquelles les besoins en ciment se feront davantage sentir.

La Côte d’Ivoire, moteur de l’expansion du Groupe CIMAF en Afrique

Présent dans onze pays sur le Continent (Maroc, Côte d’Ivoire, Guinée, Mauritanie, Tchad, Gabon, Guinée Bissau, Burkina, Mali, Ghana, Congo Brazzaville), le Groupe vient de porter ses investissements à plus de 85 milliards de FCFA depuis son installation en 2013 sur les rives de la Lagune Ebrié.

La CIMAF a démarré avec une unité de production à Yopougon dans le district d’Abidjan, en juillet 2013, avec une capacité initiale de 500 000 T/an, qui a doublé en Avril 2016 pour un investissement total de 30 milliards de F CFA

Avec un programme ambitieux d’investissement dans les infrastructures et une des croissances économiques des plus fortes sur le continent africain , la Côte d’Ivoire attire les investissements du cimentier panafricain qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, puisque CIMAF devrait s’installer dans le Centre et Nord du pays.

Prochaine étape, Bouaké…

La future usine de Bouaké, prévue pour 2019, devrait coûter 25 milliards de F CFA avec une capacité de production de 500 000 T/an. Cet investissement devrait générer 250 emplois permanents supplémentaires. Cela portera la capacité globale annuelle en Côte d’Ivoire pour CIMAF à 2,5 Millions de tonnes de ciment pour un investissement total global dans le secteur du ciment d’environ 100 Milliards de Francs CFA en 5 ans
La CIMAF compte à l’horizon 2020, en Côte d’Ivoire avoir une capacité de production annuelle de 2.5 millions de tonnes extensible à 4 millions, ce qui ferait de CIMAF le premier producteur de ciment du pays.
Les besoins de la Côte d’Ivoire
Jusqu’en 2015, les besoins en ciment de la Côte d’Ivoire étaient de 3 millions de tonnes par an. En 2017, les besoins sont évalués à 4 millions de tonnes. Depuis 2011, la consommation du ciment en Côte d’Ivoire a augmenté du fait notamment de la réalisation sur l’ensemble du territoire national de grands chantiers de construction (ponts, route, logement sociaux, autoroute, etc.) ; des projets dont les besoins en béton, et ciment, ont souvent entraîné une pénurie.
On ne peut donc que se féliciter de la mise en service par CIMAF de la cimenterie de San Pedro, tout comme des projets et perspectives à venir.

.

.

Commentaires Facebook

7 réflexions au sujet de “Les «Ciments de l’Afrique» démarrent leur usine à San Pedro avant Bouaké: 35 milliards investis, 250 emplois”

  1. Bonne nouvelle !

    Avec 250 emplois directs et indirects, on ne peut que s’en féliciter !

    Prochaine étape Bouaké…On ne peut que s’en féliciter davantage !

    Sans doute, cela aidera à approvisionner régulièrement un marché qui connait parfois des difficultés d’approvisionnement… Qui a dit qu’on ne mange pas ciment ? Ou bien ?

    Allezzz….On avance…

  2. En allant d’Abidjan vers Grand-Bassam, dans les parages des artisans, à droite, se trouve une Secte où l’on découvre de nombreuses jeunes dames, belles et veuves. Elles étaient toutes mariées sous le régime de la communauté des biens.
    Là-bas, dans cette Secte, il est affecté à chacune d’elles un mâle comme tuteur, qui surveille tous leurs faits et gestes. Et pour toutes décisions ou actions, le principal pasteur est consulté d’avance.

  3. Prochaine étape, Bouaké…
    NON PROCHAINE ETAPE …CIMENT DIAGOU

    Quand la vague des grands chantiers en cours sera à terme, il restera l’Afrique à conquérir. Les marocains l’ont compris en se prepositionnant dans la CEDEAO.

    C’est maintenant qu’il nous faut un porte-flambeau dans ce secteur vital. Les ciments de l’Afrique, c’est un poids lourd marocain. Qui ont démontré leur capacité de conquête. Venant occuper le terrain avant Dangoté le puissant nigérian.

    Dangote a introduit pratiquement à large échelle le 42.5 réservé auparavant a quelques élites ou travaux spécifiques. C’est cela l’empreinte d’un panafricain. Je suis certain que tous les autres groupes n’auraient jamais accepté un tel abattement financier.

    Plus que la bataille du franc CFA ou en arrière plan de ce combat légitime, quelle est notre rapport avec l’émergence de vrais champions nationaux ?

    Jean Kuyo Kessié, appelé communément  » Kuyo Pipeline » est décédé au Cameroun suite à une opération qui aurait mal tourné en Europe. Expert en hydrocarbures et en soudure sous-marine c’était une fierté.

    Feu Victor Koffi Bergson, ex-PCA de Loteny avait tres tot flairé le monde d’aujourd’hui avec ses technologies. Il détiendra la PREMIÈRE licence en CI. Helas n’ayant les 36 millions de Fcfa requis pour lancer son projet, il fit appel à des soutiens financiers dont M. Ezzedine Nasser, avec sa société Ibas (Insurances Broker association). En 2007 c’est 5 milliards que ce partenaire réclamait à Telecel devenu MTN…en vertu d’une astreinte comminatoire de 3 millions par jour !

    Sa mésaventure aura plusieurs queues. Lié au Golden boy Yerim Sow, Bergson apprendra à ses dépends la dure loi du milieu ! Lors d’une assemblée générale de Loteny, une intelligente recapitalisation fut votée. Bergson sans le sou, decroche ! Ejecté du poste de président pour finalement devenir actionnaire minoritaire, avec 0,8 %…..dans son projet. On connaît la suite de l’histoire….

    Débat sur le franc CFA mais aussi question d’esclaves en Libye !

    Si nous laissons mourir nos entrepreneurs, les fils de l’Afrique prendront le chemin de l’exil. Pour être esclaves volontaires en occident. Comme l’affirmait Fela ! Pardon ..esclaves en Libye.

    Nous sommes ridicules.

    Alors que chaque mois des africains sont rapatriés de ce pays, il a fallu que CNN en fasse un sujet de reportage pour que le président du Niger pays voisin de la Libye élève la voix pour demander…l’inscription de ce sujet à la future réunion d’Abidjan.

    Restez silencueux et aphones aux malheurs de vos enfants. Tuez vos fils entreprenants. Les blancs vous aideront à les enterrer…ou a les ressusciter !

    Le rêve est toujours permis.

    Félicitations à NSIA pour le rachat en cours de Diamond Bank !

  4. @wara
    c’est une bonne question pour @popcornn que vous posez là !
    il n’y a pas longtemps un article parlait des bénéfices de la sgbci.
    moi j’ai dit c’est bien mais je préfère déposer mon argent à la nsia
    car elle appartient à un ivoirien.
    @popcornn m’a taxé de chauvin. en tout cas mon souhait est de voir
    un dangoté ivoirien emmergé et émuler d’autres.

  5. @belo ….

    Vous dites : « c’est une bonne question pour @popcornn que vous posez là ! »

    Où est la question ??

    Vous dites : « je préfère déposer mon argent à la nsia
    car elle appartient à un ivoirien.
    @popcornn m’a taxé de chauvin. »

    Reprendre une assertion hors contexte ne permet pas de dégager l’esprit de ma missive quand je vous « taxais » de chauvin (Qui n’est pas à prendre de façon péjorative ! Au contraire !! C’est la forme positive et admise de la xénophobie, qui elle est péjorative et perverse) !!

    Je note toutefois que vous n’avez pas compris l’ironie qu’il y avait dans mon discours, car je mettais en comparaison le comportement d’un régent qui fait des mains et des pieds pour brader de nombreux cercles souverains économiques à des hommes d’affaires étrangers, au nom d’une émergence promise qui nous contera extrêmement chers sur le point de vue nationaliste !!

    Il est toujours aussi décevant de constater que des contradicteurs ne comprennent pas instantanément l’idée promue dans les propos que l’on tient !!

    Je m’évertuerai donc a mieux m’exprimer et à me faire comprendre, si cela en vaut la peine !!

    Et si cela peut vous faire plaisir, je valide votre acte de vouloir faire la place aux ivoiriens avant tout autre entité !!

    Pop !!

  6. Un regent qui donna en cadeau un terminal de conteneurs a son cousin de mama
    Un regent qui offrit des concessions de petrole a son oncle de ouragahio
    Un regent qui ……….

    Haaa la vaste escroquerie morale que fut cette refondation

  7. Blaise Pascal voulait que l’âge des humains ne commence à être compté
    qu’a partir de la naissance de la raison. c’est a dire vers 20 ans. selon lui,
    compter l’âge de zéro à 19 ans était inutile. car pour lui l’enfance est semblable à la vie d’une bête.
    après des années d’insouciance dues à la jeunesse, comme bon nombre d’Ivoiriens, vient, l’âge de la raison.
    dès lors, j’ai pris conscience de deux termes qui ne me quittent plus jamais
    LA NATION ET LE PATRIOTISME
    dans ma tête et dans ma vie, (consommez ivoirien) n’est pas un simple
    label.
    je le vie et le pratique chaque jour avec fierté et amour pour mon pays.
    je ne suis pas nationaliste pour autant. je suis pour la libre concurrence.
    pour vue que des ivoiriens trouvent un emploi dans cette émulation.
    mais ce que je dis ne concerne que moi.
    tant que je peux, si je suis dans un besoin quelconque, je commence par
    chercher s’il y a un ivoirien, donc mon frère ou ma sœur,qui propose le
    service dont j’ai besoin. quand je ne trouve pas, je me tourne vers d’autres
    fournisseurs. c’est comme ça que ma vie est rythmée. je m’en fout si
    cela est du chauvinisme positif ou négatif.

Les commentaires sont fermés.