L’ex-Dg de la Fao, Jacques Diouf, conseille aux Etats de cesser de céder leurs terres aux multinationales

(Agence Ecofin) – Dans une interview accordée à La Tribune Afrique, Jacques Diouf (photo), qui fut le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) de 1994 à 2011, réagit au phénomène des accaparements de terres agricoles. Pour lui, les Etats devraient prioriser, dans l’intérêt d’un développement agricole durable, les locations de terres aux cessions.

« Les Etats sont souverains. Quand j’étais directeur de la FAO, j’ai toujours recommandé aux Etats membres qui me consultaient, d’éviter de vendre des terres et de privilégier les baux emphytéotiques dont les conditions seraient établies sur une base nationale, selon la nature de l’activité agricole et le montant de l’investissement. Une consultation devrait être organisée avec les communautés locales concernées pour les assister dans la préparation des contrats garantis par l’Etat, avec les investisseurs, afin de sauvegarder leurs intérêts », confie notamment le fonctionnaire international à La Tribune Afrique.

De nombreux rapports ne cessent en effet de révéler l’étendue du phénomène des accaparements de terres depuis les années 2000. Un phénomène au cœur duquel se retrouve le continent africain, réputé pour abriter de larges étendues de terres arables riches et inexploitées.

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5 réflexions au sujet de “L’ex-Dg de la Fao, Jacques Diouf, conseille aux Etats de cesser de céder leurs terres aux multinationales”

  1. M. Diouf, je partage votre constat. Les populations locales ne peuvent appréhender la portée multigénérationnelle de ces cessions. Il faut que les Etats soient le maillon essentiel dans la protection de nos terres face à ces multinationales qui, il faut le dire, ont des atouts énormes.

    Nos parlements (encore nos parlements car bien de nos populations n’ont pas encore saisi le rôle intrinsèquement capital que devrait jouer ces Institutions) devraient aider les gouvernements en amenant des lois qui visent, à la fois, à ne pas constituer une entrave aux investissements et en même temps protéger et préserver les intérêts des populations locales. Je le dis d’emblée, cela n’est pas un exercice facile. Pas du tout. Voilà pourquoi, il faut que les élus du peuple, dans toute leur diversité, y planchent. Un gouvernement si compétent soit-il ne peut à lui tout seul cerner tous les contours dans la création d’un modèle qui crée un équilibre ou fournit une solution à l’équation à deux variables mentionnée plus haut.

    Comprenne qui pourra !

  2. Pas d’invectives ??

    Par de références à « GBAGBA » ??

    Est-ce possible ?

    PISSE aurait-il eu le courage de changer de disque sans mon autorisation ??

    Attention là-bas !!

    Pop !!

  3. C’est mon peace préféré qui à parlé.
    et il si bien parlé que je valide !
    mais question ?
    pourquoi ferait-il référence à (gbagba) dans un phénomène
    qui n’a pas de source politique avérée. il s’agit là d’un phénomène social
    les jeunes croient que l’Europe, c’est l’eldorado !
    quand ils vont à l’aventure, ca n’a rien à voir avec la politique.
    alors merci @peace011 pour cette belle contribution.

  4. Cet avis et conseil de Mr Diouf est opportun car la situtation est alarmante. Au dela des lois qui interdisent la cession des terres aux non nationaux, il faut des mesures d’accompagnements et incitative pour que les narionaux puissent mettre ces terres en valeur, profiter et exploiter les resources minieres et mineralieres de son sous sol.

    Dans ce sens Mr Mamadou Koulibaly (LIDER) propose une meilleure voie mais il faudra surtout sensibiliser et eduquer nos populations en plus des gouvernants. C’est faisable et ce serait meme tres profitable a nos pays.
    Meilleures salutations.

  5. @poop, l’enfant bété batard

    Tes états d’âme (ouh la la !) concernant mes posts, je vais te dire là où tu peux te les foutre là où bon te semble. Si tu as besoin d’aide, je t’enverrai un pilon pour t’aider à atteindre cet objectif. Aussi, les microbes sauvages bétés comme toi peuvent en faire autant avec leurs états d’âmes sur mes posts. J’insiste, si vous avez besoin d’un pilon, je vous en enverrai avec ma prochaine cargaison de maïs…

    ANIMAL SAUVAGE…

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